Le QG avait envoyé un groupe en mission sur une des nombreuses iles de grande line. Mon groupe pour être plus précis. Cea et moi pour être encore plus précis. Une mission basique. Nous attaquer à un tyran sur une ile tout ce qu'il y a de plus classique. La mission, c'était passé sans encombre. Là, je profitais de la douce brise marine allongée sur l'herbe. Rien n'aurait pu entacher cette belle journée. Enfin, c'était vrai jusqu'à ce qu'un navire de guerre de la marine accostât juste à côté de mon navire d'intervention et commence à vomir ses soldats. Le raffut me tira de ma sieste.

- Hoy hoy... Quesqu'il se passe ici ? Dis-je dans un état entre le sommeil et le réveille.

Ce n'est qu'au bout d'un moment que je pris conscience de la situation et de la scène qui se dérouler à quelques mètres de moi. J'ouvris grand les yeux et la bouche. Puis referma la bouche. Si j'avais le malheur d'être remarqué par un soldat. Ils allaient tous me tomber dessus en même temps et j'allais devoir tous les affronter. Tant pis une seule solution. La fuite temporaire. Un contre un régiment, ça aurait était très difficile même pour moi. Je réussis à rejoindre la ville la plus proche et à me fondre là la population. J'espérais que ma coéquipière avait pu faire de même.

Évidemment, rien ne, c'était passé comme prévu. Les soldats de la marine avaient choisi de passer la ville au peigne fin et ils m'étaient tombés dessus en moins de deux. S'en suivit une course-poursuite où j'étais traqué par un petit régiment d'une dizaine de soldats. Pour les semer, je prenais des passages serrés. Mais advint ce qui advient toujours quand on fonce à l'aveuglette. Je me retrouvais très vite coincé dans une impasse. Je fis volte-face pour me retrouver en tête à tête avec mes poursuivants. Par chance, je ne distinguais aucun gradé, que des soldats.

- Pas le choix. Il va falloir que je me batte.Dis-je calmement.

Je dégainai mes épées et me mis en position de combat. J'espérais sincèrement que cea avait pu se cacher. J'étudiais les visages des soldats en attendant que l'un d'eux charge et aperçu l'un d'eux dont le visage me sembla vaguement familier. L'avais-je déjà rencontré ? Je n'eux pas le loisir de me poser plus de questions, car l'un des soldats me charge maladroitement avec son sabre émoussé. L'affrontement commençait. Mon adversaire n'eut pas le loisir de finir son coup. Je me précipitai également vers lui, sautai, sautai une deuxième fois en prenant une impulsion sur le mur droit de la ruelle.

- Danse des épées : Heavy Twins.

Je hurlais le nom de ma technique en abattant voilement mes épées en même temps sur mon pauvre adversaire. Ce dernier hurla à pleins poumons et termina sa course dans le mur gauche de la rue.
Le combat aller être rude. Mais j'avais confiance que je m'en sortirais. J'étais Einhéria D. Heleon. Un chef de groupe d'intervention des révolutionnaires. Il était inconcevable que mon histoire se termine ici.

Le combat contre les soldats de la marine allait être rude. Seul contre tous, j'allais galérer. En plus, ils m'attaquaient à plusieurs à la fois. D'ailleurs quatre d'entre eux me chargeaient en ce moment même tout sabre dehors. Je bloquai les sabres de deux de mes assaillants avec mes épées, fus assez rapide pour en assommer un troisième avec un violent coup de botte, et pour le quatrième j'eu juste le temps d'éviter sa lame de justesse. S'en suivit un échange rapide de coups et de parades, pour me retrouver bloqué contre le mur du fond de la ruelle.

- pardonnez-moi soldats... Dis-je l'air un peu fautif.

- Crève saleté de révolutionnaire. Me répondis l'un des soldats.

- Très bien ... Ajoutais-je.

Je fis céder la pression que m'imposaient mes assaillants, pris mes épées en position inversée, la lame vers l'arrière, puis disparue aux yeux des soldats pour réapparaitre quelques pas plus loin.

- Danse des épées : épées fantômes... Murmurais-je.

Les soldats ne comprirent pas comment j'avais fait pour me retrouver dans leur dos et ne firent pas attention à mon attaque. Ils ne purent faire que quelques pas dans ma direction et tombèrent tous assommé tel des mouches. Heureusement pour eux, je n'avais pas voulu les tuer et j'avais frappé avec le plat de mes épées. Je rengainai mes épées dans leur fourreau situées dans mon dos, puis je sortis de la ruelle, les mains dans les poches.

Ma victoire contre les soldats ne fut un réconfort que de courte durée. À peine avais-je fais quelques pas que je me retrouvais face à face avec trois officiers de la marine. Apparemment, ils m'avaient reconnu, où vus me battre contre leurs soldats, car ils avaient l'air sur les nerfs. J'avais plusieurs solutions qui s'offraient à moi. Soit je les combattais tous les trois en même temps. Ce qui aurait été une mauvaise idée, car même si j'étais un très bon épéiste, il ne fallait pas sous-estimé un officier. Soit je trouvais le moyen de fuir. Soit je marchandais. D'ailleurs, ces deux dernières propositions me donnèrent une idée. Je pris un air décontracté et un peu hautain en m'adressant à eux de cette manière.

- Hoy Marines. Vous voulez me combattre à trois contre un. Ce n'est pas très juste vous ne croyez pas. De plus où est le sens de l'honneur ? Pourquoi ne pas faire comme à l'ancienne. Votre meilleur combattant contre moi et on est s'il gagne, je suis prisonnier. S'il perd vous me donnez la chasse. Une personne digne de ce nom ne refuserait pas une telle proposition. À moins que vous ayez peur de mesurer votre meilleur combattant à moi et dans ce cas, vous ne valez pas mieux que vos soldats.

Cette remarque les mit en rogne et eut l'effet désiré. Ils foncèrent tête baissés vers moi. Je n'avais d'autre choix que de leur échapper. Je me mis à courir vers eux. J'étais un peu plus rapide et agile qu'eux en raison de mon entrainement et de mon corps de seize ans. Je profitai de cet avantage pour faire un saute-mouton sur l'un des officiers qui termina sa course dans le mur et j'en profitai pour courir dans les rues du village. Mais je ne pus aller très loin. Je rentrai de plein fouet dans un soldat qui trainait là. Je regardais celui qui m'avait barré la route et reconnu le soldat que j'avais aidé à Water Seven.

- Tu comptes me barrer la route et me vendre à tes chefs ? Dis-je en dégainant mes épées
Si tel est le cas. Sache que je ne me laisserais pas attraper sans combattre. Ajoutais-je en me mettant en garde.

Je n'aimais pas la tournure qu'avaient pris les choses. Je n'aimais pas fuir, je n'aimais pas devoir quelque chose à quelqu'un et encore plus si ce quelqu'un est un marin. Selon-lui, nous étions quittes. J'ignorais le lien qu'il avait avec Cea, mais apparemment, ils étaient proches. Toujours est-il que ce type dont j'ignorais toujours le nom venait de nous sauver la mise. Je me précipitais dans une course folle à travers le petit village direction le port où nous avions amarré notre navire d'intervention, Cea et moi. En parlant de Cea, je n'avais aucune idée de l'endroit où elle se trouvait si elle avait vraiment suivi mon échange de paroles avec le soldat, elle devait essayer de rejoindre notre navire elle aussi. Évidemment, comme je le pensais, il restait quelques soldats en ville. Et une petite escouade se trouvait en contre bas de la rue que je dévalais à toute vitesse. JE n'avais plus d'autre choix que de foncer dans le tas et de dégager aussi tôt. Je dégainai donc mes épées pendant ma course, accélérai le pas.

- Danse des épées : Cruisader ! Hurlais-je.

Le choc envoya les soldats valser dans le décor et je me pris les pieds dans les armes de ces derniers qui trainaient sur le sol si bien que je dégringolai toute la rue principale du village pour arriver pile poils devant le navire d'intervention. Visiblement, Cea n'était pas encore là. Je montais donc abord et commença à préparer notre embarcation pour un départ imminent.