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 Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot

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MessageSujet: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptyVen 6 Avr - 19:36

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Don't you wanna sleep my broken darling
Don't you wanna sleep sleep sleep at last
You've got to shallow all your tears my broken darling
Melancholic drinks are good for the dreams.


Debout à la proue de Perséphone, son embarcation, elle visait de la main gauche un navire au pavillon noir qui avait décidé de lui bloquer le chemin. Elle les avait vu venir de loin, et s’était préparée en conséquence, tout en constatant l’étendue des emmerdements que la bataille de Marineford avait provoqué, pour la énième fois. Un peu plus d'un mois s’était déjà écoulé, et si les pirates déjà présents sur Grand Line avaient fait en sorte de garder la tête hors de l’eau ou de continuer à avancer sans trop s’encombrer d’amabilités pour le reste du monde, une nouvelle vague était arrivée, s’ajoutant au bazar ambiant plus ou moins habituel. Alors selon le degré de courage, ça s’en prenait à des équipages plus ou moins importants. Là résidait la farce de Dahlia, avec son petit bateau. Elle avait prévu de se défendre en cas de problème, et s’en sortait.
Aussi, dans le cas qui se présentait à elle, elle n’avait nullement l’intention de faire son impressionnée, et surtout pas quand on s’en prenait à elle sur un domaine qu’elle connaissait. Autour d’elle, la mer d’un bleu grisé glacial, le ciel blanc et bas annonciateur de neige, le vent qui gelait un peu plus tout ce qu’il atteignait. Mais ça faisait partie de ces choses qu’elle ignorait superbement. Emmitouflée dans un manteau noir lui arrivant à mi-cuisse, avec un bonnet qui cachait ses cheveux et une épaisse écharpe enroulée autour de son cou, elle ne portait même pas de gants et tenait son arme à bout de bras sans un seul tremblement.

C’était elle et les autres
Et son viseur
Entre eux.

La détonation retentit d’un coup sec, couvrant le bruit régulier des vagues. Sa formule était simple. Poudre noire, métal, haki. Après, il s’agissait de viser un point de la coque, et de laisser le bateau d’en face couler tout seul. C’était un peu la magie du naufrage, avec des gens qu’elle ne sauvait même pas alors qu’elle reprenait sa route jusqu’à Bulgemore. En toute cruauté.

De toute façon, ses pensées étaient à autre chose, à un petit air qui avait commencé à se former dans sa tête. A des paroles qui entamaient une danse étrange sous ses yeux. Il y avait bien des airs de comptine, mais une du genre cruelle, pour le plaisir de faire pleurer les enfants la nuit, en leur faisant croire n’importe quoi derrière de belles paroles. L’imagination, tout était là-dedans. Peut-être que dans un autre monde, Dahlia écrivait des contes pour enfants, ou qu’elle était psychiatre. Ou les deux en même temps, toujours avec son sourire énigmatique et peu sympathique. Elle aurait été là, à demander aux gamins de dormir, tout en leur suggérant des horreurs derrière un univers onirique tout à fait particulier, fait de monstres cachés sous un lit ou un canapé, avec de grandes dents pleines de sang et des griffes à vous en arracher des frissons. Que des ombres, et des êtres tout gris et tout tristes. Et un peu de couleur, de bleu cadavérique, de cœur mécanique et de folie pour parfaire l’ensemble.
C’était comme ça dans sa tête, alors qu’elle s’inventait toute seule une histoire, pour occuper un peu son esprit. Et pour rester assortie, elle remontait la voile de son petit navire, et se glissait doucement dans un coin abrité, un peu à l’écart, pour ne pas avoir d’ennui. L’île était pleine de marines qui surveillaient le laboratoire de Vegapunk, bien que celui-ci ait explosé de façon absolument mystérieuse un an plutôt. Coïncidence ? Dahlia n’était pas tellement d’accord, mais n’avait jamais eu envie de réfléchir plus au sujet. En fait, elle s’en fichait complètement. La seule chose qui pouvait éventuellement l’intéresser, c’était d’essayer d’étudier l’un des cyborgs créés à partir des animaux de l’île, par pure curiosité.

Sans hésiter, elle s’enfonça dans la neige et se dirigea vers le village en effaçant les traces qu’elle laissait, et en chantonnant doucement cet air, avec l’envie d’écrire un peu. La neige commença à tomber quand elle y parvint, et elle pensa l’espace d’un instant que c’était peut-être ça qui rendait un peu les gens fous. Ceux habitués au froid. Pour le moment, elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de voir une personne normalement constituée venant d’un tel coin. Non, c’était juste des gens plus ou moins étranges, en fait. Au moins, ça occupait et ça nourrissait les ragots. Surtout quand on constatait avec le recul qu’au final, les gens étaient tous plus bêtes les uns que les autres.
Dahlia se rendit de façon absolument mystérieuse au bar, se souvenant seulement de s’être distraitement excusée quand elle avait bousculé doucement un marine. Peut-être l’appel du chaud qui était inscrit dans ses veines, mais elle ne prit pas la peine de disserter à ce sujet, et fonça vers une place libre dans un coin, en retirant son écharpe et son manteau. En dessous, pour s’ajouter à sa tenue habituelle, elle portait un gilet gris qu’elle ouvrit sans le retirer, histoire de cacher ses tatouages et d’avoir la paix. Se contentant d’un vin chaud, elle prit le temps de réfléchir à la chanson qui la taraudait, en observant les autres clients. Son regard se fixa sur une silhouette. Quelque chose de familier. Il y avait eu du changement, mais elle savait qu’elle l’avait déjà vu quelque part. Sans avoir envie de bouger, elle resta là à dévisager le jeune homme, depuis son coin tranquille, avec ses yeux trop bleus légèrement plissés qui lui donnait un air suspicieux.



Don't you wanna sleep don't you wanna sleep
Keep the dream but never scream
Don't you wanna sleep don't you wanna sleep
Stop the dream but never scream.


[Rèf. Musicale here. Haha j'suis pas la meilleure pour débuter un rp, navrée. Tu me dis si t'veux qu'j'allonge. 8D]


Dernière édition par Härkänen Dahlia le Sam 28 Avr - 14:18, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptyVen 6 Avr - 20:14

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Ces yeux... Je les reconnais.


Beaucoup de temps était passé depuis Marinford, Karot se trouvait actuellement sur son bateau, de nouveau. Après 9 mois loin du Ryuujin et de ses amis, il avait enfin retrouvé ceux qui comptaient pour lui. Karot était extrêmement content même si il avait dû quitté Law parce qu'ils devaient chacun partir de leur côté après leur entraînement de malade sur une île dont seule lui et Karot connaissaient désormais l'existence étant donné que l'équipage du père de Karot était mort depuis bien longtemps maintenant. Oui, cela devait bien faire un an et demi et presque deux ans que ce drame s'était produit... Karot avait actuellement 17 ans et il était vraiment proche d'arriver à ses 18 ans pour tout vous dire. Il avait acquis une technique et une puissance toutes deux hors du commun en ces 9 mois d'entraînement. Cela n'avait pas été facile à un seul instant, même pas à la fin malgré la force qu'ils avaient tous les deux engrangés mais il ne pouvait pas se plaindre. Il était pleinement satisfait de cette première année qui s'était écoulée depuis Marinford. Maintenant, il fallait aussi qu'il s'occupe de continuer à s'entraîner avec ses amis et aussi de recruter des personnes pour son équipage, ou tout du moins pour l'accompagner dans son aventure. Il était devenu fort, mais il ne pouvait pas encore faire cavalier seul au vu de son ambition.

L'endroit vers lequel se dirigeait actuellement le jeune homme et ses amis ? Bulgemore. Pourquoi ? Avaient-ils seulement besoin d'une raison ? Ils avaient simplement décidé de se rendre en ces lieux en ce jour, Karot l'avait proposé à ses amis et ils avaient acceptés, voilà la raison si vous tenez absolument à avoir une raison. Après, si il est question de raisons valables... Ce qui était valable pour Karot ne l'était pas forcément pour tout le monde vous savez. Quoi qu'il en soit, inutile de débattre sur le sujet, Karot était actuellement assis sur la rambarde de son bateau lorsqu'un monstre aquatique montra sa tête... Enfin tout son corps d'ailleurs, erreur qu'il n'aurait pas dû faire, ce fut en annonçant joyeusement à ses amis qu'ils allaient manger du poisson aujourd'hui que le jeune homme découpa le poisson d'un geste de son Katana. Le découper en plusieurs tranches j'entends bien, il les récupéra alors au filet, bon, des bouts réussirent à dériver assez loin pour qu'il ne puisse pas les attraper mais il avait de toute façon bien assez péché pour eux tous. Il n'avait même pas fait exprès de sortit son Katana pour être franc, il était tellement habitué dans l'univers hostile dans lequel il avait vécu pendant 9 mois qu'il avait du mal à perdre quelques réflexes. Enfin, la voie des poings aurait été aussi douloureuse de toute manière.

Enfin passons, ils étaient donc en train de manger joyeusement sur le Ryuujin lorsque la terre fit finalement son apparition. Ce n'était pas trop tôt, il était aisé de reconnaître l'île de Bulgemore pour être franc avec vous, en quoi demandez-vous ? N'avez-vous jamais mis les pieds sur cette île ? Eh bien, il serait peut-être temps d'améliorer un peu votre culture, laissez-moi donc faire mes enfants... Bon, Karot devait avouer qu'il ne savait pas énormément de choses sur cette île non plus... Il savait simplement que c'était une île enneigée qui était connue et très réputée pour les mécaniciens qui y vivaient et y travaillaient... Beaucoup appelaient cette île, le Royaume du Futur grâce à la haute technologique qui y régnait, un célèbre Docteur du nom de Vegapunk dont le labo avait été détruit un an plus tôt y était né. D'après ce que le jeune homme savait, cette île était aussi surnommée l'île mécanique et certains pensaient que c'était la même île que l'île Karakuri dont la positon exacte était indéterminée. Enfin... Comme dit précédemment, Karot ne savait pas grand chose de cette île. Mais qu'importe, il accosta son bateau, ses amis décidèrent de rester à l'intérieur de celui-ci tandis que Karot allait en ville. Cela ne le dérangea aucunement, ils lui dirent aussi qu'ils sortiraient peut-être et de ne pas s'inquiéter, il acquiesça avec le sourire.

Karot avait fini par arriver dans un bar après avoir marché un long moment, non je rigole c'était court en fin de compte. Il était super tolérant au froid alors il était simplement vêtu d'un Kimono noir, pas celui qu'il avait hérité de son père mais un autre. Celui qu'il avait hérité de son père était toujours dans un coffre sur son bateau ne vous en faîtes pas, il y faisait très attention, tous comme les deux Katanas qui étaient accrochés à sa ceinture. Enfin bref, il finit par arriver dans un bar où il commanda comme à son habitude, un cola... Et oui, on ne changeait pas les bonnes habitudes mes chers. Pas longtemps après lui était rentrée une jeune femme, rien de bien intéressant me direz-vous mais... Lorsque Karot s'était retournée pour voir cette jeune femme, il avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, bien des années auparavant... Alors qu'il vivait même encore sur les Mers Cardinales. Il y avait une chose qui ne pouvait le tromper, c'était ses yeux ! Il les avaient déjà vu quelque part. Elle regardait aussi vers lui et il se dit que c'était sûrement la jeune femme qui était passée sur son île bien des années auparavant, à l'époque où tout allait encore bien... Il avait appris qu'elle était devenue Pirate grâce à un Wanted mais il ne pensait pas la revoir un jour. Il s'approcha alors d'elle en la regardant toujours fixement droit dans les yeux et avec son sourire qui n'avait pas changé, peu importe le nombre d'années qui avaient passé. Il finit par arriver en face d'elle et là se fut l'évidence.


"Ces yeux... Je les reconnais. C'est toi Dahlia ? Tu te souviens de moi ? Karot Ryuu. Qu'es-tu devenue depuis le temps ?"
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptyVen 6 Avr - 23:35

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On dit que je suis né le jour le plus froid du monde
On dit que je suis né avec le coeur gelé
On dirait même qu'on m'a porté à bout de ventre,
En haut de la colline qui surplombe la ville...Et ses clochers.


Suivant le fil de sa pensée, Dahlia laissait la mélodie prendre un peu plus de place, grandir comme l'univers dans un coin de sa tête. Très vite, trop vite pour être saisi, des ombres naissaient, le froid s'installait partout. Son monde prenait des teintes de plus en plus précises, autant que ses contours. Elle réfléchissait à toute allure pour mettre en place l'histoire bizarre d'êtres un peu fous. Et affreusement humains. Et sa chanson ne commençait même pas par le début de l'histoire, illogique. Décidant d'y remédier d'un coup de crayon mental, elle entreprit de reprendre la chose dans son ensemble, afin de créer une situation initiale apportant de la clarté sur les éléments sordides tout droit sortis de son imagination.
Au risque de paraître parfaitement incongrue, c'était sa méthode pour penser. Elle faisait certes plusieurs choses en même temps, mais un rythme s'imprimait, et elle était forcée de se concentrer un peu plus. Pas que le reste du monde ne l'intéressait pas, mais... Il y avait un énorme paradoxe, dont l'origine résidait très probablement dans la tendance de la jeune femme à voir les gens comme des objets. Elle ne s'en était jamais tellement caché, et n'avait aucunement l'intention d'abandonner cette mauvaise habitude. C'était pourquoi, en mélangeant un peu tout dans un désordre qu'elle seule pouvait comprendre, que Dahlia observait le jeune homme blond avec intensité certes, mais une intensité digne d'un scientifique fou, dans le genre froid et qui manquait quelque peu d'humanité. Ce n'était pas parce qu'elle comprenait comment fonctionnait les gens, plutôt parce qu'elle le saisissait un peu trop vite à son goût, alors elle se bridait.

Deux katanas et des cheveux blonds. Un air de bienheureux, aussi. Et malheur, le voilà qui s'approchait. Aucune expression particulière ne vint illustrer sa pensée, mais elle se sentit coincée, son petit plan d'observation ruiné. L'objet d'étude n'était vraiment censé s'approcher ainsi, c'était exactement le genre de situation qui faussait les résultats. Mais tant pis, il fallait faire avec. Surtout si il la fixait de cette manière, droit dans les yeux. En réponse, ses yeux se plissèrent très légèrement, tandis qu'elle se composait une expression résolument neutre. Léger sourire, air calme, toujours ce regard étrange et manquant peut-être de chaleur, avec l'impression de voir l'invisible. Comme disait si bien le grand Buckley, "la politesse est la première arme en ce monde", et Dahlia avait l'intention de le mettre en application.


- ... Bien sûr que je me souviens. T'étais le chouchou, non?

Elle aurait pu prendre un air narquois que ça n'aurait surpris personne. Mais elle prit soin de conserver son air faussement aimable, alors qu'elle répondait poliment certes, mais en prenant un malin plaisir à jouer sur les mots.

- ... Comment je vais... Ce soir, ce sera... Un secret. On ne t'a pas laissé lire le journal, ou bien?

Engageant un nouvel angle d'attaque, elle s'adapta à la nouvelle situation sans se plaindre, et laissa à sa pensée courbe le soin de trouver les bonnes idées.
Mais elle ne mentait pas, pour sûr. Neuf ans plutôt, alors qu'elle avait quitté Laurence, elle avait erré un peu avant d'atterrir chez Barnaby, l'homme qui lui avait tout appris. Au fil de son errance, elle avait débarqué là, sur l'île de Ryuu, pour refaire un plein de provisions. Le bon caractère de ses habitants l'avait quelque peu déstabilisé, malgré ses propres années passées chez Laurence. Elle avait encore du mal à saisir l'idée qu'on puisse se montrer vraiment accueillant partout, alors même qu'elle était totalement sur la défensive et agissait comme un animal sauvage.
Peut-être aussi que ça l'avait fait tiquer, quand elle avait croisé ce gamin. Il avait l'air vraiment aimé de tous. En y repensant, elle sentait une sale pulsion surgir, du genre qu'on appelait communément jalousie. Surtout quand elle constata combien il avait l'air heureux avec son père. Cette idée même la déconcentra, et sa grande écharpe, posée sur ses genoux, tomba au sol brutalement. Il fallait se calmer, repenser à la chanson et faire fonctionner un peu la machine à cauchemars pour rester maître d'elle-même. Elle se sentait un peu en danger, mais sans aucun moyen d'échapper à cette situation, puisqu'elle était entrée dans le jeu de politesse.

Dahlia parvint à prendre un peu de recul sur la perturbation, le tout se passant en quelques secondes, et se dit qu'il n'y avait pas d'autre bonne option. Alors elle avait décidé de provoquer tout en douceur, en se composant un air plus malicieux afin de donner le change plus facilement. Elle n'allait rien dire de trop sur elle, juste le strict minimum. Mais toute perche tendue serait attrapée dans la seconde.


- ... Alors t'as décidé de suivre la voie de tes parents, hein? Amusant. Bravo, t'as même réussi à te faire un équipage, si j'ai bien suivi ce que bavent les journalistes. Mais dis-moi, tu t'en sors comment? Actuellement, je veux dire.

D'abord bien assise, elle s'avança un peu et pris appui sur la table, en calant son menton dans sa main gauche. De la main droite, elle jouait avec sa tasse, de laquelle s'élevait une fumée et des odeurs mêlant cannelle, vin et citron. Quelque chose d'aigre-doux, qui n'était agréable que bien préparé. Qui n'était vraiment buvable que si le vin choisit est de bonne qualité, et là, c'était au petit bonheur la chance. Un peu comme lorsqu'on osait l'aborder elle, avec ses humeurs et ses idées étranges.

Elle attendait juste qu'il vienne.
Elle voulait juste observer un peu.
Observer ce gars qui avait gardé le même esprit que neuf ans auparavant.
Parce qu'elle ne comprenait pas tout.
Partce qu'elle enviait un peu, quand même.



Là haut vivait dans une drôle de maison, une sage femme dite folle par tous les habitants.
Alors qu'elle passait son temps à réparer les gens; les perdus, les cassés, avec ou sans papier.



[Rèf. musicale here.]
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptySam 7 Avr - 23:10

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Tu n'as vraiment pas changé.


Beaucoup de choses changent avec le temps vous savez ? Mais il y avait aussi énormément de choses qui ne changeaient pas. Qui restaient immuables comme certains se plaisaient à le dire. Le jeune homme faisait parti de ces choses bien qu'il était bel et bien un humain, une personne et non une chose. Peu importe, il faisait parti du manège de la vie et n'était qu'un objet parmi tant d'autres. Un astre parmi tous les autres astres qui brillaient avec plus ou moins de vigueur. Ce qui permettait le plus à Karot de briller était le souvenir des personnes qu'il avait perdu et le désir de ne plus jamais perdre qui que ce soit. Maintenant qu'il s'était entraîné avec Law, il sentait qu'il était prêt pour protéger ceux qui comptaient pour lui, beaucoup mieux qu'il n'aurait pu le faire avant. Il n'avait pas encore pu être sérieux depuis qu'il avait fini cet entraînement avec Law d'ailleurs. Vous me direz, il n'avait rencontré que des non gradés de la Marine et quelques monstres insignifiants ainsi que des brigands. Vous savez ? Le même type de brigands qui regardaient avec un peu trop d'intérêt la jeune demoiselle en face de qui le jeune homme s'apprêtait à aller. On appelait aussi ça des déchets humains lorsqu'on voulait être polis et montrer qu'on avait un peu de vocabulaire, mais bon ils ne méritaient pas la politesse vous savez ?

Comme déjà dit précédemment, Karot faisait parti de ces gens qui ne changeaient pas mais qui évoluaient perpétuellement... Oui, quoi qu'il advienne, il devenait meilleur dans bien des domaines. Sa nature ne changeait cependant pas et c'était sûrement en cela qu'on pouvait dire que le jeune homme était quelqu'un de vrai, Dahlia aussi était quelqu'un de vrai bien qu'il était assez compliqué de complètement saisir sa personnalité pour être franc avec vous. Le jeune homme se souvenait parfaitement d'elle, il l'avait quelque peu observé quand elle était passée sur son île enfin... C'était plutôt elle qui l'avait observé de base, alors il lui avait rendu la pareille dans un certain sens. Enfin bref, il était vrai qu'à cette époque le jeune homme pouvait sembler être le chouchou de son village et ce n'était pas très loin de la vérité en réalité puisqu'il était considéré comme l'ange du village. Est-ce que cela était une provocation de la part de Dahlia à son encontre ? Il n'en savait rien et il s'en fichait pas mal en fin de compte, cela le fit même plus rire qu'autre chose en y repensant. C'était un rire assez soft je vous rassure, pas le genre de gros rires qui faisaient peur lorsqu'on les entendait tellement ils étaient sonores. Peut-être pouvait-on simplement parler de rire normal ou peut-être de rire d'ange dans un sens..


"C'est vrai que cela aurait pu y ressembler. C'était la belle époque tout ça."

Karot ne put s'empêcher de se dire que la jeune femme qu'était Dahlia restait toujours égale à elle-même peu importe les situations. Enfin, c'était en tout cas ce qu'il apparaissait pour le moment. Le visage de neutre de la jeune demoiselle n'était pas sans rappeler celui que Karot avait vu 9 ans plus tôt... Un visage neutre et surtout... Un regard affreusement calme, observateur qui ne laissait aucun accès à ses pensées. C'était assez effrayant pour une personne comme le jeune homme qui avait l'habitude de pouvoir voir beaucoup de choses dans les yeux des personnes avec qui il conversait mais bon... Il avait appris que beaucoup de choses étaient effrayantes en ce monde, enfin... Pas effrayantes dans le sens qui provoquaient la peur hein, je ne veux pas qu'il y ait une quelconque confusion... C'était surtout un grand étonnement, ou un plus haut que cela, peut-être aux alentours du niveau du choc ou même un peu au-dessus vous voyez ? Karot ne connaissait pas de mots pour qualifier cela donc il préférait utiliser le mot effrayer par simple abus de langage. Enfin bref, elle était toujours là à envoyer des petits pics discrets cette sacrée jeune femme. Cela faisait toujours autant sourire le jeune homme d'ailleurs. Il mit une simple seconde à comprendre ce que la jeune Dahlia venait de lui dire, il n'était pas trop long à la détente, heureusement d'ailleurs.

"Tout dépend quelle partie du journal ? Si c'est par rapport aux dernières nouvelles à ton propos, si."

Karot ne provoquait aucunement contrairement à son interlocutrice mais peut-être que son attitude l'énerverait. Après tout, elle tentait de lui faire quelque chose et il n'y arriverait de toute évidence pas, enfin pas sans s'acharner un long moment car... Rien ne pouvait faire disparaître du visage de Karot son sourire, à part quelques petites choses mais il y avait peu de chances qu'elle les fasse. Il ne valait d'ailleurs mieux pas pour sa propre sécurité si vous voulez tout savoir mais passons ce sujet peu intéressant. Ah tiens ! Dahlia semblait en état de faiblesse soudaine, pourquoi ? Son écharpe venait de lui échapper et ça pouvait se lire dans son regard pourtant si calme, enfin... Ce fut très rapide, tellement que le jeune homme eu presque l'impression d'avoir été pris dans une illusion. Elle était repassée à l'attaque apparemment, elle lui parlait désormais de ses parents hein ? Bien entendu qu'il avait choisi de suivre leur voie puisqu'il était dans le bain depuis qu'il était tout petit et qu'il avait toujours apprécié cette voie. Quant à sa situation actuelle ? Eh bien, on pouvait dire qu'il ne se débrouillait pas trop mal actuellement mais... Pourquoi en dire trop sur lui alors que la jeune femme tentait de garder un voile de mystère sur elle ? Autant faire de même non ? Ce serait infiniment plus drôle et plus intéressant.

"Plutôt bien pour ma part. Comme le disent si justement les journaux, j'ai rassemblé quelques Pirates compétents autour de moi. Et de fait, je ne pouvais que suivre la voie de mes parents, c'était la seule qui m'intéressait. Quoi qu'il en soit, je vois que tu n'as pas changé en 9 ans, à quelques exceptions près. Toujours aussi solitaire qu'auparavant ? J'ai appris que tu utilisais des armes à feu maintenant, non ? Les informations circulent vraiment vite sur les mers."
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptyDim 8 Avr - 20:21

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Comme elle m'a installé sur la table de la cuisine j'ai cru un instant qu'elle voulait me dévorer.
Me prendrait-elle pour une poulet grillé, que l'on aurait oublié de tuer ?


Jouer la comédie était tout un art, et il fallait des années de pratique pour en manier convenablement les ficelles. Il fallait d'abord comprendre comment on fonctionnait, pour trouver les trucs et les autres choses qui nous transportaient.Ensuite, ces transports devaient être parfaitement compris et assimilés, pour finalement les maîtriser. Mais pour ce faire, il était nécessaire d'observer les autres, d'essayer de saisir la moindre subtilité, de comprendre tous les détails. Car il y avait le Soi et l'Autre; le Soi croyant que l'autre était comme un miroir, alors que c'était totalement faux. C'était donc grâce à une longue et soigneuse observation du genre humain, associée à une réflexion intense et quasi-permanente, que l'on pouvait saisir de grands constats.
Le premier concernait le panel à disposition, alors même que notre Soi ne s'en rendait pas compte, perdu dans tout son Ego. Ne considérant qu'une seule option, il devait faire un effort trop grand pour sortir de lui-même et prendre la peine de regarder ailleurs. Pour ce faire, il avait besoin d'être poussé dehors avec violence, pour sortir de l'ignorance et accepter entièrement combien les options s'offrant à lui étaient nombreuses. Les ayant ainsi vu et compris, il y avait moyen de les mettre à profit.
Cependant, ce n'était pas la seule réponse à ces exercices, et le second constat découlait naturellement du second, pour peu que l'observation ait été assidue. Et il tombait à la manière d'une guillotine au cou d'un condamné, avec force et efficacité. Si le Soi pensait que l'Autre était un miroir, c'était parce que cette action de miroir s'avérait réelle, mais pas au sens où l'on pouvait l'entendre. En effet, deux êtres se reconnaissaient et s'entendaient dans une relation donnée selon ces actions de miroir. De fait, l'Autre n'était pas le seul. Le Soi aussi réfléchissait les actions de l'Autre, considérant ainsi qu'il y avait d'autres Soi autour de lui. Conscient de ceci, la manipulation la plus vicieuse que le genre humain ait donné pouvait être mise en oeuvre.

Les principes même de la comédie ayant été jetés à la face du monde sans un semblant de délicatesse, même un faux, les gestes, actions et paroles de Dahlia étaient clairement compréhensibles. Mais en ce monde, peu de personnes possédaient une telle clairvoyance, et bien qu'elle ne sous-estimait les capacités de Ryuu, elle était à mille lieux de le surestimer. Mais elle n'abandonnait pas l'idée de le décortiquer un coup, pour voir ce qu'il avait dans le ventre. Ce fut la raison principale qui l'empêcha de réagir brutalement à ses paroles. Le bon temps, ça oui. Elle voulait y retourner, des fois, elle. Dans son propre bon temps. Dans la neige avec sa mère, ou dans la serre de son père. Mais c'était trop tard, et elle n'avait rien pu faire. Alors elle restait là à envier les autres sans vraie bonne raison. Si elle possédait un esprit acéré, elle pouvait aussi se montrer d'une stupidité profondément humaine. Son point fort résidait dans sa conscience d'un tel fait, et ça s'arrêtait là.


- Les armes à feu, oui... Si tu le réduis à ça, j't'en accorde la liberté. Mais l'information est un pouvoir incomparable.

Ou une manière parfaitement détournée et typiquement Härkänienne d'aborder les choses. Avec une dose de sarcasme en plus, ironie à savoir saisir tant elle pouvait être d'une délicatesse parfaitement imperceptible. C'était la chose qui faisait qu'on ne comprenait pas Dahlia, et qu'on l'accusait de mensonges alors qu'elle voyait simplement de multiples façons d'annoncer les choses, et que c'était bien plus divertissant de dire en jouant à cache-cache avec le sens des mots et l'esprit de l'autre.
Elle se pencha et ramassa son écharpe, pour la poser sur ses genoux après l'avoir un peu secoué. Attirée à nouveau par sa boisson, elle s'en saisit et but quelques gorgées silencieusement. Pour autant, son regard restait relevé, mais pas dans la direction de son interlocuteur. Non, elle observait autre chose, derrière. Elle surveillait. Une bande de pauvres types, de son point de vue, qui n'arrêtait pas de la fixer depuis tout à l'heure, en s'échangeant à l'oreille quelques mots. Depuis le début, elle avait entreprit une mise en scène afin de leur faire croire qu'elle ne les avait pas vu, pour mieux les jauger du regard.

Brusquement, elle se leva, et passa vivement devant Ryuu, en lui signalant de sa main gauche qu'il devait attendre un instant. Qu'elle avait quelques petites affaires à régler. Se dirigeant promptement vers les hommes, qui eurent l'air surpris du naïf prit de vitesse, elle s'appuya d'un coude sur le bar, dans une attitude nonchalante, et posa sa main libre sur l'épaule de l'un d'eux. Les autres se rapprochèrent, sans que l'on sache pourquoi. On ne pouvait entendre ce qui se disait, et elle laissa sa main glisser lentement vers le bas. Alors même qu'elle adoptait les mêmes gestes et expressions qu'eux, elle avait trouvé un moyen de les subjuguer certes, mais d'une manière bien étrange, et certainement désagréable.
En un instant les hommes blêmirent, et un sourire léger s'afficha sur le visage de Dahlia, qui prit l'air le plus charmant du monde et s'en retourna à sa place avec un air tout à fait satisfait. Elle consomma le reste de sa boisson d'un trait, revêtit ses couches de vêtements et s'enveloppa dans son écharpe.


- Amène-toi. La connerie, c'est contagieux.

Toujours animée de cette étrange vivacité, elle fila dehors, et un frisson la parcourut lorsqu'elle ressentit le froid. Ce n'était pas bien grave. Pour le supporter facilement, il suffisait d'éviter de se contracter pour greloter. Ainsi, la chaleur émanait plus facilement du corps, et le froid paraissait moins intense.
Elle lâcha un petit ricanement, une fois dehors, alors que l'air lui piquait les joues et les rendait plus roses. Sans mettre ses gants, elle fouilla dans les poches de ses pantalons, tout en marchant dans la neige, et en sortit deux porte-feuilles. Les ouvrant, elle entreprit d'en vérifier le contenu. Les papiers iraient voir du pays, de même que le contenant, mais l'argent serait pour sa pomme. Se servant allègrement, elle se retourna d'un geste brusque.


- Bien. J'ai de quoi refaire des provisions. Aide-moi à porter les sacs.

Après avoir fourré l'argent dans ses poches, elle jeta un premier porte-feuille à gauche, au hasard, sans même regarder où il allait. Plus loin, elle jeta le second à droite de la même manière. D'une pierre de coups, elle avait eu la paix et de l'argent sans se fouler.


Elle me découpait la peau de la poitrine. Ses grands ciseaux crantés plantés entre mes os,
Elle a glissé une horloge dans mes débris glacés en lieux et place de mon petit coeur gelé.



[Rèf. musicale inchangée, here.]
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptyDim 8 Avr - 21:45

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Perso, j'aimerais pas être à leur place.


Lorsque le jeune homme était un enfant, il ne savait pas qu'un jour il aurait des responsabilités et tout ça. Qu'il ne pourrait pas toujours rester dans son simple état d'enfant. Qu'il ne pourrait pas indéfiniment croire que son propre monde était le vrai monde. Oui, les enfants étaient ainsi, ils n'avaient pas la capacité d'entrer dans un monde qui était différent du leur. Ils étaient bloqués dans leur propre monde sans aucune science des points de vue. Un enfant ne savait même pas ce qu'était Autrui en réalité, la prise de conscience de toutes ces choses... Il ne l'avait que lorsqu'il commençait à devenir adulte et à pouvoir avoir un réel dialogue avec les gens. Lorsqu'un dialogue avait lieu, les deux individus pouvaient alors entrer dans un monde où aucun n'avait le pouvoir, le monde n'appartenait à personne si ce n'était aux deux êtres en présence. Dans ce monde, chacun des deux êtres concernés pouvaient saisir les pensées de l'autre, ou même découvrir des choses sur lui-même. Ce n'était vraiment pas possible pour un effet vous en conviendrez, c'était encore moins possible pour un enfant de ressentir ensuite le manque de ce même Autrui et si il restait proche, la menace qui émanait de lui. L'enfant était bien trop innocent pour cela n'est-ce pas alors... Pourquoi Karot avait toujours eu conscience que son monde n'était pas le monde extérieur, pourquoi avait-il toujours eu cette science des points de vues si propres aux adultes... Pourtant il avait connu l'enfance lui aussi, il ne comprenait pas vraiment en fin de compte mais... Soyons francs, il ne se posait pas non plus la question, la réponse pour lui était évidente et parfaitement simpliste d'apparence, bien que très compliquée dans le fond, comme Karot en gros. Cette réponse ? Vous le saurez peut-être un jour qui sait, peut-être, ou peut-être pas...

Enfin... Si il y avait une chose qui était bien connue de tous ceux qui connaissaient le jeune homme qu'était Karot, c'était que celui-ci n'était pas normal. Depuis sa naissance certains vous diront... Mais peu importe depuis quand était-ce le cas, le jeune homme assumait parfaitement son anormalité... Et puis, qu'est-ce que ça voulait dire être normal quand on savait que tout le monde était différent. Cela voulait-il dire vivre comme tous citoyens ? Se laisser oppresser par les pouvoirs supérieurs, se taire face aux autorités même quand elles étaient en tort, accepter l'exécution d'innocents simplement pour l'exemple... Tout cela, n'était-ce pas simplement être lâche et s'enfermer dans une fausse normalité afin de fuir la vraie vie ? Enfin... Le jeune homme ne savait pas vraiment ce qu'était la normalité mais, si il s'avérait que c'était bel et bien cela, il était prêt à être anormal jusqu'à sa mort, qu'il meurt exécuté ou qu'il meurt de vieillesse peu importe. Il n'accepterait jamais ni la banalité ni la routine, ni rien qui y ressemblait. Sinon, à quoi servait de vivre ? Si c'était pour simplement vivre comme tout le monde en attendant de mourir ? Quel était l'intérêt hein ? Il valait mieux ne pas naître, déjà qu'on vivait pour mourir... C'était peut-être pour cela que le jeune homme avait choisi la voie de la piraterie, et qu'il était un pirate différent des autres en plus de cela.

Comme souvent, les phrases de la jeune femme qu'était Dahlia étaient assez énigmatiques mais pas si bizarres que certains semblaient le croire. Il suffisait juste de ne pas s'arrêter au fait que la réponse ne soit pas directement claire et réfléchir quelques secondes pour trouver ce qu'elle voulait en fait dire. Mais bon, ce n'était pas donné à tout le monde de comprendre cela... Si le jeune homme avait réussi à le comprendre c'était pour une seule et unique raison. Il n'aimait pas ne pas comprendre ce qu'on lui disait, enfin... C'était pas vraiment ne pas aimer, c'était surtout que sa curiosité le poussait à chercher les sens cachés qu'il pourrait y avoir derrière certains mots, surtout quand son instinct lui disait qu'il y avait un sens caché et qu'il ne devait pas s'arrêter au sens premier, ce qui arrivait relativement souvent quand il y avait un sens caché. L'ironie et le sarcasme qui étaient tous deux présents dans la phrase de Dahlia ? Bien sûr que le jeune homme qu'était Karot les avait perçu mais ça ne le touchait pas plus que cela, c'était même plutôt drôle et intéressant. C'était assez étrange mais il aimait bien Dahlia, pourquoi ? Eh bien, elle n'était pas comme tous les autres et le jeune homme aimait bien ce qui sortait des normes comme vous devez l'avoir compris grâce à ce qui a été dit précédemment, non ?

La jeune demoiselle semblait d'ailleurs regarder Karot mais était-ce vraiment lui qu'elle regardait ? Le jeune homme avait quelque doute à ce sujet, il avait plutôt l'impression qu'elle était en train d'observer les hommes dont je vous avais parlé tout à l'heure et... Il sentait aussi que ça allait chauffer pour leur matricule comme on disait. Comment il pouvait dire tout cela, l'instinct tout simplement et puis... Il connaissait un peu le caractère de Dahlia, son regard calme et observateur était le meilleur révélateur d'une partie de sa personne en réalité. Oui, il était impossible d'y lire quelconque pensées, mais il était possible d'en déduire une partie de son caractère. Bon, ce n'était pas vraiment simple, pas simple du tout d'ailleurs mais tant que cela n'était pas impossible, le jeu en valait la chandelle. Et pour le coup, il s'avérait que le jeune homme avait bel et bien raison étant donné que la jeune Dahlia se releva brusquement de sa chaise et se dirigea vers le groupe d'hommes en question. Très vive dans ses gestes, cela en était presque étonnant d'ailleurs. Elle leur dit quelque chose et fit quelques gestes que le jeune homme ne préférait même pas savoir ni pour l'un ni pour l'autre. Une chose était sûre, il n'aurait pas aimé être à leur place pour le coup, surtout que c'était pas mal la honte qu'ils venaient de se taper là.

Ah bon, la connerie c'était contagieux ? C'était en tout cas ce que lui avait dit la jeune femme. Mais ce n'était pas ça qui était important à retenir, le plus important à retenir c'était la partie où elle lui disait de venir et qu'ils allaient se barrer d'ici. On aurait presque dit sa grande sœur qui lui intimait un ordre, à la différence près qu'il accepta avec le sourire. De fait, le jeune ressemblait à un âge et il l'air d'être faible aux premiers abords alors... Les hommes le regardèrent lui avec insistance. Il les ignora tout simplement. Lorsque Dahlia et lui-même sortirent du bar, elle fouilla les porte-feuilles qu'elle venait de voler et prit l'argent avant de les jeter sur les côtés. Elle voulait qu'il l'aide à porter ses sacs, il s'exécuterait dès qu'il en y aurait déjà. Mais pour le moment ils marchaient tous deux, elle faisait le plein de provisions et le jeune homme l'aidait à porter ses sacs. Discussion ? Non c'était plutôt calme pour le moment. Karot sentait qu'ils étaient suivis depuis tout à l'heure, sûrement un des nazes du Bar. Alors qu'ils passaient dans un petit coin qui avait l'air d'être assez mal famé, chemin oblige pour continuer leur traversée de la ville, l'homme se décida à foncer sur Karot avec un couteau pour tenter... Tenter quoi en fait ? Le jeune homme avait les sacs dans les mains mais qu'importe, alors que la lame de l'homme était à centimètres de lui, Karot lui mit un coup de pied retourné éclair surpuissant qui eut pour effet de le faire traverser une bonne partie de la ville jusqu'à s'enfoncer dans un mur. Karot regarda alors dans sa direction avec un sourire.


"Gomen ! Ah mais il ne peut plus m'entendre d'où il est. Bon tant pis, on continue Dahlia ? Tu comptes acheter beaucoup de provisions comme ça ? Tu manges drôlement dis-donc. Enfin, quand on se dépense autant que toi tu me diras. Je peux savoir ce qu'il s'est passé avec cet homme qui a essayé de me tuer ou tu préfères garder un voile de mystère comme toujours depuis 9 ans ?"
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptyLun 9 Avr - 16:46

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Oh Madeleine qui aimait tant ,
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant..
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Dahlia passait d'un magasin à un autre, faisant sa liste de courses de mémoire. Elle devait faire attention aux aliments qu'elle prenait, et aux quantités, en suivant les principes de base du voyage en mer et des problèmes qu'il pouvait poser.
Tout d'abord, le choix des aliments. Il fallait favoriser les vitamines, tout en gardant une certaine variété, afin d'avoir le plus de possibilités de préparation par la suite. En effet, la cause principale de maladie sur un bateau concernait les carences, le corps ne pouvant synthétiser les vitamines nécessaires en quantité suffisante. De plus, les effets des différentes vitamines étaient variables, et de mauvaises connaissances dans ce domaine pouvaient également amener à des maladies. C'était la raison pour laquelle le cuisinier était très important sur un navire. Mais Dahlia voyageant seule, c'était avant qu'elle ne parte de chez son mentor qu'il lui avait donné des tuyaux, histoire qu'elle ne meurt pas bêtement en mer.
Elle se dirigea donc en premier vers un magasin fournissant des fruits et des légumes, afin d'aller y faire son choix. Pour des soucis de conservation, elle devait soit les garder au frais, soit les mettre en saumure, et ayant de quoi faire les deux, elle dépensa une partie de ce qui était désormais son argent pour faire un bon plein. Elle considérait avec attention la qualité de chaque produit qu'elle choisissait, et prenait un peu le temps de faire le tour des étalages, d'observer, de sentir aussi un peu, de toucher. Finalement, son choix se portait comme ça, sur tel ou tel aliment. Toujours une quantité pour tenir trois semaines, sachant qu'elle prenait garde à ne faire aucun gâchis - parce que ça l'insupportait et que c'était une très mauvaise idée, en mer -, et n'hésitait pas à réduire un peu ses portions quand le trajet d'une île à l'autre prenait plus de temps que prévu, pour une raison quelconque.
Sa direction suivante concerna la viande, qu'elle choisit fumée pour plus de facilité quant à sa conservation. Faisant mentalement son choix en attendant son tour, elle regardait distraitement le boucher se saisir d'un grand couperet pour couper d'un coup sec les morceaux qu'une petite grand-mère demandait. Pendant toute la durée des courses, pas un mot ne sortit de sa bouche, parce qu'elle n'en ressentait pas la nécessité. Aucun commentaire à faire en particulier, elle était retournée à ses pensées. Et à son petit univers bizarre, fait d'ombres monstrueuses et de lumières artificielles. Chaque fois, c'était comme ça, depuis un rêve bizarre qu'elle avait fait quand elle était petite, et qu'elle n'avait jamais oublié. Incompris à vie, son ambiance l'avait tout de même fasciné, et elle en avait adopté le style.

Seul le crissement de la neige, et le léger froissement des sacs qu'elle portait, avec l'aide de Ryuu, se faisaient entendre. La neige tombait doucement, mais à gros flocons, et il n'y avait plus de vent comme tout à l'heure. Alors le froid était bien plus supportable. Dahlia aimait bien ce temps, quand on avait l'impression que le temps était resté, d'une certaine manière, en suspens. Que le moindre son était étouffé. Qu'on pouvait vraiment être seul, juste en tête-à-tête avec soi-même. Alors elle se mit à fredonner l'air qui la poursuivait, pour voir comment il sonnait en vrai. Pour vérifier si il n'y avait pas de modification à faire, ou d'amélioration à apporter. Elle s'amusait un peu toute seule en fait, comme elle en avait l'habitude depuis qu'elle était enfant.
Et elle ignorait royalement le tocard qui les suivait, ne le jugeant pas comme potentiellement dangereux. Juste un peu stupide.

De cette même manière, elle ne s'occupa même pas du côté louche de la rue dans laquelle ils passaient. Si on devait s'en prendre à elle, eh bien. Elle saurait recevoir, et encore mieux rendre.
Elle claqua d'un coup sec de la langue avec agacement, quand le silence fut perturbé par un bruit. De nouveaux crissements se firent rapidement entendre, alors qu'un homme fonçait sur eux, un couteau à la main. Dahlia ne réagit même pas, alors que Ryuu n'attendit pas une seconde pour lui faire tâter de son puissant coup de pied retourné. L'homme, dommage pour lui, se retrouva projeté très violemment à travers le village, pour finir sa course littéralement encastré dans un mur. Elle tiqua ouvertement, alors que le jeune homme prenait la chose avec légèreté, toujours aussi souriant. Si elle n'avait pas eu les bras chargés, sa paume aurait très bien retrouvé sa face. Mais elle se contenta d'un air absolument blasé.


- Oui, il peut plus t'entendre. par contre, je pense que ça n'a pas échappé aux Marines.

Soupirant, elle reprit sa course en ignorant la remarque faite sur son appétit. Elle prenait juste garde à bien se nourrir pour rester en forme, la quantité n'avait rien à voir. Mais c'était vrai que pour son gabarit, ça faisait de belles réserves. Un blanc se fit à nouveau, alors qu'elle réfléchissait à la réponse qu'elle comptait lui donner pour la suite.

- ... Tu... Veux vraiment savoir?

La question avait été posée lentement, mais Dahlia s'était retournée brusquement. Les bras chargés, son visage d'abord impassible s'était doucement éclairé.
Non, elle ne pensait pas à quelque chose d'agréable. Pour les autres. En ce qui la concernait, elle trouvait l'idée follement amusante, et avait même envie de l'appliquer, mais se retenait un peu.
Pourtant elle visualisait tout, et en jubilait presque, alors que son petit théâtre mental marchait à plein régime. Oh oui. Elle avait eu de grands projets pour ces hommes, même celui qui avait tenté de les attaquer. Elle avait la scène en tête, avec plusieurs couteaux, et des pinces, et même un chalumeau. Pour les transformer en charpie, jouer avec leur corps. Elle imaginait déjà la chose.

Un homme allongé sur une table, avec de grands couteaux plantés dans ses mains et ses pieds pour le maintenir. Il était sa proie adorée, exactement comme ces enfoirés de Rosenbach, quelques années plus tôt. Et elle s'amusait à pleins de choses. Lui brûler les pieds, lui virer ses yeux pour y mettre de la cire à la place. Lui trancher les doigts un à un, et faire un collier de ses intestins.
Ah oui, c'était le genre de chose qu'elle pouvait très bien mettre à exécution, pour de vrai. Mais pas le collier d'intestins. Non, là, elle si dit d'un coup quand retirant tout pour faire des motifs tout autour du corps rendrait mieux.
C'était dans ces moments-là qu'elle se contrefoutait royalement de l'espèce humaine et de ses principes.

Toute à ses pensées, elle ne se rendit pas compte que son sourire de Cheshire venait de s'afficher. Elle avait envie d'en rire, de ses idées. Elle n'en avait jamais assez, d'imaginer. Dans ces moments-là, tout lui paraissait possible, et c'était magnifique.


- Alors... Tu veux vraiment savoir?

Elle ricana automatiquement, et un écho froid, léger, se fit entendre dans un silence qui commençait à être brisé par des bruits, sans doute les Marines qui s'agitaient. Très franchement, elle s'en fichait. Si elle devait leur faire face, soit. Elle n'avait juste pas envie que les provision soient perdues.


Oh Madeleine qui aimait tant
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant...
REPARER LES GENS!



[Rèf. musicale inchangée. Pardon, c'est un peu court. Si t'as des réclamations, hésite pas.]
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptyMer 11 Avr - 20:18

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La curiosité est un vilain défaut.


Eh bien.. Pour être franc avec vous, le jeune homme ne s'était pas vraiment attendu à faire du shopping lorsqu'il avait déposé l'ancre à Bulgemore. Enfin... Il ne s'attendait pas vraiment à revoir une jeune demoiselle qu'il avait rencontré 9 années auparavant et dont il avait juste connu les yeux et le nom, ou presque. C'était simplement une façon de dire qu'ils ne se connaissaient pas énormément en fin de compte. Pour ne pas dire presque pas du tout dans un sens. Bien sûr, le jeune homme avait parfois l'impression de comprendre et de connaître le caractère de la femme qu'il avait en ce moment à ses côtés mais dans un autre sens... Il avait souvent l'impression de ne pas la connaître du tout. C'était une impression assez étrange je vous assure, mais passons sur ce sujet, il sera sûrement à nouveau abordé plus tard de toute manière. En fait, tout à l'heure je vous ai parlé de Shopping mais ce n'était pas vraiment le nom qu'on devrait donner à ce qu'ils étaient en ce moment en train de faire Dahlia et lui, c'était plutôt des courses très importantes pour la vie sur un bateau. C'était des provisions qu'ils achetaient en ce moment-même, enfin... Ils... C'était plutôt la jeune Dahlia qui achetait avec l'argent qu'elle avait volé à quelques imbéciles des provisions pour son bateau et le jeune homme qui portait les sacs, mais cela ne le dérangeait pas vraiment alors...

Il y avait en tout cas une chose que le jeune homme qu'était Karot remarqua quant à la jeune femme qu'était Dahlia lors de ces courses... Elle faisait très attention à ce qu'elle achetait, elle était vraiment scrupuleuse à chacun de ses choix, pouvant rester quelques minutes à faire les étals d'un rayon pour trouver les meilleurs produits que celui-ci pouvait offrir. C'était un peu complètement différent de Karot dans un sens, il prenait un peu au hasard pour tout vous dire, du moment qu'il était sûr que les aliments n'étaient pas avariés bien entendu mais bon... C'était quand il s'agissait des fruits et des légumes ça, parce qu'il fallait quand même en manger même si ce n'était pas forcément le meilleur enfin... Karot ne s'en plaignait pas étant donné qu'il adorait de toute manière les légumes mais.. Lorsqu'ils arrivèrent au rayon de la viande, le jeune homme montra un petit intérêt à leurs courses, pas qu'il n'était pas intéressé depuis le début mais lorsqu'il s'agissait de viande, au contraire de lorsqu'il était question de fruits ou de légumes... Le jeune homme était capable de rester des dizaines de minutes à observer la qualité de la viande avant de l'acheter, c'était un peu un goinfre oui. Ah, qu'est-ce qu'il était pressé d'avoir un ou une cuisinière sur son bateau ! Il cuisinait bien mais... Pas autant que le ferait un cuisinier quoi.

En ce moment... Il régnait un calme olympien entre les deux personnes... Mais pas seulement entre deux, il semblait que toutes les clameurs de la ville s'étaient arrêtés ce qui était assez reposant dans un sens. Si le temps s'était arrêté... Cela aurait sûrement fait le même effet. Karot n'avait pas forcément souvent vu la jeunesse dans son enfance, à East Blue, il ne neigeait pas aussi souvent qu'à Bulgemore où il neigeait quasiment tout le temps si ce n'était carrément tout le temps par exemple. Il n'avait pas de souvenirs que la neige pouvait lui rappeler mais cela ne l'empêcha pas de tomber dans une certaine nostalgie pendant quelques minutes, les seuls bruits autour d'eux émanaient des sacs qu'ils portaient tous deux ainsi qu'un léger bruit qui venait de la neige sans conteste... Vous vous demandiez dans quel genre de nostalgie le jeune homme avait bien pu tomber ? Eh bien, c'était assez compliqué à expliquer... Il avait surtout des souvenirs de son enfance avec son père, sa mère, et tout l'équipage, ainsi que tous les membres du village. Et aussi, durant un long moment, le souvenir de sa rencontre avec la jeune demoiselle qui fredonnait en ce moment un air que le jeune homme n'avait jamais entendu. Enfin... Il était peut-être temps de revenir à la réalité ne pensez-vous pas ? Quoi que c'était bien de rêver aussi parfois.

De toute façon, ce n'était pas vraiment comme si le jeune homme pouvait se permettre de rester dans la lune pendant encore longtemps, déjà il était en compagnie de quelqu'un qu'il n'avait pas vu depuis longtemps mais il doutait de toute manière que ce silence dérange Dahlia. Il avait même le pressentiment qu'il le regretterait légèrement si il brisait le doux silence qui s'était installé dans la ville, ou tout du moins autour d'eux. Elle n'apprécierait sûrement pas et lui ferait sentir, et en ayant l'impression de cela... Karot avait encore plus envie que le silence demeure et il se dit qu'il pouvait retourner dans la lune, ou dans sa nostalgie comme vous préférez. Ce n'était pas qu'il avait peur de la jeune femme ou quelque chose du genre, c'était un peu une question de respect si vous voyez ce que je veux dire ? Surtout qu'il n'avait rien de particulier à lui dire, il n'y avait pas de raison de la déranger pour ne rien lui dire, si ? Enfin bref, c'était alors que le jeune homme commençait à replonger dans ses pensées que l'imbécile qui les avait suivi un moment avait décidé de faire son apparition et d'attaquer. Dahlia eut l'air agacé, Karot l'accueillit comme il le méritait mais elle semblait toujours aussi agacé... Enfin, ce n'était pas de la faute du jeune homme, il avait perdu l'habitude de contrôler sa force, il l'avait fait lors de cette attaque, mais ajuster sa force à un niveau aussi bas était assez dur voyez-vous...

Ah oui... Karot avait complètement oublié les Marines qui se trouvaient peut-être actuellement sur l'île et même aux alentours... C'était qu'il avait vécu entouré de monstres et de Law pendant 9 mois alors... Il avait un peu oublié qu'il pouvait y avoir des représentants de la loi autour de lui. C'était pas forcément facile de retourner à sa vie normale vous savez ? Et puis... N'y avait-il pas légitime défense ? Il me semble bien que si à moi mais bon... Il était vrai que si les Marines les reconnaissaient, eux qui étaient des primés, ils s'en prendraient sûrement à eux mais... A moins de tomber sur un Marine pas mal gradé, ils ne risquaient pas grand chose à eux deux pour le moment. Le plus gros risque qu'ils couraient actuellement était de gâcher les courses que Dahlia avait faite pour faire ses réserves, et encore... Enfin bref, comme on aurait pu l'attendre d'une jeune demoiselle, elle l'ignora pour ce qui était de la réflexion qu'il avait faite par rapport à son appétit mais... Pour ce qui était de la question qu'il avait posé par rapport aux hommes... Sa réaction fut assez surprenante, un visage éclairé qui semblait cacher des pensées pas très catholiques dans le sens de morbide...Cela en était presque effrayant, mais bon... Que vouliez-vous ? La jeune demoiselle était assez effrayante parfois, c'était sa nature peut-être.

Quoi qu'il en soit, Karot n'aurait pas aimé se trouver dans les pensées de la jeune demoiselle durant les quelques secondes qui suivirent la question de cette dernière. Il se demandait vraiment ce qui avait fait qu'elle était devenue comme ça... Un traumatisme dans sa jeunesse ou quelque chose du genre ? Elle n'était pas bizarre... Il semblait juste qu'elle avait des penchants pour quelque chose que le jeune homme ne serait pas capable de trouver, des penchants qui se révélaient en tout cas sembler assez effrayants pour la plupart. Il ne voulait vraiment pas être dans ses pensées et il était content de ne pas pouvoir lire dans ses yeux actuellement mais... Il n'aurait pas non plus aimé être le sujet de ses pensées, même si cela ne se passerait pas réellement... Cela devait donner des sueurs froides quand une personne pensait des choses effrayantes sur vous. Savez-vous ce qui était le pire dans toute cette histoire ? C'était que l'imagination du jeune homme était bien loin de la vérité de ce qu'il se passait dans la tête de la jeune femme et... Si le jeune homme savait cela, je me demande comment il réagirait mais... Peut-être allait-il bientôt le savoir en fin de compte ? Tout dépendrait de sa réponse n'est-ce pas ? Il était actuellement assez partagé mais bon.. Il lui suffisait juste de réfléchir un peu plus, même si il avait déjà une idée de sa future réponse.

Hum... Le sourire de la jeune Dahlia était parfaitement effrayant, il devait sûrement parfaitement aller avec ses pensées me direz-vous. Et si c'était le cas, n'était-ce pas que les pensées de la jeune demoiselle étaient sûrement des plus effrayantes comme déjà dit ? Karot se demandait vraiment à quoi elle pouvait penser mais... Il ne devait pas trop se poser la question, pourquoi ? Il risquerait d'entrer en contact avec sa partie démoniaque qui lui montrerait des images parfaitement effrayantes pour lui donner une idée de ce qu'était la véritable terreur. Il aurait sûrement droit à un spectacle de torture dans son propre esprit, là où il n'y avait quasiment aucune échappatoire si cela arrivait, donc il préférait sincèrement éviter et je pense que vous comprendrez aisément pourquoi, non ? Le jeune homme était un peu tel un ange qui possédait une partie démoniaque en lui comme vous le savez peut-être déjà... Et il n'allait pas faire en sorte que cette partie démoniaque qui était infime prenne plus d'ampleur dans son âme. Ainsi... Pour éviter de trop se poser de questions sur les pensées de Dahlia, et tandis que celle-ci lui redemandait justement si il voulait vraiment savoir, le jeune homme la regarda droit dans les yeux avec un grand sourire comme il le faisait toujours, bien qu'il s'attendait au pire avec elle.


"Oui, bien sûr puisque je te le demande."
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MessageSujet: Re: Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot   Lullaby for the mad ones | PV Ryuu Karot EmptySam 28 Avr - 14:18

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Elle m'a dit mon petit ya trois choses que jamais,
Oh grand jamais tu n'devras oublier.
Premièrement ne touche pas à tes aiguilles.
Deuxièment ta colère tu devras maîtriser.


Ce genre de comportement avait le don de lui taper sérieusement sur le système. Toujours des sourires, à en vomir. Toujours des sourires, pour mieux se cacher, c'était ce qu'elle pensait. Pour sa part, elle associait une telle attitude à de l'hypocrisie. C'était juste un truc pour flippés, et peu importaient leurs raisons. Un truc pour que les plus jeunes et les plus faibles se sentent puissants, alors même qu'ils n'embrassaient pas pleinement leur propre façon d'être. Elle ne comprenait pas cette réaction, parce qu'elle était fermement décidée à avancer, sans jamais s'encombrer de préoccupations inutiles de ce genre. Ces frayeurs étaient plus des gênes qu'autre chose, et elle préférait courir librement vers son avenir.

Elle était ainsi, Dahlia. Avec ce petit truc électrifiant qui semblait la propulser vers l'avant, dans une énergie surgissant du plus profond de son être. Elle n'avait, au départ, rien de bien particulier si ce n'était son léger manque de sociabilité. Et toute la subtilité se faisait là où on la croyait menteuse invétérée, danger public notoire, pauvre fantôme a l'esprit perdu. C'était cette force, un sentiment resté absolument pur, une impression de brutalement se consumer pour aller encore plus loin, en laissant beaucoup de choses derrière - le moins important. Elle ne mentait pas tant que ça, et profitait surtout des multiples façons de présenter une seule chose. Pour le reste, tout dépendait de l'interprétation des gens, elle n'était pas responsable de leur erreur. De toute manière, elle ne s'en occupait plus, puisqu'elle avait un coup d'avance, et allait de l'avant en provoquant des tempêtes et des éclats, alors même que tout pouvait exploser à tout instant dans sa propre tête.

Alors elle détestait ce genre de sourire, qui lui semblait fait pour se cacher. Elle avait très envie de lui coller deux baffes.


- ... Non. T'es pas prêt.

Déçue par une telle réaction, elle l'envoya proprement bouler, et reprit son chemin, regardant droit devant elle et fulminant mentalement.

Ce n'était pas comme si elle valait mieux, avec ses masques et ses piques cachées. Elle aussi se cachait, dans une quête de contrôle d'elle-même. Elle se savait concentré de poudre noire prêt à exploser, à tout instant, et luttait contre ça, parce qu'elle estimait que ça faisait partie du grand jeu de survie auquel elle avait décidé de participer. Elle-même s'était cachée lorsqu'elle avait entamé sa violente vendetta, il y avait quatre ans de cela.
Mais dans son esprit, les scènes étaient très différentes, entre le peureux qui se cachait, et elle ouvrait les bras pour attraper le coup de plein fouet, avec la plus grande joie, dans une action quasi-suicidaire. Elle se perdait dans les extrêmes, se faisait inconsciemment poison pour mieux infecter le reste du monde. Sa folie douce et sa fureur de vivre étaient ses moteurs, alors qu'elle relevait le défi d'avancer en maintenant sous tranquillisants la bête destructrice qui pouvait bien la hanter.

Son sourire tordu avait disparut, pour laisser place à une figure plus blasée, peut-être plus distraite aussi. Elle avait décroché pour laisser ses pensées filer à toute allure, lui traverser tout le corps pour s'envoler Dieu sait où, au loin. Pour s'effacer dans l'espace, comme si elles n'avaient jamais existé, alors même qu'elles se mêlaient avec le reste du monde et y laissaient leur individualité. Elle les enviait peut-être un peu, parce qu'elle-même souhaitait finir comme ça, mais ne parvenait pas à lutter contre ses instincts. Alors elle se contentait d'en rêver en technicolor, de s'imaginer perdue partout à la fois. Du ciel à l'océan, dans une vision de couleurs claires et vives, après une vie à l'arrière-goût d'éclair.

Pas un mot ni un regard. Dahlia n'avait pas envie de lui adresser la parole ou quoique ce soit d'autre. La réaction avait des airs de coup de tête. Elle voulait juste rejoindre son bateau, et retourner seule en mer.
Son pas s'accélérait, alors qu'elle se rapprochait de Perséphone. Capable de reconnaître entre mille la voile de son embarcation, elle se sentit soulagée lorsqu'elle y parvint. D'un bond léger, elle se laissa tomber sur le pont, et s'empressa de poser les sacs à l'abri. Le temps de récupérer ceux de Karot, de tout ranger rapidement, et elle remettrait les voiles. Si le voile de brume ne se faisait pas plus épais, du moins. Se retournant pour saisir les autres sacs, elle croisa son regard, et se contenta d'un coup d'oeil froid et électrique.


- ... Merci bien. Tu devrais retourner auprès de ton équipage, non?

Sans vraiment attendre de réponse, elle tapa un peu ses chaussures pour ôter la neige qui s'y accrochait, et entreprit de ranger les sacs, ouvrant une petite porte sous la barre de son bateau. Lumière allumée, on pouvait distinguer par la petite ouverture une table avec le bout d'une banquette confortable, juste après les trois petites marches pour descendre. Dahlia disparut vers la gauche, là où se trouvait le coin cuisine, et refit ce manège pour les autres sacs. Sans vraiment plus calculer Karot.

Ah. Elle avait aussi oublié la chanson qu'elle avait en tête, depuis son réveil.




Et surtout ne jamais oublier quoi qu'il arrive, ne jamais se laisser tomber amoureux , car alors pour toujours, à l'horloge de ton coeur la grande aiguille des heures transpercera ta peau.
Explosera l'horloge, imploseront tes os,
La mécanique du coeur sera brisée de nouveau.



[Navrée pour le dérangement. Rèf. musicale inchangée, pardon c'est court, tout ça...]
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