Enfin la rouquine pouvait souffler un petit peu, les grands coups de rame en métal dans la tête c'était pas son truc et elle n'aurait nullement l'idée d'en redemandé, le masochisme non merci, mentalement elle avait assez donné alors physiquement fallait pas pousser non plus. La brave bête qu'était Figaro, bien qu'il serait plus juste de dire qu'il était un vrai faignant, c'était tranquillement installé sur la zombie, à défaut d'être comestible elle était un merveilleux coussin pour lui. La vérité était tout autre, sans ses bras la marine ressemblait fortement à un ver de terre gigotant sur le sol, et le gros matou était justement un gros matou, un truc qui gigote et qu'est plus petit que lui ça titille son envie de jouer. Jouer était un grand mot car le fauve était un faignant, mais s'amuser à appuyé le corps de la marine avec sa grosse patte quand elle gigotait été suffisamment simple et non fatiguant pour lui. Un jeu du chasse la taupe en plus facile quoi. Cette dernière n'avait pourtant pas dit son dernier mot, l'animal aurait mieux fait de s'installer sur sa tête finalement, enfin avec son poids il aurait surement écraser celle-ci, à moins qu'elle n'ait plutôt la tête dans le cul, ce qui n'était pas très ragoutant.

« Tu veux encore te battre ? Ah non mais c'est pas vrai ! Tu veux pas te tenir tranquille le ver de terre, j'aimerais bien rentrer moi, et puis t'as capturer un pirate tu devrais être contente ! Bon allez Figaro on rentre.»

Là, ça commençait à bien faire, le combat Nana détestait ça, c'était pourtant pas compliqué à comprendre, cette zombie semblait pourtant avoir un cerveau et un minimum d'intelligence, mais pas assez pour se dire que la rousse en avait marre faut croire. Figaro allait donc se redresser pour partir avec sa maitresse, la zombie ayant tout d'un ver de terre en difficulté, pour lui elle ne risquerait pas d'être dangereuse, malheureusement pour lui si. D'un geste vif elle le mordit, et celui-ci d'un réflexe la frappa à la tête avec sa patte pour la coller au sol avant de se redresser, déchirant par endroit ses vêtements et lui grogna au visage. Si la marine avait été comestible, il aurait été facile pour lui de la dévorer, sa mâchoire était aussi grande que celle d'un requin blanc sauf qu'elle ne l'était pas. Une chance. Mais la pirate ne supportait pas qu'on touche à son animal, et lance en main, elle menaça la zombie, prête à lui trancher la tête, appelant son animal pour qu'il s'éloigne de cette dangereuse femme.

« Comment ose-tu toucher mon Figaro ?! Je vais t'arracher la tête ! »