Une détente mouvementée [Pv Stuffy][Terminé]

Le bateau était calme et les vagues berçaient l'embarcation. Je regardais le ciel et les nuages pendant que le bateau approchait de la côte de la petite île de Holiday. Nous étions un peu fatigués et pour plus de précautions je décidais de faire une pause sur cette île car les autres étaient exténués. L'Eternal Pose que j'avais volé dans une boutique nous permettait donc de nous diriger vers cette île. Le courant était faible et le temps radieux. Idéal pour se balader et de profiter du bon temps. Holiday est une île estivale car à peine nous étions à 30 mètres environ qu'il faisait déjà très chaud. J'enlevai mon pull pour me retrouver en T-shirt. Nous arrivions à destination et laissions le bateau au port. Après mûre réflexion nous décidâmes avec le capitaine et les autres de se séparer pour faire nos petites emplettes ou se reposer. Pour ma part je partis seul en direction du centre-ville pour y trouver peut être des informations ou des outils de navigation.

Les rues passantes étaient très belles. Malgré la chaleur ça ne m'empêchait pas de profiter à fond de cet après-midi sur cette île balnéaire. J'étais très surpris qu'il y ait beaucoup de jeunes filles en maillot de bain et d'hommes en short. Nous étions très pudiques dans notre famille et nous nous exhibions peu. L'air était chaud et je transpirais énormément. Je m'arrêtais à une fontaine pour me rafraîchir le visage et boire de l'eau pour m'hydrater. Je me dirigeais ensuite vers un magasin de météorologie où il y avait beaucoup de chose et d'instruments de navigation. Je passai juste un coup d'oeil car je possédait déjà tout. Le centre-ville était rempli et beaucoup de monde était ici pour les vacances et le repos. J'étais reposé tout à fait bien dans ma peau et tranquille.

Je continuai ma route et soudain j'aperçus un Marine. Cela me surprit car je ne m'attendais pas à voir les forces de l'ordre sur cette îlot de repos. Aussitôt je me cachai le visage avec ma casquette et regardai le sol afin que personne ne me reconnaisse. Je passai à côté du Marine et fis comme si de rien n'était. Puis je fus soulagé. Pourquoi y'avait-il la Marine ici? Je l'ignorais. Mais ce qui était sûr il fallait que tout le monde se dépêche même si chacun de nous est capable de se défendre. Les autres devaient être euphorique à l'idée d'être sur une île balnéaire. Le capitaine serait capable de neutraliser une partie des officiers et nous pourrions prendre la fuite. Mais je ne voulais pas brusquer les choses et avançai doucement. Soudain je vis quelqu'un devant moi et lui rentrai dedans. Un homme. D'un coup d'un seul, je relevai la tête et regardai les vêtements que portait celui-ci. Un uniforme de la marine. Mon coeur battit à une allure indescriptible. Je lui dis avec une petite hésitation :

« Excusez-moi... Monsieur... »

Kagamine Stuffy avait été envoyé sur une petite île de repos pour une raison futile aux yeux de nombreux marines gradé: les voleurs se faisait de plus en plus nombreux, hors l'amalgame entre pirate et voleur était très facile. Détruire une île de cette importance faisait une sacré tâche dans la confiance entre gouvernement et marines. C'est donc Stuffy qui avait été envoyé la bas. Rien que pour faire de la prévention, il aurait sur le terrain. Toute fois il se doutait qu'il n'y aurait pas beaucoup de combat digne de renom qui s'y passerait. Le véritable point positif était que ces hommes pourraient enfin relâcher un peu la pression.
Il était malgré tout en train de remplir une directive afin que nul n'oublie son devoir lorsque quelqu'un le percuta de plein fouet. L'encre se répandit comme la marée noire sur la feuille.
N'importe qui aurait crié, se serait énervé devant cet acte. Des heures de travail passé pour rien. Une personne faible aurait peut être rien dit. Stuffy n'avait certes pas ouvert la bouche, mais chacun autour de lui s'était tue et avait l'impression qu'une tempête aller s'abattre sous peu. Pourtant le colonel n'avait jamais été injuste. En fait ceux qui avait croisé le gradé aurait de suite comprit. Il réfléchissait à toute allure et son regard sous son masque vous donnait l'impression d'être traversé par des rayons X. Les pacifista avait un regard assez proche mais était des machine, lui était humain mais possédait un masque très proche de ce qu'un cyborg possédait.

-"Il n'y a pas de mal… si vous n'avez rien à vous reprocher. (Silence)
Vous semblez éprouvez de la crainte, soit vous avez fait un mauvais coup en tant que voleur, soit vous être un pirate. Dans les deux cas, un interrogatoire me semble obligatoire."

Là-dessus, il sorti l'un de ces revolver, y inséra les huits balles dans le barillet et le pointa sur l'homme.
Veuillez me suivre ou je vous vide le chargeur dans les rotules.
La réaction qui allait suivre allait être intéressante, car elle lui donnait une idée de qui se trouvait en face de lui. Un portrait psychologique était en quelque sorte dressé au fur et à mesure que la discussion suivait son cours, et l'interrogatoire avait en quelque sorte déjà commencé.
Par ailleurs il serait intéressant si l'homme appartenait à un équipage de le pousser à se séparer de ces habits car beaucoup affichait d'un air provocateur sur leur peau un tatouage de leur famille de cœur. C'était en quelque sorte une preuve finale.
Si l'homme était bel et bien un pirate, il faudrait alors détruire son navire puis les arrêter les uns après les autres puis en informer le haut commandement.

"Il n'y a pas de mal… si vous n'avez rien à vous reprocher. (Silence)
Vous semblez éprouvez de la crainte, soit vous avez fait un mauvais coup en tant que voleur, soit vous être un pirate. Dans les deux cas, un interrogatoire me semble obligatoire."

Je relevai la tête pour voir qui j'avais bousculé. Un homme d'assez grande taille se trouvait face à moi. Il portait un masque devant le visage et son regard me transperçait. Comme s'il pouvait me lire. Cela me fit froid dans le dos et je restai tout de même calme face à lui car oui, il portait les insignes de la Marine. De plus l'homme ressemblait à un haut gradé. Je n'osai pas lui dire quoi que se soit et j'avais l'impression de perdre confiance. Un pauvre petit pirate comme moi ne résisterai pas longtemps face à un homme comme lui. Je repris mes esprits et restai toujours de marbre. Mon sang-froid me permit de ne pas craquer face à lui.

Mais mon interlocuteur sortit un revolver qu'il chargea lentement. Il enfonçait doucement une balle après l'autre. Soudain l'homme me pointa son arme devant le nez. Une réaction "normale" c'est de reculer d'un pas. Mais le Marine me menaça en me disant :

" Veuillez me suivre ou je vous vide le chargeur dans les rotules. "

Je mis ma main derrière mon dos et fit apparaître une plume tranchante. Je devais rester sur mes gardes et regardai dans les yeux le Marine. L'avenir de l'équipage reposait à cet instant sur mes épaules car si l'homme découvrait qui j'étais, j'étais bon pour la prison. Je rangeai cette plume dans la poche arrière de mon pantalon. Mais je fis preuve de sang-froid. Je remontai mes lunettes et regarda l'homme devant moi d'un air plutôt naturel. Les muscles de mon visage se détendirent et je lui adressai un sourire et lui fis:

"Ces temps-ci on est de plus en plus prudents. On ne sait pas sur qui on tombe parfois. Je vous suis. Je n'ai rien à me reprocher de toute façon. "

Ce mensonge pourrait peut être m'être fatal mais je devais contrôler la situation. Si j'arrivais à échapper des griffes de la Marine, je pourrais prévenir les autres. Bien entendu cela n'allait pas être facile. Il fallait absolument que je me fasse passer pour un simple voleur et non comme un pirate. Je devrais peut être payer quelque chose mais c'est ainsi que je m'en sortirais.

Les gens nous regardèrent marcher. J'étais un peu stressé mais je devais paraître détendu et naturel. Nous marchâmes jusqu'à une petite table. Nous nous assîmes sur les petites chaises et j'étais prêt pour le petit interrogatoire.

Peu à peu le profil de l’individu se dessinait dans la tête de Stuffy. Ce n’était certes pas très agréable mais au moins, le risque de bavure était moindre. Le colonel s’il ne lisait pas le cœur des gens était extrêmement dérangeant. On ne lisait rien sur son masque de métal. Et ces yeux étaient caché derrière des vitre orange opaque ce qui ne laissait rien transparaitre physiquement. Il vit le geste pourtant discret de l’homme qui alla dans son dos. L’homme venait de lui donner une preuve qu’il n’était pas innocent. Il avait une sorte d’arme caché dans son dos. Si Stuffy ne savait pas ce que c’était, il se doutait que cette arme était de petite taille. Il devait également être très léger puisque le bras n’était pas plus alourdit par la gravité.
Afin d’abaisser la tension et d’endormir la méfiance de l’individu. Le marine alla s’installer à la terrasse d’un café.

Il était étrange que l’homme fit un sourire après avoir eut une telle pression et le simple fait que le colonel se soit assit à cet endroit ne suffisait pas à expliquer ce brusque changement de comportement. Le suspect avait donc bien quelque chose à protéger pour tenter d’afficher pareil expression. Un jeune homme de son âge aurait logiquement parlé d’une traite et avec un vocabulaire beaucoup moins évolué. Or les quelques mots prononcés démontrait une chose. L’homme même sous la pression tentait de paraître naturel.
Niveau du suspect dans l’équipage ou dans la bande de voleur, hum je dirais à un poste intermédiaire. Imaginons une seconde qu’il soit un pirate, il devrait donc être soit un médecin, soit un cuistot soit un charpentier soit un skipper. Il n’a pas le bras d’un escrimeur ni les qualités requise par la majorité des pirates pour être second ou même capitaine.
En tant que voleurs, il devrait faire partie de la classe intermédiaire.

-"Donnez-moi votre nom, prénom, votre lieu de naissance et de résidence. J’aimerai savoir également ce que vous faîte comme métier. "

Il allait être intéressant de voir si l’homme allait lui mentir, ou au contraire si la vérité allait éclore. Mais il apparaissait de plus en plus que cet homme était quelqu’un à appréhender. Il n’appartenait qu’à lui de prouver le contraire.

Assis à la table d'une terrasse d'un café, je regardai les alentours. L'homme en face de moi me dévisageait derrière son masque. Ses yeux semblaient toujours lire dans mon âme. Ce qui me mit mal à l'aise. Je me détendis un peu pour paraître crédible mais ce subterfuge n'était pas très efficace face à cette imposante personne assise les bras croisés devant moi. Je devais tenter le coup pour essayer de "protéger" l'équipage.

L'interrogatoire avait bel et bien commencé depuis longtemps. Je fis un léger sourire confiant afin de montrer à mon interlocuteur que j'étais dans une bonne posture. Celui-ci répondit à mon sourire :

"Donnez-moi votre nom, prénom, votre lieu de naissance et de résidence. J’aimerai savoir également ce que vous faites comme métier. "

Toujours confiant je révélai donc mon identité en modifiant quelques informations. Je devais mentir car ma petite prime de voleur pourrais peut être se trouver sur les panneaux de recherche. Je dis avec confiance et apaisement :

"Mike Logan, 18 ans, je suis né à North Blue, je suis un navigateur et je navigue à travers les mers. Je suis simplement un météorologue et je compte répertorier tous les climats du monde. Ca ne va pas être facile mais ce rêve me passionne vraiment."

Je ne savais pas ce qu'allait penser le Marine mais je restais toujours méfiant d'une quelconque attaque ennemie. Ce coup pourrait soit m'être fatal soit nous sauver. De toute façon je ne pouvais pas me battre car je ne suis pas assez puissant et face à tous ces Marines je ne résisterai pas longtemps. Je pouvais peut être m'enfuir mais ça ne changerait rien. Les soldats seraient quand même à mes trousses. Alors que va t il m'arriver? Voilà la question que je me posais à ce moment fatidique

Stuffy savait ne pas pouvoir se fier entièrement à ce que disait cet homme. Pourquoi ? Par ce qu’il ne semblait aucunement avoir des craintes ou du moins c’était l’apparence qu’il voulait donner. Il tentait donc d’enfuir toute tension en lui. L’homme était bel et bien un bandit. Lorsque l’homme lui cita les indications demandé. Stuffy retenu quelques informations et en mit d’autre en suspend. Ainsi, il marqua chaque renseignement sur sa feuille de façon méthodique. Il garda en mémoire, le fait que l’individu venait de North blue, qu’il s’appelait Logan et qu’il était navigateur et météorologue. Le nom de famille pour les petites frappes étant bien souvent truqué comme pour l’âge, il ne fallait pas trop en tenir rigueur. Les plus malins d’ailleurs usaient d’un nom non pas fictif mais emprunté.
L’homme lui prouvait de plus en plus qu’il était un pirate sans le vouloir. Cependant, plus la cible était coopérative, et plus il était possible d’arrêter des équipages entier.
En attendant, l’homme en face de lui était une pièce maîtresse dans l’interpellation des ces bandits.

-"Monsieur Mike Logan, en tant que colonel en charge de cette île, je suis dans l’obligation de vous mettre aux arrêts le temps que l’enquête se finisse. Il n’y en a que pour quelques heures je suppose peut être un jour ou deux. Durant ce laps de temps, je viendrais voir vos collègues et si tout se passe bien, vous pourrez repartir le soir venu. "

Là-dessus, Stuffy se leva et s’avança vers l’homme. Il allait être intéressant de voir la réaction du pirate. Généralement, à ces moments là il se ratatinait sur le sol pour paraître plus innocent que jamais pour les plus lâche d’entre eux. Parfois, il tentait vainement de s’enfuir. Mais les plus fous d’entre eux, tentait de le tuer pour jeter sur la marine un désarroi profond. Quelle idiotie la marine avait été formée pour pouvoir réagir même sans chef à leur tête. De tout les pirates qu’il avait croisé dans sa carrière, rare était ceux qui l’avait blessé. Quand cela arrivait, c’était bien souvent du au surnombre d’adversaire, à la puissance d’un autre en combat loyale.
Dans ce cas précis, le futur prisonnier était soumis non seulement à une tension extrême mais également certainement au désespoir de voir autant de marine autour de lui notamment des personnes de grade important. Tout le jeu des marines allait être à partir de maintenant de garder l’homme dans une détresse palpable qui l’enferme autant que les murs qui se dressent autour de ce genre de prisonniers.

Le Marine face à moi prenait des notes sur un calepin et me regardait derrière son masque effrayant. Certes cet homme était dangereux pour moi et les autres mais je devais toujours rester attentif. Autant ne plus se le cacher je pense qu'il avait dû deviner que j'étais un malfrat. Cette peur grandissait en moi. Cette frayeur qui me faisait douter de mes capacités. Peut-être que mon aventure allait s'arrêter là soudainement? Je ne savais ce que le sort allait me réserver. L'homme devant moi se leva de son siège et me fixa avec son regard menaçant et m'annonça :

"Monsieur Mike Logan, en tant que colonel en charge de cette île, je suis dans l’obligation de vous mettre aux arrêts le temps que l’enquête se finisse. Il n’y en a que pour quelques heures je suppose peut être un jour ou deux. Durant ce laps de temps, je viendrais voir vos collègues et si tout se passe bien, vous pourrez repartir le soir venu.

- Pas de problème M. le Colonel. Je pourrais attendre jusqu'à ce soir. Qu'allez vous faire?"

Je posai mes mains sur la table de la terrasse et le regardait. Ses mots me mettait en doute dans ma tête et il était forcé de voir une petite goutte de sueur perler sur mon front. Je regardai cette goutte tomber sur la table en bois. Tout à coup le Marine me menotta d'une vitesse inouïe. Je me retrouvai avec les mains menottées sur la table. Il fallait qu'il s'assure que je ne fasse rien. Le colonel ne dit aucun mot. Il laissa autour de moi une dizaine d'hommes, tous armés d'un fusil à pompe. Ils ne me lâchaient pas du regard. Les hommes me fixaient, me surveillaient. Chaque faits et gestes étaient suspects. Il confia les clés à un soldat posté à côté d'une autre table. Les clés inutile d'en parler je pense que je ne réussirai jamais à pouvoir les subtiliser. Peut-être que si je réussissais à détourner l'attention je pouvais dans un élan les attraper avec les doigts ou même les dents, au point où j'en étais. Mon rêve pouvait se briser littéralement à ce moment. Il ne fallait pas que je baisse les bras et j'observai avec malice le colonel qui était en train de discuter avec l'autre soldat. Il me regarda et je lui fis un sourire. Simple. Et il se retourna. Je pensai :

*Dans quel pétrin je me suis mis!!!*

Le colonel n’attendit pas plus longtemps, dans un mouvement fluide et dissimuler sous son lourd manteau, le marine menotta Logan. Précision et surprise eurent l’air de surprendre le jeune homme en face de lui.

Stuffy était satisfait sur plusieurs points. Il n’y avait pas eut de mort, pas même eut de blessés, pas eut de douleurs pour le prisonnier et surtout pas de mouvement de frayeurs pour les civils autour de lui.

-"C’est très simple, nous allons vous faire une fouille corporelle, étudier vos éventuels tatouages de marins. Pendant ce temps, mes hommes iront chercher les navires et les personnes qui correspondent à un signalement identique au votre. Par ailleurs, il n’y a pas une foule de navigateurs sur cette île, il ne devrait donc pas être difficile de vous retrouver votre bateau.
Si vous êtes comme je le pense un pirate, sachez que je suis satisfait de la tournure qu’a prit la situation. C’est être mature et honorable que d’être prêt à éviter des dégâts collatéraux à des civils autours de nous. Dans le pire des cas, je tâcherais de vous trouver un lieu de détention aux conditions disons satisfaisante. En attendant vous serez transférer aux geôles de notre fortin. Nous n’avons pas plus confortable pour le moment. Si par contre, mon erreur est avéré, je vous présenterais toute mes excuses.

Là-dessus, le colonel donna ces directives à ces soldats. En effet, il y avait un problème, un gros. L’île était petite et fortement peuplé. Comment éviter la panique des civils, les mouvements de haine envers les pirates et autre. Il fit donc venir une cagoule ainsi qu’une couverture épaisse. Ces objets semblaient nécessaire pour un pacifique comme Stuffy. Il fit venir son lieutenant et deux autres bas gradés de la marine et donna ces ordres.
Si équipage pirate il y avait, il ne fallait pas que l’on puisse reconnaître le prisonnier. Aussi, il fut décidé que plusieurs marines joueraient le rôle de leurre. Même pantalon, même couverture, le vrai prisonnier et les faux pirates furent encerclé par les marines officiels. Il y avait donc quatre groupes de prisonniers. Autour de chacune des cibles étaient déployé des soldats en escouade de quinze hommes. Cette formation était parfaite pour abattre des adversaires peu puissants et pour créer un réel trouble chez l’ennemi. Elle était donc dissuasive et défensive en même temps.
Le colonel Kagamine suivit donc de loin la troupe et but un café, en les regardant s’éloigner. Lorsqu’ils furent à deux cents mètres, son armée fut entièrement dissimulée au loin par les croisements de rue et autre.
Quelque chose inquiétait le haut gradé pendant un instant. Et si l’homme se rebellait lorsqu’il serait au loin ? Ce pressentiment, il fallait qu’il disparaisse rapidement. Afin de s’en assurer, Stuffy parti en courant après avoir payé sa note sur les traces du convoi.

Le colonel de la Marine avait l'air satisfait de son travail. J'étais à présent prisonnier. Il m'expliqua ses conditions et sa théorie. Les hommes me forcèrent à me lever. Tout d'abord, les soldats me fouillèrent. Leurs mains désagréables me touchaient de partout et j'étais très gêné. Etant à bout de ces mains je commençai à m'énerver et dis un peu sèchement :

"Mais! C'est pas bientôt fini! C'est désagréable à la fin!"

Ils terminèrent la fouille sans tenir compte de mon petit commentaire. Les Marines posèrent sur la table en bois mon Log Pose, mes cartes et quelques Berrys que j'avais volés pour m'acheter quelque chose au cas où. Je n'avais pas grand chose sur moi et ils se rendirent compte que je ne portais pas d'arme sur moi. Pas de poignard, pas de revolver. Ensuite, ils me demandèrent de me déshabiller pour voir si je ne portais pas un tatouage quelque part. Je refusai catégoriquement étant très pudique. J'enlevai seulement mon T-shirt mais étant totalement nu sans aucun tatouage ni signe distinctif qui indiquerait que j'appartienne à un équipage je me rhabillai. Je dus me lever. Une petite troupe de soldats m'accompagnèrent et nous nous dirigeâmes vers le coin d'une rue. Le colonel était toujours assis à la terrasse en train de siroter un café. Le chef posa ses pieds sur la table et dégusta son breuvage en nous regardant nous éloigner. Je lui lançai un regard un peu furtif puis je dus avancer au pas avec la petite troupe. Les menottes très désagréables m'empêchaient de bouger. Mais je ne savais pas si elles étaient faites de granit marin. Nous avions tourné au coin de la rue. Je pouvais espérer m'échapper si les menottes n'étaient pas faites de granit marin et si je pouvais trancher celles-ci. J'entendis des pas lourds qui accouraient dans notre direction. Le colonel était à nos trousses. A ce moment, je pouvais tenter d'utiliser mes pouvoirs de fruit du démon. Je tentai le tout pour le tout. Je vis derrière moi le masque du colonel. Ma plume tranchante allait-elle apparaître à temps? Allais-je pouvoir m'enfuir? A ce moment là tout se bousculait dans ma tête. Ce moment tellement court, qui durait un dixième de seconde allait décider de mon sort.

Stuffy savait qu’il était désagréable de se faire fouiller mais c’était un mal nécessaire. Pudique ou non, la sécurité de tous avant le « bien être » était de mise dans cette situation. Paradoxalement, c’est ce qui lui avait mit la puce à l’oreille. Un pirate aussi chétif sans arme ce n’est pas normal. Il était peu crédible qu’il possède un haki, par contre, avoir un fruit du démon était dans cette situation plus que vraisemblable. Comble de la malchance, l’idiot qu’il remplaçait avait mélangé les menottes en granit marin et les contentions ordinaire. Le détenu qui avait été en face de lui n’avait faiblit à aucun moment.
Cette erreur risquait de plonger ces hommes dans l’inconscience et c’était une question de minute.
Transformé en bouquetin il chargeait à une vitesse inouie le groupe qui transportait Logan. Lorsqu’il arriva c’était trop tard, ces hommes étaient déjà à terre. Pestant contre lui-même et contre le pirate, il monta sur les toits des chaumières et le rattrapa sans être inquiété de la foule.
Apercevant une grande trouée de monde, il aperçut Logan et sut qu’il avait sa chance de l’arrêter et venger ces hommes évanoui et à terre. Il se transformant en satyre, il utilisa son bô (sorte de bâton à la tortue ninja mais en granit marin) et fit une attaque retentissante pour faire fuir les passants. A présent qu’il n’était plus que deux, le combat allait commencer.

Monsieur Logan… vous avez eut tord d’agir de la sorte… une très mauvaise idée, vraiment.

Là-dessus il envoya d’un coup de bâton son aura sur l’adversaire. Un bouquetin géant fonçait droit sur le pirate. Il était intéressant de voir la réaction de cet homme face à ce déferlement de puissance. La technique ? Pousser à la panique l’adversaire, et frapper fort dés le début.
Dead or alive, c’est ce qui allait être marqué sur la tête encore juvénile de Logan à moins que son sort ne soit réglé maintenant. La fureur de Stuffy allait éclater. Cela pouvait se traduire par une respiration très lente et maîtrisée. La sueur ne perlait même pas après cette course effrénée.
Yagi yagi no pue pue… D’un coup, une vilaine odeur imprégna l’air et les vêtements du pirate ne firent pas exeption. La traque allait être bien plus aisée à présent.

Ma plume apparut! Je n'en croyais pas mes yeux. Les menottes n'étaient pas faites en granit marin et cela me permit de trancher la chaîne qui reliait les deux bracelets. La plume tranchante fit un bruit désagréable et les soldats venaient tout juste de remarquer que je venais de briser mes chaînes. Ils étaient stupéfaits et pointaient leur fusil sur moi. Malheureusement pour eux je peux contrôler mes plumes à distance. Je dis un souffle :

"Désolé chers soldats mais je dois m'enfuir avant que le colonel n'approche. Solidi Plumes, Otto Plumes"

Huit plumes apparurent autour de moi. Il y avait quatre soldats, ça tombait bien chacun pourra s'en prendre deux dans les dents. Les plumes solides tournoyaient puis s'arrêtèrent face à chacun des soldats. Ceux-ci ne comprenaient pas et n'osaient pas tirer, ils étaient apeurés. Je les regardai et envoyai mes plumes sur eux :

"Stone!"

Ils furent assommés. Un toussait de douleur à cause du choc qu'il reçut dans le ventre. Je m'excusai auprès de lui pour la gêne et je pris mes jambes à mon cou. J'entendis des pas lourds sur les toits. Je levai les yeux et vis avec stupéfaction un bouquetin sauter de maison en maison. Il avait un manteau de la marine et je me doutais bien qu'un bouquetin ne pouvait pas se trouver sur les toits. Le colonel prit une forme de satyre mi-homme mi-bouquetin. Il me regardait avec un air satisfait. Le haut gradé sauta du toit et retomba au sol utilisant un bâton pour que les civils fuient. Son aura me traversa entièrement de la tête au pied. Je pris peur... Mais mon cerveau m'ordonnait de faire quelque chose car je restai immobile face à un bouquetin en furie qui était en train de charger sur moi. Si je me prenais ce coup, je risquais d'avoir des séquelles graves. Aussitôt je créai mon attaque défensive la plus puissante ( à mes yeux ).

"Vite! Cento Plumes, Big Stop!"

Les plumes s'assemblèrent rapidement et créèrent deux ailes solides qui se placèrent en croix devant moi. Puis je commençai à m'enfuir pour ne pas me faire attraper en cas d'échec très probable. Cette technique est censée bloquer une puissante attaque physique. D'habitude la personne qui charge est souvent projetée en arrière. Mais là... Le bouquetin détruisit en miettes mes solides plumes que j'avais créées. Dès lors la course poursuite commença.

Stuffy avait eut un sourir lorsqu’il vu que la peur s’était emparé de son adversaire. Plus vous étiez dans un schéma de peur et moins vous ne réagissiez de façon adéquate face au danger. C’était un des enseignements que l’on prodiguait aux jeunes soldats. C’était d’ailleurs pour cela que l’on mettait en place des protocoles chez les marines : pallier la réflexion perdue par une façon de combattre automatique.
Son attaque odorante commençait a faire effet. Afin d’en accélérer le processus. Il se mit à se trémousser dans des positions plus ou moins ridicules. Le résultat était de toute façon au rendez vous. L’homme serait incapable de se battre avec ces odeurs de bouc dans le nez, et placer un tissus devant le visage ne changerais pas la donne vue l’intensité du parfum. Tissus et même matière organique s’imprégnait telle des éponges de cette forte odeur qui faisait en vomir certain.
Cette fois ci la traque était officiel. Il se lança alors sur son adversaire et positionna son grand bâton en position horizontale. Entre son masque de métal et sa lance improvisé, il avait l’air d’un vrai chevalier. La puissance de la lance, de la vitesse et du granit marin eurent raison des plumes de défense qu’avait érigé Logan sans en ressentir de résistance.
A présent, les deux connaissaient le fruit du démon de l’autre et seul les acquis de Stuffy ainsi que son granit marin pouvait pencher la balance de son côté.

Charmant tableau, quand il s’agissait de faire le bravache contre des soldats, on les envoyait à terre mais on fuyait le colonel ? Pour un acte aussi peu louable mais tellement humain, le colonel prit quelques pierres dans sa main et les lança à pleine puissance sur Logan alors qu’il galopait vers lui.

-"Ça, c’est pour Malka." La pierre alla directement dans la direction du bras du pirate. Ça c’est pour Felbar, ça pour Tafi, et ça c’est pour moi. Les pierres se dirigeaient naturellement sur les membres de l’homme qui n’avait que deux choix possible, arrêter les projectiles et perdre du temps ou se laisser blesser et être en mauvaise posture après.

Cette fois ci, On allait voir ça réaction. Frappant de son aura le sol il sauta en l’air et vola littéralement sur quelques mètres tel un pégase (plus précisément il plana). Arrivé au dessus de l’adversaire, il fit évaporer son aura de marine et se laissa tomber sur le pirate. Non seulement, le poids du bâton lui mais également le poids de la chute. Ajouté à cela, la faiblesses des porteurs du fruit du démon, la réaction de Logan l’intéressait.

Cette attaque n’était pas faite par hasard elle visait à voir les capacités ou difficultés qu’éprouvait le porteur fruit du démon des plumes. Pouvait il voler et ces étranges armes pouvait elle prendre feu? Le colonel en doutait car sinon, il aurait déjà prit la poudre d’escampette par les airs. Non, le plus logique était qu’il pouvait décider à volonté de la nature de ces plumes. Par exemple, de leur tranchant, de leur résistance etc. L’accusé était donc tout naturellement un attaquant de moyenne distance éventuellement de courte.
La lutte allait elle commencer maintenant ?

Une odeur assez infecte m'arriva jusqu'au nez. J'eus des nausées mais il ne fallait pas que je m'arrête car sinon il y allait avoir de la purée de Logan. Je devais courir encore et fuir tant qu'il était encore possible, mais je faiblissais à cause de l'odeur de bouc. Le bâton du colonel transperça sans difficulté mon bouclier de plumes solides. Son arme devait être constituée de granit marin car mes plumes disparurent instantanément dans les airs. Je tournai la tête derrière moi et aperçus que le colonel de la marine ramassait quelque chose par terre mais la peur m'habitait. Mon coeur battait de plus en plus fort. Mon corps s'efforçait à courir le plus loin possible de cet homme, je ne savais pas où j'allais mais il fallait fuir. Puis soudain une pierre percuta mon épaule. Une autre ma jambe mais un caillou faillit me toucher au niveau des hanches. Je tombai à terre et je vis une rafale d'autres gravats arriver dans ma direction. Si l'une d'entre elle me percutait dans la tête, j'aurais de sérieux problèmes cérébraux. La défense! Vite!

" Novanta Plumes! Round!"

Une multitude de plumes solides se formèrent et se placèrent en rond devant moi. Cette technique là a pour but de contrer une attaque sous forme de jet. Les pierres percutèrent le bouclier et tombèrent par terre. Soudain je sentis l'odeur de bouc tout près de moi. Une ombre se forma autour de moi puis je levai la tête et vis le colonel au dessus de moi. Je crus que mon coeur allait sortir de ma poitrine tellement il battait fort. Il voulait m'écraser et me capturer. Son bâton pointé vers moi. Je me couchai à terre et je fis dans un élan :

" Ah non! Je ne vais pas être réduit en crêpe! Tronchiamo Plumes! Vento Plumes, Slash Swords!"

Je créai le plus rapidement possible deux épées toutes deux constituées de dix plumes tranchantes. Je tentai de repousser l'attaque du colonel grâce à mes armes mais le bâton en granit marin supprima les effets de mon fruit du démon. Je pus tout de même changer la trajectoire de son arme qui se planta dans le sol. Mes épées disparurent et dans un élan du dernier espoir je voulus rouler sur le côté mais le colonel s'écrasa sur mes jambes. Je criai de douleur à cause du poids et le gradé m'écrasait jusqu'aux cuisses. J'étais totalement immobilisé. Et en bonus! Il prit son bâton pour me le placer derrière la nuque pour que je ne puisse plus utiliser mon fruit du démon. La peur était l'émotion la plus présente dans mon esprit Je pensai dans ma tête :

* Aïe! Ça pue le bouc pour moi *

L’attaque semblait marchée. Telle la neige au soleil, les défenses de l’ennemi se brisèrent sous l’impact du Bô. Le marine sentait la peur transpirer, ou plutôt il le voyait dans le regard du pirate. Si le baton fut dévier de sa trajectoire initiale, le poids de son corps et la chute eurent raison des dernières forces vive de l’adversaire. Rapidement, le bâton vint se placer sur sa nuque l’empêchant de fait tous mouvements.

La suite de l’altercation était habituelle : Rapidement les hommes valides vinrent se placer autour de Stuffy attendant qu’il ait fini. Étant incapable de pouvoir se mouvoir, le pirate fut menotter avec ce fer sertie de granit marin. Les mains dans le dos, les hommes l’emmenaient sans douceur dans une prison. Enfin quand je dis prison, le terme est fort, le colonel qui gérait cet endroit était un incapable qui avait laissé se dégrader les locaux. C’était devenu un vrai gruyère. La cellule la plus sécurisé possible avec été choisit pour cet énigmatique bandit.

Le colonel allait établir le jugement pour cette petite frappe quand on l’averti de la remise en état de son collègue. Celui-ci considéra qu’il était hors de question de garder un pareil individu en ces murs d’autant qu’il avait été établit après enquête que l’homme appartenait aux Kids Pirates.
Lui imposant la peine capitale, l’avis de jugement fut lut par le gradé comme il en était la règle chez les marines.
Stuffy n’aurait pas été très surprit d’entendre que le pirate se soit échappé avec un pareil représentant de la marine : gras, puant, et profitant plus du soleil que de son bureau. Le genre de type qui passait sa vie dans le confort et l’opulence. Il découvrit donc dans le journal le lendemain l’évasion de Logan ce qui le fit presque sourire. Il faut dire que la motivation et le charisme de la marine ne transpirait pas chez ce colonel.
Il écrivit son rapport sur les lieux et surtout l’attitude négligente des forces resté là bas. Il était grand temps que quelqu’un leur remonte les bretelles et ce n’était pas au contre amiral de le faire. De la même façon il écrivit les quelques détails qu’il avait annoté sur Logan. C’était le genre de garçon discret qui gagnait rapidement une grosse prime et sans être aussi dangereux que Chapeau de paille, dieu sait qu’il pouvait devenir très dangereux. C’est ainsi qu’il boucla son dossier et ces notes et alla voir l’entrainement de ces jeunes recrue. La jeune Sawa l’impressionnait malgré le faible rang qu’elle avait et un avenir très prometteur s’annonçait pour elle. Peut être lui ferait il part des observations sur ce jeune homme. Après tout sur ces mers, les rencontre se faisait plus souvent qu’on ne l’imaginait et il valait mieux qu’elle sache s’y prendre avec ce genre d’individus. Charmant de premier abord et terriblement dangereux.

Là, afin de donner du moral aux troupes, il se plia aux même exercices que ces subalternes et les poussa à se dépasser, à devenir meilleurs encore qu’ils ne l’avaient jamais été.

[Je te laisse clôturer le sujet. Désolé pour ce rp très en retard.=)]

[HRPG : T'inquiète pas ;) C'était sympa ce petit rp :)]

J'étais fait comme un rat! Le colonel m'avait attrapé et j'étais mal en point. Les gardes arrivèrent et me menottèrent hélas de chaînes en granit marin ce qui empêchait toute rebellion de ma part. Les brutes me forcèrent à avancer et me guidèrent jusqu'à la prison d'Holiday. La cellule était délabrée et répugnante. Je n'allais tout de même pas séjourner dans ce taudis, enfin je n'espérais pas. Cela arriva... Mais je fus surpris de voir le garde face à ma cellule en train de roupiller. Je ne pouvais rien faire et même si je pouvais trancher ces chaînes, les barreaux étaient eux aussi en granit marin.

La nuit se passa tranquillement. Le surveillant me fixai du regard de peur que je puisse m'évader. C'était mon intention première et je n'allais tout de même pas moisir dans cette cellule pourrie. Je réfléchis à un stratagème. Le gars semblait vide d'esprit et peu malin face à moi. J'interpellai le garde :

" S'il vous plaît, j'aimerais un bouquin pour lire un peu...

- On n'a pas de livre ici...

- Eh bien tant pis. Dans ce cas pourrais-je aller faire mes besoins car depuis mon arrestation je n'ai pas pu aller au cabinet.

- MMH... Je ne suis pas autorisé à vous laisser sortir jeune homme... Mais... Bon... Vous n'allez tout de même pas faire vos besoin dans cette cellule, bredouillai-t-il

- J'en suis capable monsieur! fis-je d'un air assuré

- Bon eh bien, va... soupira-t-il"

Il ouvrit la cellule. Je passai la porte puis il me conduisit jusqu'à l'entrée des toilettes. La technique des WC, ça marche presque tout le temps avec ces gardes niais. Je lui lançai :

" Je ne vais pas pouvoir faire mes besoins avec ces menottes dans le dos. A moins que vous ne préfériez me baisser mon bas. C'est comme vous voulez. "

L'homme ne se fit pas prier deux fois pour m'enlever les menottes. Erreur de débutant. Ce stratagème est si facile à comprendre que les gardes bêtes se font avoir. Je chuchotai :

" Otto Plumes, Stone!"

Le garde à terre je le pris et le cachait dans les toilettes. Je récupérai son uniforme et ses clés. A présent, la nuit était à moi. Je partis en courant une fois sorti de ce trou. Comme à mon habitude je subtilisai un navire et un escargophone pour pouvoir retrouver mon équipage qui devait être perdu en mer sans moi.

Sujet: Re: Une détente mouvementée [Pv Stuffy][Terminé]

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Une détente mouvementée [Pv Stuffy][Terminé]

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