Un nouveau jour se lève sur l'île. Dans la maison de la journaliste, le silence règne. Seul quelques faibles rayons de soleil parviennent à s'infiltrer dans la maison. Le temps passe et peu à peu les rayons de lumière se frayent un chemin jusqu'aux yeux toujours fermés de la femme endormi. Un faible grognement s'échappe de sa gorge avant qu'elle se tourne dos à la lumière. Puis, étant évident qu'elle ne retrouverait plus retrouver le sommeil, Bailey ouvrit ses yeux. Depuis plusieurs jours, beaucoup de gens venaient frapper à sa porte. Tant d'information à donner, tant d'information à gérer. Un soupir plus tard, elle se leva et ouvrit les rideaux. Trop de lumière... Enfin, ce n'est pas le temps de chialer contre la lumière. Il y a du travail à faire. Elle mit une longue robe mauve ornée d'un rose. Ses cheveux étaient restée libres, mais deux petites fleurs rouges étaient accrochées sur sa tête.

Une fois habiller d'un "simple" habit, Bailey était assise à son bureau, sa plume en main. Tant de travail à faire... Quelle plaie ! Elle repensait à ce pirate qui était venu il n'y a pas longtemps. Que voulait-il déjà ? Il voulait savoir quelque chose, mais quoi ? Que lui avait-il demander ? Sa plume restait au-dessus de son livre pendant que la femme cherchait dans ses souvenirs ce que voulait l'homme. Il était un pirate... Barbe-noire ! C'est ça. Il faisait partie de l'équipage de Barbe-Noire. Pourtant, même si elle se souvenait de quel équipage il venait, elle ne se souvenait pas de ce qu'il voulait... Dommage. Peut-être après un verre de whisky elle s'en souviendrait. Mais, au moins, elle se souvenait de ce qu'il avait révélé.

Après un moment dans son bureau, elle entendit de grand coup à sa porte. Un client ? Que voulait-il encore ? Elle entendit encore d'autres coups. Elle soupira et demanda à son seul et unique servant d'ouvrir la porte. Une fois la porte ouverte, les yeux de Bailey se posèrent sur une personne. Une grande personne. Un sourire apparut sur son visage pâle. Qu'allait-il lui demander ? Quelle information recevra-t-elle en retour ? Cette simple idée l'excitait au plus haut point. Ce n'est pas à tous les jours que cet homme rend visite aux gens. Que de grande visite en effet. Elle se leva et se plaça devant son bureau. Son long foulard blanc frôlait presque le sol quand elle marchait.

« Mon cher amiral, jamais je n'aurais jamais pensé vous voir ici. Venez donc vous assoir que je vous serve un verre. »

L'arrivée du grand marine fit un grand plaisir à Bailey. Cela voulait dire que son nom n'était pas complètement oublié de la terre. Elle fit signe à son valet de partir et de garder la porte. Il était un si charmant garçon. Une fois la porte bien fermée, Bailey prit place et lui versa du vin rouge. Quoi de mieux pour recevoir Sakazuki en personne. Une fois bien installer, la journaliste regarda l'homme dans les yeux. Un air sérieux avait remplacé le visage souriant de la femme. Le travail commençait. Ce n'était pas le temps des foleries. Mais, elle ne put s'empêcher d'avoir un sourire en coin lorsqu'il lui dit qu'elle vendait des informations.

« Je vends effectivement des informations, monsieur. Mais, vous saviez, il serait injuste de votre part de ne pas m'en donner en retour. »

La belle brune se leva la tête et regarda dans sa bibliothèque. Tant de nom, mais tous bien ordonnés. Elle étira son bras vers un cahier noir et s'assura du nom de l'équipage. Elle le posa sur la table avec le nom bien visible. En gros caractère, Barbe-Noire y était écrit et juste en dessous le jolly roger était dessiné. Elle le poussa vers le marine avec un grand sourire accrocher aux lèvres de Bailey.

« L'équipage de Barbe-Noire. Est-ce que cet équipage est assez dangereux, monsieur ? »

Mais, avant qu'il ne puisse le toucher ou même s'avancer pour voir, Bailey tira le journal vers elle.

« Mais, comme je vous ai dit, pour chaque chose vendue, il y a un prix. Êtes-vous prêt à payer ? Rassurez-vous, mon prix n'est pas cher en argent. »

La journaliste regarda l'amiral avec un petit sourire. Un échange équivalent. Eh, ça ne se passera pas comme elle le pensait. Avoir des informations par lui allait être difficile. Déjà qu'il n'avait pas l'air très joyeux. Elle n'osa pas l'interrompre. Même si elle n'avait pas tout à fait compris ce qu'il avait dit. La marine se battait pour de justes causes ? Quelle drôle de phrase. Ce n'est pas ce qu'elle avait entendu dire. Ce n'était pas ce qu'elle avait vu. Ce n'est pas ce qu'elle savait. Elle posa les yeux sur son cahier de notes puis les reposa sur l'amiral. La location du redoutable équipage de barbe-noire contre de la monnaie ? Était-ce vraiment avec de l'argent qu'il voulait payer cette information si précieuse ? Ce fut donc au tour de la femme de prendre son verre et de boire un peu. Peu-être que boire lui ferait oublier ce qu'il venait de dire. Mais, malheureusement, elle avait très bien compris ce qu'Akainu lui avait dit.


« Vous savez mon cher, de l'argent ne me sauvera pas si ce dangereux corsaire apprendrait que c'était moi qui vous aie donné de l'information sur son équipage. »


Elle lui fit un sourire poli. Elle savait très bien que cette réponse n'allait pas être appréciée par le commandant en chef. Mais, elle avait une idée en tête. Elle n'était pas suicidaire non plus. Elle tenait à sa vie quand même !


« Vous savez amiral, je ne suis pas assez suicidaire pour aller voir comment est le nouveau monde. Mais, j'entends beaucoup de rumeurs à propos de cette mer. Seriez-vous capable de me parler cette place en détail ? Est-ce là quelque chose que vous pouvez faire, mon cher ? »

L'enfer... Hmm... Elle entend souvent cette rumeur. Mais, très peu sont capables d'en dire autant puisque rares sont ceux qui reviennent. La journaliste prit un crayon et un cahier. Un sourire s'afficha en écrivant ces nouvelles informations. Un nouveau monde se trouvait si près d'elle. Pourtant, il était si différent. Elle se ferait un plaisir d'y allaient pour écrire toutes les informations, mais à quoi lui serviraient ces informations si elle est morte . Voyager avec des grandes personnes serait une bonne idée. Mais, qui choisir ? Les pirates ? Les marines ? Les révolutionnaires ? Où pourquoi pas un corsaire ? Tant de possibilité. Tant de choix. Tant de personnes différentes. Une fois tout noté à une vitesse remarquable, Bailey put voir le visage de l'amiral. Pas très content visiblement. Et il le serait moins s'il savait à quoi elle venait tout juste de penser. La femme déposa sa plume et mit le cahier de coter avant de reprendre ce que Sakazuki Akainu voulait tant.

« Je n'ai pas beaucoup d'informations sur eux. »

Elle fit une courte pause. Et pourquoi ne pas utiliser cette toute nouvelle information. Cela ferait bouger les choses. Elle se permit un petit rire avant de recommencer.

« Mais, je dois dire que vous êtes chanceux. Un homme m'a donné une information qui pourrait faire bouger bien des choses si celle-ci est donnée à la bonne personne. Et je crois que vous êtes en mesure de faire quelque chose. »

La grande brune se leva et prit une carte puis la donna aux marines.

« Voici l'endroit où se trouve l'équipage de Barbe-Noire. Comme vous pouvez voir, l'île n'est pas loin de Sabaody. J'espère que cette information vous plaît. Et n'hésitez pas à m'envoyer plus d'informations sur cet enfer. »

Un sourire satisfait s’afficha sur le visage de la grande dame. Elle regarda l’amiral fumer son cigare en attendant sa réaction. On n’était jamais déçu de faire affaire avec la belle journaliste. Et elle n’était jamais déçue de faire des affaires avec de grandes personnes. Mais, lorsqu’elle vit l’homme s’étouffer, elle se demanda si l’information était trop difficile à digéré pour le pauvre amiral. Ses yeux rouges se baladaient, suivant la fumer qui faisait de drôle de dessins abstrait. Mais, un battement de cils plus tard, la voilà dans les airs avec la main d’Akainu menaçant de faire exploser la tête de la jeune femme. Un espace lui permit de regarder froidement le marine. Celui-ci criait si fort, quelques décorations ont perdues leurs vies. Quelle tristesse. Ses pauvres bols étaient finit ! Qu’est-ce qu’il est rude cette amiral. Mais, le pire, c’est que maintenant ses cheveux sont complétement décoiffé. C’est horrible !

« Qu’un marine débarque chez moi ça va. Que celui-ci trouve mon payement irréaliste ça passe. Qu’il cris dans mes oreilles, je peux survivre. MAIS, QU’IL ME DÉCOIFFE C’EST IMPARDONNABLE. »

Une fois qu’il la reposa, la chère Suzanna croisa les bras. La brune tourna la tête vers la droite et releva son menton boudant le marine sans manières. Sa moue fut encore plus accentuer lorsqu’elle vit son vase blanc et noir en mille morceaux. Elle fronça les sourcils et hurla le nom de son serviteur. Heureusement, ses décorations survécurent à son cri. Le servant arriva sans perdre une seconde et devint aussi pâle qu’un drap en voyant Bailey. À peine arriver, il était repartit avec les débris. La grande dame reprit lentement sa place en soupirant.

« Cette information me vient d’un jeune homme. Il a des cheveux blancs. Un homme bien étrange. Il me semble qu’il se nomme Taizone… Nazario Taizone ! Oh, et je vous charge le prix de ce que vous avez brisé, amiral en chef. »

Bailey commençait à aimer de moins en moins le marine. Elle avait rencontré plusieurs marines dans sa vie. Ils étaient tous différents. Ils se battaient tous pour des raisons différentes. Mais, ce marine lui tombait particulièrement sur les nerfs. Lui et sa justice. N'avait-il que ce mot à la bouche ? Que savait-il de la véritable justice ? Peut-être pourrait-elle poser cette question. Mais, ce serait pour plus tard. Pour l'instant, Bailey regardait Akainu parler, parler et encore parler. Il faudrait qu'il se décide. Allait-il la jetée en prison ou non ? Aller en prison serait très dommage. Plus personne n'aurait accès aux informations que seule la grande journaliste peut avoir. Mais, mourir serait pire. Absolument plus personne ne pourrait récolter des informations. Enfin, jusqu'à ce que quelqu'un d'autre mange le fruit de la vérité. Mais, qui sait combien de temps cela prendrait avant qu'un simple mortel le trouve. Et qui sait s'il saura l'utiliser intelligemment.

« Mon cher amiral, j'ai bien peur que si je perds ma vie, vous ne pourrez plus venir me voir pour aider votre cause, j'en ai bien peur. Mais, c'est vous qui décidez. »

Un des acolytes de l'amiral arriva peu de temps après son appel. Eh bien, l'amiral avait déjà fait son choix, la grande journaliste allait devoir partir un bon moment pour faire un magnifique voyage en prison. Elle allait se lever, mais elle fut un peu surprise lorsqu'il lui dit de se servir. En fin de compte, il n'était pas si idiot. Elle que croyait qu'il faisait partie des brutes qui ne savaient qu'utiliser la force, il semblerait qu'elle s'était trompé. Pourtant, elle pouvait affirmer qu'il manquait de diplomatie. Même certain pirate avait réussi à ne pas attirer la colère de la journaliste et ils étaient censés être de la vermine. Quelle ironie.

Lorsque le marine décida de plonger son regard dans celui de Bailey, elle eut envie d'utiliser son pouvoir contre lui. Étant donnée qu'elle ne l'avait pas fait encore, elle ne pouvait pas être sûre de la vérité. Mais, elle décida de laisser faire. Elle ne voulait tout de même pas attirer les foudres de cet homme. Ce serait idiot.

« Je suis heureuse de vous entendre dire que vous aimez ce que vous avez reçu. Et vous avez bien raison, je suis bien curieuse. J'aimerais bien vous accompagner. Mais, comme vous le savez, je ne suis pas une femme facile et je ne peux me battre. Donc, j'espère que les hommes qui vous accompagnent ont autant de savoir-vivre que de force. De plus, je sais que je ne me trompe pas. Je sais que l'équipage de barbe-noire est là. Comme vous l'avez dit, je suis curieuse. Je veux plus d'informations sur cet homme. Je veux la vérité sur Marshall D. Teach et seul lui sait ce qui se cache dans son coeur. »