Détachant enfin son regard de l’astre lunaire, le Yonkou et capitaine de l'équipage des Red Force se mit à réfléchir à sa prochaine destination. Il devait retrouver Luffy mais il ne savait pas vraiment par où commencer à le chercher. Fouillant au plus profond de sa mémoire, il ne trouva rien qui puisse lui indiquer dans quelle direction commencer ses recherches et il décida donc de se rendre dans le pays le plus proche du lieu où il se trouvait... Shanks soupira en esquissant un sourire du coin de ses lèvres... Plusieurs jours plus tard, les Red Force arrivèrent enfin à l'Archipel Shabondy...

- Yohoho, Yohoho ! Yohoho, Yohoho !

Voilà le petit air facile à retenir que chantait avec plein d'entrain le Yonkou en circulant dans les rues pour se rendre dans son " palais ". Le débarquement avait fait bizarre ; et même le sentiment d'être à cette endroit faisait se sentir différent. Cela faisait quand même quelques mois que Edward Newgate, l'homme le plus fort du monde avait disparu, tué par les assauts répétés de l'Amiral de la Marine, Akainu. Enfin la paix pouvait régner à travers Grand Line désormais remis de ses blessures ; mais pas totalement. En espérant qu'il n'y aurait plus jamais de grande guerre ou au moins, pas assez violente que Shanks qui resterait à jamais dans les annales de Grand Line pour avoir complètement perturber le cours des choses. Arriver dans une belle forêt rempli d'arbres, il s'assoupi...

Une belle après-midi se présentait pour lui. Le soleil couchant éclairait l'archipel de Shabondy et un léger vent soufflait dans les cheveux du Roux, la puissance légère du vent faisait bouger les volets des petites maisons qui arpentaient les rues de Shabondy. Shanks se gratta vivement la tête avant de sortir de sa poche un petit papier froissé. Il commença à lire les inscriptions à voix basse en faisant bien attention de ne pas attirer l’œil. Il lut que sa bougeait au niveau de la Marine.

La Forêt était silencieuse en ce jour. Assis contre un tronc d’arbre, il écoutait en silence le bruit de la rivière qui se trouvait juste à côté. Comme il était doux de pouvoir se reposer en ce lieu, sans craindre une attaque. En effet, la Forêt était la moins humide, mais aussi une forêt luxuriante où il était facile de se cacher de ses poursuivants. A vrai dire, elle ne ressemblait pas aux autres forêts.

Le vent, quant à lui, même s’il se faisait ressentir par quelques brises, était des plus doux, apportant avec lui la chaleur que le soleil déversait sur les plaines. Comme j’étais heureux de me trouver là, seul, sans autre sentiment que le bien-être… Mais je savais aussi que dehors, les guerres ne cessaient de se faire ressentir. Le monde des Pirates se bouleversait un peu plus chaque jour ? Devais-je y prendre part ? Et quel camp choisir ? N’y aurait-il que deux camps ? Même si mon unique but était de voir Luffy devenir le plus fort, il m’arrivait encore de me demander si je ne devais pas tuer des Pirates plutôt que des Marines appartenant à une Base, et malgré tout, je continuais les massacres. Au fond, l’unique cible était Akainu, seul personnage à qui il s'en voulait vraiment. Le reste m’importait peu… Mais il s’était déjà enfoncé tant dans ce gouffre que je me demandais si je pouvais en ressortir, si quelqu’un penserait à lui venir en aide. Mais à qui ? Un membre du Gouvernement Mondial ? Alors qu'ils sont des Marines puissants ? Ce n’était qu’utopie ! Tout comme un Pirates d’un autre Équipage!

Les yeux baissés, il regardait le jeu, sans cesse renouveler, des feuilles dans les arbres. Avec un sourire, je me demandais s’ils savaient ce qui se passait en dehors de leur monde ou s’ils s’en fichaient. Pendant quelques minutes, il les observait, heureux qu’ils ne connaissent pas les malheurs qui m’habitaient et en même temps, triste de ne pouvoir vivre comme eux. Les rayons du soleil, eux, ne m’atteignaient que rarement et quand ils arrivaient jusqu’à moi, ils se reflétaient tandis que il tentait toujours de comprendre la signification de leurs allées et venues. Pour finir, il abandonnait sa contemplation pour me radosser au tronc. Comme il aurait aimé élire domicile en ce lieu… Pourtant, bientôt, je devrais reprendre ma route, pour tenter encore de fuir mes poursuivants, avant de finir par les tuer. Toujours mon chemin était-il ainsi… Devais-il s’en lamenter ? Peut-être était-ce le quotidien des pirates tels que moi ?

Soudain le chant d’un oiseau se leva dans la forêt endormie, signalant l’apparition d’un intrus. Remerciant encore une fois la forêt, je restai là où j’étais, rapprochant suffisamment mon katana pour contrer toute arme de jet. Mes oreilles, organe le plus développé, avaient localisé d’où venait le chant et, me postant en direction de celui-ci, j’attendais les premiers gestes dans les fourrés. Après tout, si mon invité n’était pas stupide, il comprendrait que l’oiseau n’était qu’un guetteur et que tenter quelque chose en douce était tout simplement déclarer les hostilités… Pourquoi étais-je toujours si calme, si posé avant un combat, ou une rencontre ? Toujours un froid glacial s’emparait de mon âme lorsqu’une personne s’approchait. Dans un murmure froid, je prononçai mes premières paroles, vers l’inconnu dont je ne connaissais ni le physique, ni le visage :

« Qui est là ? Attention tu a devant toi le Yonkou, Shanks ! »

Toujours sur l'archipel Shabondy la jeune femme se baladait un peu partout, notamment en ville pour y chercher quelque vivre principalement pour son animal de compagnie car celui-ci avait un appétit semblable a un trou noir. Et vu qu'il mangeait pratiquement que de la viande il vidait les réserve beaucoup trop rapidement selon Nana. Pour éviter que la population ne fuit en courant à la vue de son fauve d'une taille tout à fait anormal et au physique tout aussi étrange elle lui laissa la garde se sa petite embarcation, rare était les gens à ne pas se sentir effrayé par son animal. Dire qu'il était lui aussi le seul survivant de son île natale, c'était leur point commun qui faisait qu'ils s'entendait si bien et arrivaient ensemble a surmonter le drame qu'ils avaient vécu.

Une fois arrivé dans la ville, la pirate en profita pour se changer les idées en dévorant sa nourriture préféré : les pâtisseries. La dernière fois qu'elle s'était arrêté sur une île pour en dévorer elle n'avait pas pu les terminer car elle s'était prit sans sommation les attaques de l'ignoble amiral Akainu qui n'avait pas digéré la blessure qu'elle lui avait infligé à Marinford. En dévorant ses gâteaux à la fraise et des tonnes d'alcool qu'elle remplaçait quelque fois par des tasses de chocolat chaud, elle repensa à son île natale. Bientôt l'équipage du Moby Dick repartirait pour le nouveau monde, la partie de Grand Line dont elle était originaire. Elle était autant excitée qu'effrayée par cette idée, comment réagirait-elle lorsqu'elle retrouverait son île calcinée ? Parfois elle se demandait s'il y avait eu des survivant humain, car du côté animal rare étaient ceux qui avaient périt, Figaro le lui avait prouvé en revenant vers elle malgré la distance.

Après avoir passé un bon moment à se remplir l'estomac de sucre et d'avoir réserver une tonne de viande, elle avait bien trop la flemme de tout emporter aujourd'hui elle préférait venir tout chercher le lendemain. N'ayant donc plus rien à faire en ville elle voulu alors se changer les idées en pensant à des choses plus joyeuse en se promenant dans la forêt qui composait l'archipel. À force de marcher encore et encore sans nulle but elle se trouva face à une rivière, ne sachant pas vraiment pas où aller elle décida de la remonter, elle finirait bien par tomber sur quelque chose après tout.

Le soleil avait finit par commencé à se coucher, doucement mais surement, donnait une atmosphère orangé tirant sur le violet aux allures rougeoyante. Vraiment le tableau que dessinait le ciel était magnifique, elle pourrait rester à le contempler des heures, mais profiter de la brise en marchant était tout autant savoureux. Elle marcha alors tranquillement en repensant à son nouvel équipage et ses deux petits protégés qu'un jours elle devrait emmener à Marinford pour qu'ils revoient leur père et peut être ainsi où se trouvait leur mère. D'un côté elle les enviait, ils savent que leurs parent étaient vivant et où ils étaient. Bon bien sûr elle savait bien où était sa mère, mais c'était quelque peu crue de se dire qu'elle pourrissait contre le plancher de sa cuisine, la tête détaché du tronc. Avec un peu de chance son père lui était vivant puisqu'elle ne savait même pas son identité, à moins qu'il soit mort depuis le début et que ça mère n'ait jamais osé lui dire.

D'un coup un oiseau se mit à chanter, cela avait beau être quelque chose de tout à fait normal elle fut surprise car depuis qu'elle marchait les oiseaux c'étaient fait très discret. Elle reprit alors sa route jusqu'à ce que quelqu'un s'adresse à elle. À ses paroles elle s'arrêta net, avait-elle entendu le nom de Shanks ? Son cœur se mit à battre fort, un grand pirate était juste à, à quelque pas de là où elle se trouvait. Prenant son courage à deux mains, bien qu'elle n'avait pas peur, elle s'approcha de lui pour être à visage découvert et pouvoir le voir, car ce n'était pas tous les jours qu'on peut voir le grand Yonkou capitaine des Red Force.

« Euh … je voulais pas déranger je faisais simplement une balade pour profiter de la tranquillité. »

La pauvre se sentait un peu gênée d'avoir déranger le Yonkou, c'était Shanks en plus, pas n'importe lequel Yonkou ! Celui qui faisait toute son admiration et pas juste parce qu'ils avaient la même couleur de cheveux flamboyante. Son regard ne pouvait s'empêcher de fixer cet homme qui impressionnant, avec un peu de chance maintenant qu'elle était proche de lui elle pourrait peut être en apprendre plus sur lui, enfin pas sûr.