Je venais d’arriver à Water Seven, je ne vous dirais pas comment j’ai fais pour y arriver, et je cherchais un endroit tranquille pour manger sans que l’on vienne m’importuner, car il serait dommage de salir mes vêtements et également mes mains alors que je voulais simplement manger un bon repas, et puis des cœurs disperses un peu partout ça fais pas bon ménage avec la clientèle …

Bref j’arrivais devant une auberge et la première chose que je vérifiais c’était les têtes des péons qui étaient déjà assis en train de manger ou boire leur petit coup dans leur coin, on ne sait jamais si il y avait un prime dans le lot pour le tuer après manger, j’arrivais donc devant le gérant en lui demandant un simple repas du jour, inutile de s’embêter plus longtemps avec ces bêtises et je n’avais pas envie de perdre mon temps non plus, il revenait quelques minutes plus tard avec un bon repas chaud et une boisson non alcoolisé choisis par mes soins.

Peu de temps après cela, j’entendais des pas arrives vers moi, sans doute des péons qui voulaient me voler …

-Si vous avancez d’un pas supplémentaire, je vous arraches le cœur avec souffrance.

Les péons rigolaient, sans doute en vu de ma menace qui semblait insignifiante surtout venant d’un jeune homme à peine mature, il arrivait ensuite vers moi en mettant une main sur mon épaule et en me demandant comme prévu mon argent, je finissais tranquillement mon repas.

-Vous servez à rien, venez à l’extérieur de la ville qu’on règle cela, et surtout voir si votre cœur va réussir à chanter dans ma main …

Peu de temps après nous arrivions vers un sentier plutôt tranquille et ils commençaient à courir vers moi, je sortais donc Souvenir perdu et je lui tranchais un bras pour l’un et une jambe pour l’autre, inutile de préciser que l’effet de surprise plus leur incapacité à réagir aussi rapidement, on aurait dis des escargots vu leurs mouvements inutiles …

-C’est tout ? Vous servez décidément à rien et personne pourra se plaindre de votre mort récente.

J’arrivais vers l’un d’eux en lui arrachant le cœur lentement pour le faire souffrir puis le prendre dans la main, il ne battait déjà plus, puis je venais vers l’autre et faisait de même, malheureusement il s’était arrêter également, vraiment déprimant, je repartais donc en direction de la ville jusqu’à voir un homme assis près d’un arbre, je décidais donc d’aller à sa rencontre car son accoutrement me rappelais vaguement quelqu’un.

Suite à mes 2 précédents meurtres de péons quelconques, je partais en direction de cet arbre avec un homme qui s’était probablement reposé sur ce dernier, sa tenue me disait vaguement quelque chose et lorsque j’arrivais en face de l’homme et qu’il se leva, je le reconnus aussitôt, il s’agissait de cet homme-crochet qui s’était fais battre par ce gosse élastique, décidément il n’avait pas l’air très combattif au moment où je venais lui parler malgré ces menaces assez faible, rien de bien poétique dans ces mots, je l’aurais bien éviter mais sa prime n’était pas à prendre à la légère.

-Vous parlez en si peu de mot et pourtant aucun peur ne sort de mon corps, vous pouvez continuer si vous le désirez mais cela ne changera rien pour moi, je suis sûr néanmoins que certains péons qui vous doivent être à vos ordres auraient déjà détalé la queue entre les jambes.

Mes mots ne ressentaient aucune envie face à lui et pourtant j’avais devant moi un des grands pirates de ce monde, enfin un ancien plutôt, Crocodile avait autrefois fais peur à beaucoup de monde mais depuis qu’il s’était fais battre plus personne ne le craignait appart peut-être des citoyens quelconques, cela me déprimait au plus haut point, seulement car sa carrure n’était pas comme tout ce que les gens disaient, encore des peureux pour une vie sans doute …

-Que faites-vous ici ? Vous êtes bien loin de chez vous monsieur …

Je me fichais de lui manquer de respect ou non car tout le monde le prenait pour un seigneur cependant le seul que je considérais comme tel ne se promènerait pas comme ça, l’empereur des mers, Barbe-Noire, voilà une personne que je ne voudrais pas rencontrer, et encore si tel était le cas, le plierais presque le genoux pour mieux le planter après, le cœur d’un empereur doit être magnifique au toucher, mais je divagues car ce n’était malheureusement pas lui que j’avais en face de moi, c’est fort regrettable.

Néanmoins j’avais quand même une main posé sur Souvenir Perdu au cas où cet homme-crochet viendrait à me frapper ou autre bêtises du genre.