Quand la Mouette rencontre le Goéland [PV Grimdell D. Alastor]
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Sujet: Quand la Mouette rencontre le Goéland [PV Grimdell D. Alastor] Ven 6 Déc - 21:01
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||Je m'excuse déjà pour la longueur, mais je n'ai pas le temps de faire mieux. J'espère que ça te conviendra quand même.||
Sujet: Re: Quand la Mouette rencontre le Goéland [PV Grimdell D. Alastor] Sam 7 Déc - 15:17
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La mer du Shin Sekai est toujours aussi dangereuse même pour un marin aguerri tel que le Contre-Amiral Alastor. Toujours en pleine quête de recrutement pour reformer le terrible équipage des Salopards, son bâtiment a été pris dans une grosse tempête. Il a bien évidemment sauvé le bateau et ses hommes, mais le navire a hélas subit quelques avaries mineur. Cependant afin d’éviter que ces dommages, même minime, deviennent une faiblesse en cas de bataille navale, il décide d’une réparation. L’équipage rejoint donc une île non loin de là, et afin de ne pas être vu pendant le temps nécessaire aux réparations, le navire la contourne afin de se dissimuler derrière elle. Le Contre-Amiral, son second et la moitié des soldats embarquent à bord de barques afin de rallier la terre. Les travaux du Cerbère nécessitent du bois et de la sève afin de le remettre dans un état quasi-neuf. Sacré coïncidence étant donné qu’ils faisaient justement voile pour aller recruter deux Charpentiers-Désosseur. C’est le Lieutenant Heximo, son tireur d’élite, qui reçut l’ordre de rester à bord avec l’autre moitié des hommes. En effet, Alastor considère que son Canonnier-Chef est la meilleure personne pour défendre le navire en cas d’attaque. Car si le bateau ne peut pas bouger, rien n’empêche les canons de faire feu et le Lieutenant reste le numéro un lorsqu’il s’agit de faire mouche avec un boulet. De plus, son second est bien plus utile à ses côtés, car après tout rien ne vaut un habile bretteur lorsqu’il s’agit de trancher quelque chose. Même si ce fameux quelque chose s’avère n’être que du bois.
Lorsque finalement la petite embarcation atteint l’île, tous ses passagers mettent pied à terre et Alastor dispense alors ses ordres. Séparant ses troupes pour couvrir bien plus de terrain, il confie au Lieutenant-Colonel Aubernathy la tête des apprentis bûcheron, tandis qu’il prend lui-même le commandement de ceux assignés à la récolte de la sève. Il forme un dernier groupe de ses soldats les plus aguerris pour que ceux-ci explorent l’île en quête de formes de vie potentiellement dangereuses. Il leur recommande la plus grande prudence et surtout la plus grande discrétion. La plage de leur débarquement fait office de point de rendez-vous et une fois le speech achevé, les groupes se séparent afin d’accomplir leur propre tâche. Durant plusieurs heures, chacun s’affaire à son travail et c’est le groupe du Contre-Amiral qui arrive le premier au point de rencontre avec des seaux remplis à ras bord de suc végétal. Pas loin d’une heure plus tard, c’est au tour du groupe d’Adria de pointer le bout de son nez avec environ trois stère de bois. La journée se poursuit sans que le groupe de recherche n’arrive, donnant suffisamment de temps pour le chargement des fournitures de réparations. Au troisième et dernier retour à terre, il ne reste, sur la plage, plus que le Contre-Amiral, son second et une petite poignée de soldats. Alastor, installé sur un rocher de la plage qui forme presque un trône, commence à perdre patience. Mais alors que son impatience et la décision d’abandonner les hommes se fait sentir, le bruit de pas et des buissons se fait entendre. Se redressant de toute sa taille et le regard sévère, prêt à engueuler purement et simplement ses hommes comme du vulgaire poisson pourri, il se fige.
Sortant des buissons, le groupe ramène quelque chose ou plutôt quelqu’un avec eux. Intrigué le Contre-Amiral saute de son perchoir et s’avance. Il se place devant cette silhouette féminine, étant donné les formes prononcées, ligotée et affublée d’un sac sur la tête. Adria, elle, se lève, rengaine sa lame et vient se placer juste en rentrait de son supérieur pour assister à la scène.
_ Qu’est-ce que c’est que ça Sergent ?
_ On l’a trouvé au sommet de l’île, et je pense que ça va vous plaire.
Interloqué par le sourire satisfait de ses hommes, il ôte le couvre-chef de la prisonnière, et en effet quelle surprise. Ligoté et à genoux devant lui se tient la fameuse chatte voleuse, Nami, la navigatrice de l’équipage des Mugiwara. Alastor est donc debout devant elle, le soleil placé dans son dos créant une ombre menaçante qui englobe la rouquine. Il dégaine son sabre pour placer le plat de la lame sur l’épaule de la jeune femme avec le tranchant à quelques centimètres seulement de sa gorge.
_ Bonjour, si jamais il te venait l’envie de crier à l’aide. Je me ferais un plaisir de te décapiter sur le champ. Compris ?
Dit-il avec un grand sourire et ses yeux perçant braquées sur elle, la fixant avec insistance. Sans sourciller, il s’adresse cette fois-ci à ses hommes.
_ Ainsi donc les Chapeau de Paille sont ici.
_ Oui. Ils ont accosté de l’autre côté de l’île. D’après ce qu’on a pu voir, ils réparent leur navire.
_ Mhm…
Ses yeux toujours fixés sur Nami, le Contre-Amiral réfléchit. Même si la situation est alléchante, son équipage est très loin d’être au complet. Ainsi les attaquer sur le champ ne serait pas la meilleure stratégie à employer, celle-ci comporte un risque d’échec bien trop important. Toutefois, la présence de cet otage peut entrer en sa faveur pour un affrontement prochain.
_ Alors dis-moi Nami des Mugiwara. Qu’est-ce qui m’empêche de te torturer, de te tuer et ensuite de te laisser pourrir au soleil ?
Son sourire devient carnassier et son ton sec et tranchant, autant dire qu’il est très facile de comprendre qu’il est assurément prêt à mettre sa menace à exécution.
Dernière édition par Grimdell D. Alastor le Sam 7 Déc - 19:55, édité 1 fois
Sujet: Re: Quand la Mouette rencontre le Goéland [PV Grimdell D. Alastor] Sam 7 Déc - 18:10
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Sujet: Re: Quand la Mouette rencontre le Goéland [PV Grimdell D. Alastor] Sam 7 Déc - 19:35
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[HRP : Désolé mais là c'était un peu trop gros XD Je ne pouvais pas laisser passer, désolé ^^'']
Contre toute attente, la jeune rouquine se met à ouvrir la bouche, mais hélas pour elle ce qui en sort ne ravi pas du tout Alastor. Alors qu’elle use de son charme pour appâter un de ses hommes, son sourire s’agrandit car visiblement il est en présence d’une joueuse. Il est vrai que certains des soldats n’ont pas vu de femmes depuis un bail. Bon certes il y a toujours le Lieutenant-Colonel, mais à moins de vouloir finir émasculé, mieux vaut s’en abstenir. Le cœur de glace du Contre-Amiral laisse pour le moment faire tandis que le Marine s’avance vers Nami avec des cœurs dans les yeux. Une fois ses mains à quelques centimètres de la jeune femme ligotée, le sabre d’Alastor s’abat à quelques millimètres des doigts du matelot qui fait un bond d’un mètre en arrière. Transpirant de peur en regardant son supérieur avec terreur, il s’excuse en reculant et en espérant surtout que la sentence ne soit pas la mort. Mais étant donné le poisson qu’ils viennent de lui ramener, le Contre-Amiral décide de laisser passer pour cette fois et de ne pas ôter la vie à son subordonné. Terminant de le fusiller du regard, il repose ses yeux, bien plus sympathique, sur Nami avec un sourire étrange sur les lèvres. Il s’avance vers elle, avec calme et élégance.
_ Je suis content que tu souhaites jouer jeune fille. Tu viens de sauver mon après-midi… Et la vie de l’un de mes subordonnés. Pour la peine, tu ne mourras pas aujourd’hui…
Finissant tout juste sa phrase, il lui assène un coup de pied direct dans le menton, dont la force suffit à la faire s’allonger sur le sol. Il place ensuite son pied sur sa gorge et l’écrase doucement pour l’étrangler. Tout en appuyant douloureusement sur sa trachée, il peste sur ses soldats avec rage.
_ À quoi est-ce vous pensez bande de crétins !! Vous comptez la désarmer ou bien !!
Un Marine s’empresse de se présenter à genoux aux côtés de Nami qui commence à manquer d’air sous la botte du Contre-Amiral. Le soldat saisit les bâtons qu’elle tient et ceux à sa ceinture, avant de reculer en les gardant dans ses bras. À cet instant, Alastor relâche finalement le cou de la jeune femme pour que l’air s’y engouffre de nouveau.
_ Bien où en étais-je… Ah oui… Tu sais Nami, tu devrais éviter d’énerver certain type de personne. Ou alors ce genre de personne pourrait très bien aller rendre visite à des personnes que tu aimes. Tel que le vieux Genzô ou tout simplement ta chère sœur Nojiko…
Menace absolument pas dissimulée, après tout l’Amiral Kizaru lui a donné carte blanche et Le Limier n’est pas du genre sympa, surtout lorsqu’il s’agit de faire du mal à un pirate. Adria, son second, toussote avec un petit sourire en coin devant le manège de son supérieur. Celui-ci se retourne vers elle et prend note de son conseil.
_ Vous dites ?... Mhm… Oui, vous avez raison…
Le Contre-Amiral se retourne vers la jeune rouquine, faisant deux, trois pas en arrière pour la laisser se relever sans trop de bobos.
_ Mon second, me fait habilement remarqué une chose. Je n’ai aucun talent pour les menaces dissimulées. On me comprend toujours de travers lorsque j’essaye d’en faire une. Je vais donc être un peu plus claire pour que tu suives ma pensée.
Posant son poing devant sa bouche et fermant les yeux, il se racle la gorge comme le fait un orateur avant de s’exprimer. Cela chose faite, il réouvre les yeux pour les rivés dans ceux de la jeune navigatrice tout en aillant un petit sourire au coin des lèvres.
_ Cher Nami, s’il te venait l’envie, ou l’idée, de t’amuser encore une fois à tester ma patience. Je peux te promettre de me rendre sur le champ à Kokoyashi, ton charmant petit village. Pour ensuite de t’envoyer, via Martin Facteur, la tête fraîchement décapitée de ta sœur et du vieil ami de ta chère Belmer.
Son ton est froid et sec, autant dire que le Contre-Amiral est tout à fait capable de le faire, et il le fera si cela peut lui permettre d’assurément mettre la main sur l’équipage des Mugiwaras. Intérieurement il est relativement content que son passage aux archives de Marineford ait pu lui apporter autant de précieux renseignements. D’ailleurs toujours grâce aux archives, il a pu consulter les rapports de leurs aventures et ainsi tracer un profil psychologique pour chaque membre de l’équipage des Chapeau de Paille. Et en l’occurrence la chère Nami ici présente tient plus que tout à sa petite île natale d’East Blue. Hors rien ne vaut un bon moyen de pression lorsque l’on négocie avec un otage non coopératif.
_ Sachant cela, tiens-tu toujours à jouer rebelles ?
La psychologie a toujours été une pierre angulaire des techniques d’interrogatoires. Sous la torture, un être humain déballera tout, même de fausses informations simplement pour que la douleur s’arrête. Hors avec un mal autre que physique, on se sent acculé et tout de suite on a tendance à vider son sac avec bien plus de convictions. Car à cet instant ce n’est plus notre propre vie qui est en jeu, mais celle de ceux qui nous sont chers et c’est leur bien-être que l’on tient entre les mains. Ainsi donc mieux vaut faire attention à ne pas trop jouer, car les pertes pourrait être terriblement douloureuse, inimaginable même.
Sujet: Re: Quand la Mouette rencontre le Goéland [PV Grimdell D. Alastor]
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