La situation commençait sérieusement à devenir critique. Bien sûr, tu ne paniquais pas, il fallait plus que ces quelques morts-vivants pour t’inquiéter, et il aurait fallu que tu sois bien plus épuisé que maintenant pour ressentir de la crainte. Non, tu ne faisais que le constat de la vérité. La situation allait vous échapper et vous ne pourriez certainement pas repousser ces saloperies à l’infinie, ils ne cesseraient de venir, qu’importe ce que vous emploieriez pour les arrêter. Tu ne pouvais te retenir de scruter l’horizon, cherchant la pire chose qui pouvait vous tombez sur le bord de la gueule; des géants revenu d’entre les morts.

Tu ne pus t’empêcher d’avoir une pensée pour Grigory. Comment est-ce que le gentil géant s’en sortait? Il ne devait pas craindre tant que cela les morts-vivants, mais s’il croisait un semblable zombifié? Peut-être que tu te mettrais à sa recherche pour le savoir, ignorant comment entrer en contact avec lui. Ainsi que Vesperine, comment la tireuse allait après que vous vous fûtes séparés? Au vu de son équipage, tu ne doutais points qu’elle devait s’en sortir parfaitement, surtout que tu avais été témoins de leurs capacités. Tu ne craignais donc pas pour la vie de ton ancienne patiente. Mais le moment n’était pas à penser à tes connaissances.

Akira avait hoché la tête à tes dires, ne disant rien d’autre. Tu levas alors les yeux sur ton capitaine qui prit les choses en mains, façon de parler. Les hommes de Ruzo pourrait être en effet être utile, de différente façon. Cela vous ferait des bras en plus pour porter des choses, et des mains en plus pour se battre. Ou pour faire les tâches ingrates aussi, comme laver le pont… ou d’autres zones du navire.

Il y avait cependant un point qui te tracassait, tu l’avais d’ailleurs relevé; la Marine. Celle-ci ne semblait pas vouloir lever le petit doigt, et cela posait énormément problème. Parce que cela signifiait des morts par milliers, et si tu n’en avais rien à foutre de la populace, tu savais pertinemment qu’il était vital qu’il reste des vivants. Sinon, qui s’occuperait des champs? Qui ferait pousser la nourriture? Si ces saloperies s’installaient sur toutes les îles, tels des rats, il deviendrait impossible de cultiver la nourriture. Et, certes, tu savais faire pousser des choses, mais sur un navire la tâche serait des plus ardues. La Mer pouvait offrir le poisson, mais pas les fruits et les légumes nécessaires.

Mais tu chassas ces inquiétudes, car tu y penserais plus tard, chercherais une solution dans le calme de ta chambre.

Mais surtout, la voix de Crocodile te ramena à la réalité et tu hochas la tête face à l’ordre donné. Tu utilisas Thousand Hands dans ton dos, usant de ces cinq mains pour repousser et lancer au loin les zombies qui s’approchaient trop des flancs de votre petit groupe. Tu flottais, te permettant ainsi d’être au-dessus des autres et ainsi voir les deux flancs que tu protégeais. Mais dans cette horde, tu n’eus d’autres choix que d’user de Giant Hand pour t’assurer que ces morts-vivants ne vous atteignent pas. Ce qui avait commencé avec un zombie était devenue une invasion…

Tu hochas la tête lorsque le Sir dit que vous y alliez, prêt à le suivre. Tu lanças un regard à Ruzo. Que cela serait étrange de l’avoir à tes côtés tous ce temps!
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