 Sujet: Re: Patrouille au pays du roi déchu [PV Sabo] ![Patrouille au pays du roi déchu [PV Sabo] - Page 2 Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mar 6 Oct - 12:14 | |
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Panser ses
plaies
Un flocon de neige virevolta et se nicha au milieu du front de l’officier. La tête encore dirigée vers le ciel, il remit lentement son bras le long de son corps, après s’être sciemment aveuglé temporairement. Le révolutionnaire était toujours en face de lui, il le ressentait grâce à son haki, mais peu lui importait en fait. Son adversaire du jour n’était certainement pas un idiot et il comprendrait bien vite le pourquoi de son geste que l’on qualifierait d’égoïste, il est vrai. Ce dont Francesco allait devoir s’occuper, s’était surtout d’expliquer à ses hommes se qu’il s’était passé, ce qui lui était passé par la tête, en laissant un tel criminel s’enfuir. C’était bien la première fois qu’il faisait une chose pareille, lui-même ne savait plus trop quoi penser. Toute cette haine qui l’avait animée jusqu’à présent s’était surtout dirigée contre les révolutionnaires, qu’il pensait responsables mais il venait de se prendre une rouste, aussi psychologique que physique. Bien entendu, il n’allait pas revoir l’intégralité de ses convictions de justice, mais à l’échelle de notre homme, ce chamboulement était de taille.
Il avait vécu de nombreuses années comme ça et il pensa subitement qu’il était temps qu’il fasse son deuil. La haine des criminels et du crime était une chose mais, visiblement, la vengeance n’était plus d’actualité. Il avait déjà tué son neveu et puisqu’il était seul responsable, il était inutile qu’il supporte encore un plus longtemps le fardeau de la mort de sa famille.
C’était quelque peu étrange d’enterrer une nouvelle fois ces êtres qu’il aimait mais il devait maintenant se consacrer au deuil, au deuil et aussi à la suite de ses projets. Même si aujourd’hui il avait eu la réponse à sa question, il n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Il devait non plus se venger mais bien poursuivre sa lutte, en mémoire des relations privilégies qu’il avait eu. Il fallait maintenant qu’il vise un but plus général, celui d’éradiquer la racaille, but qu’il avait inconsciemment mit de côté des années durant. Le jeune homme tourna les talons en même temps que les subordonnés du Sous-amiral sortirent de leur cachette.
Plus surpris encore que ne l’avait sans doute été Sabo, la première chose qu’ils firent fut de lui demander s’il avait besoin d’un médecin. D’abord silencieux, le marine frotta d’abord son œil avec sa manche pour ensuite palper différents endroits de son corps. Son ennemi n’y avait pas été de main morte, le contraire aurait été une insulte d’ailleurs. Divers hématomes sur son corps, diverses douleurs au thorax, en plus du sang qui restait encore dans sa bouche lui fit penser que ce n’était pas une si mauvaise idée. Alors que le flocon s’était déjà changé en eau sur son front, il leur fit un signe de tête, marquant son approbation. Avant de se remettre en route, il contempla ce qu’il restait de ses épées, éparpillées en morceaux dans la poudreuse. Dans un élan qui ne lui ressemblait pas, il leur demanda d’en ramasser les bouts et de les jeter à l’endroit dédié, lui irait voir le docteur le plus proche. Seul pendant un petit moment, il en profita pour cracher à nouveau du sang, les douleurs se faisant sentir un peu plus durement lorsqu’il marchait.
Il arriva quelque temps plus tard en face des habitations qu’il avait déjà quittées auparavant et trouva bien vite un médecin sur ce royaume des cerisiers où, au règne précédent, il fallait au moins gravir une montagne pour espérer se faire soigner. Le médecin lui ouvrit bien vite la porte et fut quand même un peu déboussolé par le calme apparent que dégageait le personnage alors que les coups qu’il avait reçus étaient d’une intensité peu commune. Alors qu’il se faisait encore soigné, il emprunta le den den mushi trônant sur un bureau et donna rendez-vous à ses hommes où il se trouvait. Bien vite, tous furent réunit dans l’étroite bicoque alors qu’un journaliste passait par là par hasard et fut attiré par la couleur bleue « irradiait » de la fenêtre. D’abord mécontent, Francesco se fit une raison et lui raconta seulement une bribe de ce qui s’était produit, pour qu’on lui fiche la paix. Bandé maintenant proprement, il ne perdit pas plus de temps pour rejoindre son navire et s’enfermer à nouveau dans ses appartements, réticent à s’exprimer librement avec eux, certainement par peur de s’ouvrir et devenir trop proche des marines sous ses ordres.
Sans nouvelles de Sabo, je me permets de clore le RP avec ce dernier post. |
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