Nous venions d'arriver dans la grande ville aquatique de Water Seven. Encore une fois c'était l'admiration sans borne de Bartoloméo pour Mugiwara no Luffy qui nous avais amené là. Franchement je ne le comprenais pas. Comment pouvait-on admirer quelqu'un à ce point ? Bref à peine arriver je pressentis que quelque chose allait mal tourner ici. L'atmosphère était pesante et stressante. Une fois de plus Bartoloméo partis à la découverte de la ville en me laissant sur place. Je commençais à avoir l'habitude de sa manie de partir et de disparaitre.

Laissant le Marrow Bones à quai j'entrepris de faire une petite visite du port de Water Seven, quand une bande de joyeux lurons m'interpellèrent. Visiblement je ne les connaissaient pas et d'après leur façon de parler il semblait agressifs. Je me mis tout de suite sur mes gardes. Ils arrivèrent bientôt près de moi et me tinrent à peu près ce discours :

- Hey mademoiselle file nous tous tes Berrys sans faire d'histoire.

- Et si je ne suis pas d'accord ?

La baston semblais imminente, mais c'est à ce moment que j'aperçus le jeune marine que j'avais rencontré sur l'île d'Holiday. Il semblait courir en direction de ceux qui m'avaient interpellé. Je le voyais tel un chevalier venant libérer la princesse de ses deux bourreaux.

Je n'arrivais pas à le croire. Il était passé juste à côté de moi sans me reconnaitre. De plus les deux racketteurs avaient filé. Je sentis une certaine colère monter en moi. Je me mis donc à poursuivre le marine en sautant de toit en toit pour rester discrète. La nous emmenât dans les dédales de rues de Water Seven. Nous arrivâmes très vite non loin d'un bar restaurant. J'entrais après mon ami marine. Celui-ci avais commandé un verre et semblait surveiller la salle. Je m'assois à coter de lui et m'adressa au patron du rade.

- Hoy, c'est ma tournée, je paye pour mon ami marine à côté de moi et met moi un verre de lait s'il te plait.

Puis je m'adressa à ce marine que j'avais rencontré à Holiday.

- Comme on se retrouve n'est-ce pas. Je me nomme Ringabell Cea. Ravie de te revoir et de te rencontrer enfin.

Le Barman me servis mon verre de lait et je me mis à le siroter tout en regardant attentivement la salle du restaurant. Celle-ci était bondée. Difficile de repérer le moindre mouvement. Cependant, les mouvements de la salle m'intérressais très peu en effet j'étais plus absorbé à dévorer ce marine que je trouvais très très séduisant et qui, je dois l'admettre, me plaisait beaucoup.

Et c'était reparti... Il s'était mis à courir comme un fou à la poursuite des racketteurs... Je me mis donc à réfléchir à la situation. Souvent les organisations de racketteurs étaient composées de plusieurs branches, ils envoyaient rarement les membres importants faire le travail... Anzù aurait du mal à les avoir tous à lui seul... Certes il faisait partie de la marine. Mais j'avais bien remarqué les autres marins dispersé dans la ville. Il serait difficile de les rassembler tous... Les Racketteurs auraient tôt fait de prendre la fuite...

- Franchement ... Il éxagère.

Je paye ma tournée, puis partis à la recherche d'Anzù et des malfaiteurs. Ils étaient entrés dans une boutique non loin d'ici. Pour ne pas me faire remarquer je rentrais par l'arrière du magasin. Mais ce que j'avais d'abord pris pour la porte menant à la réserve m'avait fait entrer en plein dans le repère des malfaiteurs.

- Fichtre.

Tous se tournèrent vers moi visiblement près à en découdre. La tension était palpable. Secrètement j'espérais qu'Anzù se dépèche d'entrer dans la pièce, car la baston aller être tendue. Ils sortirent toute sorte de sabres et d'épées, certains même des pistolets chargés. J'étudiais la pièce, une petite réserve de magasin avec quelques tables pas de chaises. Rien qui puisse me permettre de prendre des appuis suffisant pour me battre dans de bonnes conditions. Je pris donc ma forme hybride et sortis les griffes la baston aller être rude.

Comme je m'y attendais, le raffuts de la bagarre alertât Anzù. Celui-ci participât à cette baston. En peu de temps, les racketteurs furent vaincu. Nos blessures étaient minimes, une petite coupures pour ma part et heureusement la marchandise des sous fifres ne fut pas touchée par la bagarre. Ensuite, Anzù entamât un interrogatoire musclé. Nous nous mîmes d'accord sur un point de rendez-vous pour la suite des événements et l'élaboration d'un plan. Cette organisation devait être démantelée. Nous nous mîmes d'accord pour nous retrouver au bar où nous avions partagé un verre un peu plutôt.

Pendant qu'Anzù et ses collègues perquisitionnais la marchandise illicite des racketteurs, je me mis en chemin vers le bar de tout à l'heure. Cela faisait à peine cinq minutes que je venais d'arriver, à peine le temps de passer commande d'une bouteille de lait, qu'Anzù entrât à son tour dans le bar. Bien qu'il m'ait remarqué, je ne pus m'empêcher de lui faire un grand mouvement de bras pour lui indiquer ma position, attirant de la même manière le regard des pirates et des citadins présents dans le bar. Je lui offris un verre.

- Bon c'est quoi la suite des opérations ? dis-je avec un grand sourire. et pas la peine d'essayer de me mettre à l'écart tu n'y parviendras pas seul et tes collègues sont surement trop occupé à faire la cours aux dames où sont dans un état trop avancé d'alcoolisme pour fournir un bon travail de marin donc au final il ne te reste que moi comme aide où ceux sur ton navire qui se trouve à un peu plus de six ou sept kilomètres d'ici.

Anzù vint s'asseoir à côté de moi. Il me tint un discours sur la prudence dont nous devions faire preuve non seulement par rapport à notre mission, mais également par rapport à ses supérieurs. Je l'écoutais avec attention, car il avait surement plus l'habitude que moi de faire ce genre de missions. Il fixa le début des opérations le lendemain midi. Il marquât un silence, bût deux où trois verres et me demandât.

"-Pourquoi es-tu devenue pirate ?"

Sur le coup sa question me parut fort étrange et un peu directe était-ce à cause des quelques verres qu'il avait bus, où le barman avait il introduit quelque produit illicite dans mon lait... Je ne saurais le dire toujours est-il que je me décidais à lui répondre.

- Je suis devenue pirate, car je n'ai pas eu d'autres solutions que de le devenir. Mes parents étaient pirates eux aussi. Des marines les ont tués il y a quelques années. J'avais déjà une prime sur ma tête étant enfant. Je ne pouvais et ne voulais donc en aucun cas rejoindre la marine. J'ai donc su apprendre à survivre par moi-même et je suis devenue pirate.

Je bus une nouvelle bouteille de lait en deux où trois traites quand je lui posas à mon tour une question.

- Et toi ? Pourquoi es-tu devenus marin ?

Son histoire était pour le moins étrange... Il n'avait pas vraiment choisi de devenir un marin enfaîte. Et son projet, où du moins ce que j'en comprenais, était "d'ériger un nouvel ordre". Ce projet me rappelait vaguement celui des révolutionnaires. Mais visiblement son but était différent... Je ne savais que penser je me trouvais en pleine perpléxité. Je réfléchissais à sa proposition de l'accompagner dans sa quête en sirotant ma énième bouteille de lait.

- ton but est certes très louable. Et ton histoire te place également dans une certaine fatalité. Tu te retrouves enrôlé plus ou moins contre ton gré dans la "justice" d'Akainu un peu trop exagérée à mon gout. Mais du coup ton désir d'instaurer ton "nouvel ordre" se retrouve bloqué par ton état de soldat. Je bus quelques gorgées. Mon but n'est pas de changer le monde c'est bien moins audacieux que cela. Je désirs tout simplement dompter un roi des mers géant. J'ignore ce que me réserve l'avenir. Vais-je rester pirate ? Vais-je te rejoindre dans l'instauration de ton ordre ? Je ne sais pas si ton ordre me semble juste peut être.

Il faisait déjà nuit dehors et pourtant je n'avais nullement envie de dormir. Je voulais rester ici à discuter avec cet ami d'autant plus rare que notre condition n'adméttait pas notre amitié et portant nous menions une mission ensemble. C'est à cet instant que je su que nom seulement nous avions beaucoup en commun mais également que nous serions amené à nous rencontrer de nouveau.

- Barman ressert nous la même chose.

Il ne restait que nous dans le restaurant. Les clients étaient rentrés chez eux. Le barman commençais lui aussi à fatiguer. C'est alors que la sonnerie d'un escargophone retentit.

Anzù me proposât de sortir. Difficile de ne pas accepter. Je réglas la note des quelques boissons que nous avions bus, puis je rejoignis Anzù dehors. Si Water seven était une citée très active la journée. Certains quartiers semblaient abandonnés le soir venu. Je profitais de l'air frais de la nuit pour m'éclaircir les idées. Rien n'aurais pu entacher cette soirée. Enfin presque rien. Un son se fit entendre non loin de nous et me surpris. Je pris immédiatement ma forme hybride.

- Neko no me.

Je tentais de percevoir celui où celle qui nous observait, mais c'était trop tard, cette personne avait prit la fuite. Je poussas un long soupir et repris ma forme humaine un peu déçue de ne pas avoir vu notre observateur. Mes yeux se tournèrent vers la lune, puis se posèrent sur Anzù. Ses cheveux prenaient une certaine couleur au clair de lune.

- c'est une très belle soirée ce soir. Tu ne trouve pas ?

C'est à ce moment-là que je m'aperçu qu'Eizen avait disparu. Mon attitude oscillât entre la folie pure et la colère. Je proférais des inepties incompréhensibles, sauta sur les toits et partis à la recherche de mon précieux sabre en sautant de toits en toits.