Sabaody. Une île bien paisible... Ou presque. Tant de gens s'y trouvent. Homme, femme et enfants. Pirate, Marine, Chasseur de primes, civil. Tant de gens différent. Assise seule dans son bureau, Bailey regarda sa bibliothèque. Tant de gens ont franchi la porte de son bureau. Tant d'information. Un sourire s'afficha paresseusement sur son visage. Peut-être pourrait-elle sortir à l'extérieur. Se joindre aux autres gens dehors. L'air était frais. La vie était paisible... Ou presque. Les enfants couraient partout. Les parents par loin derrière essayaient de les arrêter. La grande journaliste regarda les alentour. Qui allait-elle rencontrer ? À qui allait-elle arracher de force la vérité sur leur vie ?

Sur son chemin, plusieurs personnes s'arrêtèrent pour la saluer. Perte de temps. Elle savait déjà assez de chose sur les civils de l'île. Mais, quelque chose attira son attention. Une conversation. Un dragon céleste... Tiens donc, ce n'est pas tous les jours que Bailey a la chance d'en rencontrer un. Peut-être elle aurait des informations que personne d'autres pourrait lui donner. La simple idée de savoir des choses qu'elle ignorait l'excitait. Une ombrelle à la main, Bailey commença à chercher où elle pourrait trouver ce dragon céleste. Elle allait aussi vite que son kimono lui permettait. Puis, ses yeux tombèrent sur une petite fille. Si elle n'aurait pas su mieux, elle aurait dit qu'elle était une gamine de douze ans qui vient de perdre ses parents. Mais, Bailey sait mieux que quiconque. Sans perdre une minute de plus, elle s'approcha de la petite.

« Madame Sourcream Chiliarch Luciela, quel honneur de vous rencontrer ici. »

La brune fit une révérence puis décida de se présenter. Elle ne voulait pas tomber dans les mauvaises grâces de cette femme dès l'avoir rencontré.

« Suzanna Bailey, pour vous servir très chère. »

Il faut dire Bailey eut de la chance de ne pas mourir d'un coup de balle dans la tête. Mais, que serait la vie sans risque ? Rassurer qu'elle n'allait pas perdre la tête -du moins pour le moment- la journaliste se releva. Elle ferma son ombrelle en évitant tout mouvement brusque. Ces deux gardes du corps avaient l'air de deux fauves, prêts à sauter sur tout ce qui bouge. Sur cette penser, Bailey fut surprise que personne ne soit mort. Mais, vaut mieux laisser l'eau dormir en paix. On ne sait jamais ce qu'il pourrait arriver. Après tout, la femme devant la grande brune n'était rien de moins qu'un dragon céleste. Et son ton le prouvait.

« Ce que je peux vous offrir ? Il suffit de me demander et je peux vous donner la vérité sur l'histoire que vous exigez. »

Dans ses veines, Bailey pouvait ressentir l'adrénaline se propager dans son corps. Ce goût du danger l'excitait toujours autant. Après tout, savoir la vérité peut être bien dangereux. Incapable de retenir ce sentiment envahissant ses sens, la grande brune agrandit son sourire. Elle plongea son regard écarlate sans lumière dans le regard bleu de la petite dame. Elle n'avait pas peur de la mort. Elle n'avait pas peur de la défier du regard, car elle savait que même si elle décidait de l'exécuter, Mme. Suzanna Bailey ne mourrait pas. Elle n'était pas immortelle, mais elle savait que son nom allait rester dans la mémoire des gens pendant des années.

« Je peux vous donner des informations que vous ne savez pas. Je peux exiger le plus lourd des secrets des personnes les plus puissantes. Demandez, et vous recevrez. »

L'air de Luciela pouvait bien être hautain, mais si Bailey avait la chance de ressortir vivante de cette rencontre, alors elle ne dirait rien. Car, un dragon céleste peut renfermer tant de secret. Et même un dragon céleste ne serait capable de s'empêcher de parler si Bailey l'exigeait. Alors, qui a du pouvoir entre les deux femmes ?

Le sourire de la jeune dame ne rassurait pas tout à fait Bailey. Il avait une allure plutôt sadique. Mais, elle ne put s'empêcher de lui renvoyer un sourire. Moins sadique, bien entendue. Mais, avant qu'elle ne puisse répliquer quelque chose qui enragerait le dragon, Bailey entendue un coup de fusil. Tiens donc, d'autres idiots ont décidé de se faire la guerre. Il serait dommage que la balle arrive trop près du dragon. Qui sait ce qu'il pourrait arriver ? Moins d'une seconde plus tard, elle réalisa que le coup de fusil ne provenait pas de simple idiot, mais plutôt d'un garde... Qui visait la pauvre tête de Bailey. Étrangement, la balle ne toucha pas la journaliste. Elle jeta un coup d'oeil rapide vers le tireur avant de remarquer que Luciela avait commencé à renifler la plus grande. Eh bien, elle ne savait pas quel fruit elle avait mangé, mais il était bien utile. La grande brune écouta attentivement Luciela. Ce qui n'était qu'un jeu au tout début avait changé. Elle savait bien que jouer avec le feu pouvait brûler, mais le gout du danger est toujours excitant.

La balle continuait d'avancer dangereusement. Celle-ci commençait même à toucher la tempe de Suzanna. Pourtant, même si Bailey avait la munition à côté de sa tempe, elle restait de glace. Aucune émotion. Aucune peur visible. Il n'y avait rien. Ses yeux rouges cachaient tout. Avec un léger hochement de la tête, elle se releva lentement. Aucun mouvement brusque. Elle ne voulait brusquer les choses, après tout, un claquement de doigt et c'est fini. L'homme s'avançait vers elles, Bailey allait pouvoir commencer. Pauvre homme. De toutes les personnes présentent, Luciela du prendre un pirate. C'était pourtant bien visible. Deux possibilités s'offraient maintenant à Bailey. Mourir par un pirate, ou mourir par un dragon céleste. Sincèrement, aucune des offres était très tentante. Mais, cela vaudrait peut-être la peine.

« Mon cher jeune homme, je suis navré de devoir vous dire que vous avez été choisi pour me dévoiler votre plus grand secret. »

L'homme n'avait pas l'air de comprendre ce qui se passait. Mais, visiblement, il ne semblait pas vouloir que l'on découvre son secret. En moins de temps qu'il faut pour le dire, l'homme sortit son arme. Pauvre homme. N'avait-il pas idée de la personne près de lui ? N'était-ce pas assez visible ? Ah, comme le peuple est ignorant parfois. L'ignorance peut malheureusement vous coutez la vie.

« Mon pauvre homme. L'ignorance est un pêcher, si vous voulez vous repentir, j'ai bien peur qu'il y ait un prix. »

Le sourire de Bailey s'effaça. Son regard sombre plongea dans celui du pirate. Le jeune ignorant était pris au piège, pourtant, il ne le savait pas. Quelle tristesse.

« Alors, jeune ignorant, quel est votre plus grand secret. Je veux la vérité, juste la vérité. »

Le pirate lâcha son arme et il devint aussi droit qu'un piquet. Son esprit était ailleurs. Il était loin. Loin dans ses souvenirs. Son âme était maintenant au plus profond de sa boîte de pandore cherchant son plus grand secret.

Il faut dire que malgré le fait que Bailey était menacé de mort, elle s'amusait bien. Peu importe le nombre de chaînes et de serrure utiliser pour garder le plus grand secret des gens, elle avait les clés. Toutes les clés possibles. Jamais elle ne brisa son contact visuel. Elle n'avait pas envie de recommencer ce qu'elle faisait. C'était du travail prendre possession de la tête d'un individu. Surtout que ce pirate n'avait pas envie de se faire jouer dans le cerveau. Il faut soumettre complètement la personne avant qu'il ne dise quoique ce soit sans résister. Visiblement, ce ne fut pas si compliquer. Ayant l'habitude de prendre des informations avec l'accord des individus, elle crut que prendre le secret de force serait plus compliquer. Finalement, elle s'était trompée.

« Je suis reponsable de la mort de ma femme en l'ayant accuser de plusieurs meutre que j'avais fais. »

Pendant un moment, la grande brune n'était pas sûre si elle devait être surprise. Était-ce vraiment cela son plus lourd secret ? Bien sûre que oui. Elle venait d'utiliser son fruit du démon. Mais, Alors, pourquoi est-ce cela son secret ? Bailey s'attendait à beaucoup mieux. Cet homme était un pirate pour l'amour de Dieu. Pendant un moment, elle pensa au secret que venait de lui révéler le pirate. En fin de compte, il n'était pas le pirate que tout le monde pensait. Lui qui semblait au portrait parfait du pirate mal sain en fait, il était un vrai petit ange à l'Intérieur. Comme c'est mignon. Quelques secondes après avoir dévoilé son secret, le regard du pirate retrouva peu à peu de la vie. Il cligna plusieurs fois, comme s'il venait de se réveiller d'un long sommeil. Il retrouva ses esprits et réalisa ce qu'il venait de se passer. Rouge de colère et de gène de s'être faits avoir, il voulut se jeter sur la belle dame. Mais, il s'arrêta lorsqu'il entendit la conversation de Luciela derrière. Il était figé, les yeux grands et remplis de surprise. Pourtant, il n'était pas le seul surpris. Même le visage de Bailey avait une émotion affichée. Mais, lorsque le garde du corps du dragon plaça devant son maître, Bailey sourit. Cette information était bien mieux que ce qu'elle avait entendu par la bouche de l'étranger.

« Je dois dire que je suis surprise, madame. Mais, contente d'avoir entendu de telle information. J'aimerais bien en savoir plus, mais je ne suis pas folle. Cette information est bien hors d'atteinte. »

Dommage. Très dommage. Elle aurait bien aimé en savoir plus, mais elle allait devoir mettre son mal en patience.

« Cela me ferait un plaisir de travailler pour une dame de Votre Grandeur. Ne vous inquiétez pas, je ne dis pas ces mots pour en savoir plus sur vous. Mais, plutôt car j'aimerais une garantie. En échange de mes informations, je demande à être sous votre protection. Vous avez maintenant vu ce que je peux accomplir. Me tuer vous ferait perdre un atout majeur en question d'information. Tout ce que je demande est d'être placer sous votre protection. Je n'ai besoin d'un seul garde du corps chez moi qui saura empêcher ma tête de tomber. »

Madame Suzanna sentait la peur s'élever autour d'elle. De très faibles murmures se firent entendre. Ah, les rumeurs allaient commencer. Mais, cela en valait la peine. Si elle avait une protection assurée, maintenant elle allait pouvoir commencer à retirer et donner des informations comme elle l'entend sans se préoccuper de la première venue qui lui veut sa tête.

« Mais, si vous le voulez toujours, tuez-moi maintenant et c'est fini. Mais, dans combien de temps trouverez-vous mon fruit du démon ? »

Lorsque la grande Bailey entendit Luciela rire, elle n'était plus sûre si c'était un bon signe. Pourquoi donc riait-elle ? Elle n'avait pourtant rien dit d'hilarant. Ah, les gens sont si étrange parfois. Mais, à quoi devait-elle s'attendre. Ce n'était pas une personne normale après tout. Sourcrea C. Luciela était un dragon céleste. Elle n'était pas une simple personne, elle n'était pas une femme normale. On devait s'en méfier. Plus puissante que des pirates et plus puissante que la marine. Il ne suffirait que de quelques mots de sa part et une île peut disparaître sans laisser de trace. Les pouvoirs d'un dragon céleste sont inimaginables. Plus de deux minutes passèrent. Le seul bruit résonnant dans les rues était le rire de la chère dame devant la journaliste. Quelle serait sa réponse ? Allait-elle accepter l'offre qu'elle lui avait présentée ? Fort probable. Elle pouvait facilement exiger quel travail pour elle sans garantis, mais Bailey sait mieux que quiconque. Cette femme n'est pas à prendre à la légère. Elle a une tête sur les épaules comparer à tant d'ignorant. Luciela ne refuserait pas. La grande brune écouta, sans dire un mot. Elle ne cligna presque pas des yeux. Chaque mot, chaque détail s'était imprimé dans sa tête.

Puis, tout se passa si rapidement. En quelques claquements de doigts, tout était redevenu normal. Bailey n'était plus en danger de mort et deux hommes venant de l'escorte du dragon s'approchèrent. Elle avait bien accepté. Un grand sourire étira les lèvres de la grande journaliste. Quelle joie ! Maintenant qu'elle était sous la protection de Luciela, elle allait pouvoir s'éviter des problèmes avec la marine. Celle-ci pouvait être une vraie plaie de temps à autre. Mais, lorsque la dame lui posa des conditions, elle ne put s'empêcher de faire un sourire encore plus grand. La loyauté, n'est-ce pas comme une laisse que l'on met à un chien ? On permet à son chien de sortir, mais il ne peut pas aller où il le veut. Il doit suivre son maître et l'obéir au doigt et à l'oeil. Mais, ce n'était pas un problème pour Suzanna.

« Vous rendez une femme très heureuse, vous savez, madame. »

Puis, Bailey fit quelque chose qui surprit bien des gens. Elle posa un genou au sol et baissa la tête. La grande journaliste ne regardait jamais le sol. Elle avait toujours la tête bien haute et elle ne s'agenouillait devant personne. Ce sont les autres qui le faisait. Mais, pour cette fois, elle devait faire le contraire. Elle prit la main du dragon puis leva légèrement la tête pour pouvoir voir son visage.

« Ne vous inquiétez pas, madame. Mes secrets seront aussi bien gardés que les vôtres. Mes pouvoirs sont les vôtres et ils ne seront pas utilisé contre vous, sachant que la mort de mon simple moi serait imminente. »

Bailey resta encore un peu au sol et se releva doucement avant de lui tourner le dos. Quelle bonne affaire qu'elle venait de faire. Cette journée devait sûrement être dans ses top cinq.

« J'attends avec impatience notre prochaine rencontre, ma chère dame. Vous ne serez pas déçu. »