Sujet: Somewhere on Grand Line [Solo] Ven 1 Nov - 12:46 | |
| Plouf. Sous les nuages blancs du ciel bleu se trouve une petite île aux allures peu accueillante. Sa densité verdoyante parcourant de grandes montagnes lui donne une allure sauvage et indomptable. Des récifs encerclant les parois rocheuses de l'île montre que ce n'est pas le genre d'endroit voulant recevoir des visiteurs. Si par chance on arrive à éviter les rocs tranchants et à poser pied sur la plage, la soif de sang des animaux vous feront comprendre votre erreur.
Plouf. Les épaisses feuilles empêchent les visiteurs d'avancer normalement, sans compter les serpents et autres animaux venimeux attendant que vous tombez dans leur piège. Une fois dans la jungle, les arbres qui semblaient si petit au loin donne l'impression de toucher le ciel. Aucun chemin n'est praticable, même si d'autres visiteurs ont pu s'enfoncer dans la jungle, celle-ci a vite fait de recouvrir les traces. Un endroit sombre, où les rayons du soleil ont du mal à pénétré, faisant ainsi luire dans le noir des buissons les yeux rouges des félins.
Plouf. Un bruit étrange qui résonne depuis un moment. Parmi les cris des oiseaux, les craquements inquiétants des branches, un curieux son se répand dans la forêt. Sans que vous puissiez vous en rendre compte, l'île vous a mené au coeur de sa jungle. Là où habituellement les animaux les plus féroces se disputent la souveraineté du territoire. Ce qui fait parfois trembler la terre et fais s'écrouler des rochers sous la violence des coups, agitant le vent dans le feuillage des arbres.
Plouf. Encore ce son. Ce son étrange et monotone, se reproduisant au même moment. Il est même surprenant d'entendre un si faible son à la place d'un combat entre bêtes. Plus on arrive à s'avancer, plus on discerne le ruissellement de l'eau. Avec un peu de chance et surtout un bon oeil, on peut entrevoir à travers les feuilles qu'une eau claire coule long d'une paroi rocheuse. Plus on approche, plus il est difficile de se faire des attaches de la jungle. Celle-ci semblant vivante et vouloir vous attraper avec ses lianes barrant le chemin.
Plouf. La raison est sur le point d'éclater. Après avoir déchiré un chemin dans la jungle pour en sortir, vous vous trouvez à devoir sauter d'une petite hauteur de deux mètres pour descendre sur un endroit bien découvert. Une magnifique herbe verdoyante peu haute recouvrant le terrain. Près d'une falaise, un grand bassin d'eau. Il faut continuer à avancer pour en voir plus. Des trous dans la roche faisant couler de l'eau en abondance bien que silencieusement dans le bassin. A quelques mètres du bassin, on peut voir un bout de forêt dévasté. Il est facile de comprendre que cela est dû aux animaux, surtout ses derniers faisant plusieurs mètres. Et leur corps inconscient restant face à face.
Plouf. Un objet vola jusque dans l'eau. Il faut marcher un peu sur le côté pour enfin voir le rocher cacher derrière l'arbre. Sur ce dernier, un homme. Simple, banal. Une canne à la main, le corps à l'ombre grâce à l'imposant chêne. Au pied du rocher, on discerne quand même encore les traces d'un feu d'une soirée passée. La forêt derrière lui est assez dévastée, le corps d'un animal géant écrasant le sol. Un homme à la longue chevelure avec un kimono léger semblait bien tranquille sur ces terres hostiles. Sans aucune trace sur lui, un détail remarquable en sachant qu'il est très difficile de traverser cette forêt. Et pourtant, le jeune commandant de la seconde division avait su dominer l'île pour exploiter la tranquillité son coeur paradisiaque. Plouf. Le poisson s'est échappé à nouveau.
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