Ça faisait quelques jours que le CP9 Libre et moi avions quittés mon île. Je ressentais encore un petit pincement au cœur quand je repensais aux habitants, ma maison, Odin et les chèvres... Mais je devais tourner la page, j'allais revenir dans quelques mois ou années.

Le bateau naviguait tranquillement sur la mer jusqu'à ce que nous trouvions une île. C'était la joie sur le bateau et j'étais contente de pouvoir enfin descendre sur terre. Lucci était le premier à passer devant ceux qui voulaient explorer l'île. On ne devait pas s’égarer et revenir le soir. J'avais l'intention de suivre mon nouveau chef, mais celui-ci disparu dans une foule. Pas de problème, je sais me débrouiller seule. Mais je ne dois pas faire de gaffe, sinon Lucci voudra arracher ma tête.

Alors je commençais mon parcours. Tout était calme pour le moment... Enfin, c'était mouvementé. Quand on passait proche des bars, on pouvait entendre les gens parler fort, des bruits de bagarres... Bien sûr, j'étais à Mock Town. On m'avait dit que c'était normal, donc je continuais mon chemin sans trop me préoccuper des autres. À un instant qui semblant être trop calme, un homme se fit projeter d'un bar et atterrie devant moi. Je me penchais pour vérifier s'il était encore vivant... Il respirait, mais pas pour longtemps. Je me relevais et passais au-dessous de lui sans m'attarder sur le sujet. Malheureusement, j'entendis derrière moi:

« Hey, tu n'avais pas à regarder son état ! » Me dit un homme robuste et grossier.

Pour éviter les bagarres, je décidais de rester douce.

« Oh désoler, je ne le savais pas. Pardonnez-moi je suis nouvelle sur cette île ! »

J'avançais rapidement en gardant le visage tourné pour voir si l'homme me suivait. Par chance, il resta planté debout en me lançant un regard malsain. Quand je tournais un coin de rue, je fis une grimace en murmurant une injure. Soudainement, je sentis quelque chose de dur se frapper à moi. Je venais de heurter une jeune fille à la chevelure noire. Sans plus tarder, je lui offris ma main pour qu'elle se relève.

« Tout va bien ? Je ne regardais pas où j'allais, désoler. » Dis-je en souriant.

Quand elle fut sur pied, je n'eue pas le temps de faire les présentations puisqu'un homme nous pointa du doigt en criant haut et fort:

« ELLES SONT LÀ, les voleuses ! Elles ont volées l'œil de chat, le rubis ! Elles correspondent parfaitement à l'image. »

J'ouvrais grand les yeux en me tournant vers la jeune fille. C'était quoi l'œil de chat ? Je ne connaissais pas ce bijou, et je n'ai pas envie de le connaître ! Ils doivent se tromper dans les voleuses, je viens d'arriver depuis une heure... J'ai déjà des problèmes et mon but était de rester discret. Le mieux était de fuir, mais avec cette fille.

« Suis-moi ! »

Je partis en flèche pour m'éloigner du petit groupe en tenant la main de ma nouvelle compagne. Bon, je la forçais un peu à courir avec moi, mais j'étais bien obligée. Je comprenais peu la situation, mais je sens que des gens veulent notre mort. D'ailleurs, ils étaient derrière nous.

En sentant une crampe envahir le côté droit de mon corps, je tournais discrètement dans une ruelle et me plaquais contre le mur, derrière des boîtes en bois et des barils.

« Alors, c'est quoi ton nom ? » Dis-je en m’adressant à la jeune fille.

[J’espère que tout est correct, tu me le dis si tu veux que je change un passage :)]

« Je me nomme Ringabell Cea, membre du groupe d'intervention Kuro de l'armée de la révolution. Enchantée. En fait j'étais pas du tout essoufflée par cette petite course. Maintenant permet moi de t'expliquer la raison pour laquelle on me poursuit. J'ai subtilisé un objet d'une valeur inestimable pour la marine, les pirates avertis et nous autres les révolutionnaires. Cet objet se nomme l’œil de chat. »

J'eu une faible pointe de déception à l'écoute de Cea. Je ne pensais pas qu'elle serait vraiment la voleuse... D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les habitants m'ont considéré comme sa complice. Voyons le côté positif, ma journée ne sera pas ennuyante. À ce que je comprenais, elle était une révolutionnaire... Ça ne me dérange en aucun cas, mais je vais me méfier d'elle. On ne sait jamais, elle peut paraître douce au premier abord et changer d'attitude après un certain temps.

Je l'observais de haut en bas, elle a surement dû cacher ce petit trésor dans ses poches. Dommage, j'aurais aimé voir cette objet de plus prêt. Après tout, c'est rare de voir un vrai rubis... Surtout qu'il est d'une valeur inestimable. Enfin je n'ai pas l'intention de lui voler. Après tout, c'est ça trouvaille, elle a de chance. Je jetais un coup d’œil vers la sortie de la ruelle sombre et voyais les commerçants et habitants continuer leur chemin dans une course rapide sans prête attention à l'endroit le plus susceptible pour se cacher. Bande d'idiot ! Quoi que, aucun problème pour Cea et moi. Cea... Quel beau prénom. Suite à sa courte présentation, je fis de même.

« Tu as un très jolie prénom. Je suis Akishima Makota, ancienne pirate du navire de Manigam Oras. Tu ne dois surement pas le connaître, il est décédé depuis quelques années et tu devais être encore très jeune pendant ses années de navigation.»

Je continuais de sourire et regardant dans les recoins de la ruelle. Si on ne sortait pas d'ici, ils allaient facilement nous trouver. Mais si on sortait, même avec une grande discrétion, les gens autour nous reconnaîtraient. Ce n'était pas une situation très stressante, mais je n'avais pas envie de m'attirer des problèmes.

« Est-ce qu'il y a une raison plus précise au vol de ce rubis ? Ne t'inquiète pas, tu peux tout me dire... Je n'ai rien de plus intéressant à faire. Alors je risque de t'accompagner jusqu'à ton hôtel ou bateau pour que tu sois sain et sauf. » Dis-je avec une voix douce et amicale.

« La raison précise au vol de ce bijou est que le rubis en question est la pièce manquante d'une arme antique basée sur l'énergie du soleil. Sans ce bijou, l'arme ne fonctionnera pas... Bon, on ne va pas rester la toute la nuit. Si tu comptes m'accompagner sache que ça ne me dérange pas, mais je ne peux pas me permettre de perdre du temps donc on va passer par les toits. Mon navire est de l'autre côté de l'île pas loin de la maison du vieux Norland. »

Oh la la, une arme qui fonctionne à l'énergie du Soleil et un rubis pour l'activer ? C'est très intéressant, mais qui voudrait vraiment d'une arme comme celle-ci ? Sauf si c'est pour détruire le monde, ce qui m’étonnerait... Enfin, l'important de cette journée était que Cea devait se rendre à son bateau sans aucun problème. Si quelqu'un osait intervenir pour nous bloquer le chemin, quelques coups allaient régler le souci.

Nous devions aller à l'autre bout de l'île, à la maison de Norland... Si on se dépêche en étant rapide, on pourra atteindre le bateau avant qu'il soit trop tard pour moi. Pas envie que Lucci me laisse sur cette île.

Alors que je réfléchissais à comment grimper sur le toit, Cea bondissait en forme... En forme de chat ?! Elle se trouvait sur le toit et me jetait un regard en me disant:

« Bon, tu viens ? »

« Oui oui... »

Je soupirais en plaçant une boîte en bois sur un tonneau d'eau et grimpais tout en faisant attention. Dommage que je n'avais pas son agilité, au moins je suis forte. Je sautais une dernière fois en agrippant les mains sur le rebord du toit et me levais pour me retrouver au côté de Cea.

Je me frottais les mains pour retirer la poussière et dit d'une voix essoufflé:

« Tu as un fruit du démon Zoan, tu as de la chance ! Moi aussi j'en ai un, Pawaa Pawaa no mi, le fruit de la force. Bon, on ne perd pas de temps, direction le navire ! »

Je commençais à courir avec Cea en remarquant qu'il y avait beaucoup trop de trous entre les toits. Elle a un grand avantage comparé à moi, mais je me débrouillais. Dans les rues en bas, les marchants continuaient de nous chercher, ils allaient bientôt douter de notre emplacement. Ce n’était pas difficile à manquer deux femmes sur des toits qui essaient de s'échapper.

Tout se passait bien pendant les quelques minutes à courir et sauter, mais un coup de fusil se retendit. Je sursautais en me penchant et voyais les passagers nous viser. Je n’étais pas abil comme Cea, alors je me plaçais au milieu des toits et restais pencher pour éviter d’être blessée. Pas toujours utile d’avoir un simple fruit de la force.

Peu de temps après notre escapade sur les toits, Cea bondit dans le vide et décida de passer à l’attaque. Je ne croyais pas la voir à l’œuvre, surtout qu’elle est en quelque sorte un chat… Vous avez déjà vu un chat se battre contre des bandits et marchands ? Pas moi. Petite trêve de plaisanterie. Cea me fit un clin d’œil, je compris tout de suite que moi aussi j’étais inviter à cette bagarre. Parfait, j’avais envie de me dégourdir les muscles, mais je devais garder une petite discrétion et un contrôle sur ma force.

J’observais pendant une fraction de seconde le sol et vu un homme approcher Cea avec un pied-de-biche. Aussi tôt je sautais en concentrant ma force dans mon pied et défonçai la gueule du mec costaud. Il glissa au sol et atterrit sur un mur. Quand il retomba, le mur avait l’empreinte enfoncé du garçon. Il ne bougeait plus et faisait le mort… Ou peut-être bien qu’il était mort. L’impact avait été solide. Je retournais me battre au côté de Cea et pris le corps d’un homme et le jetai contre les autres. C’était comme jouer au bowling !

On se débrouillait bien jusqu’à maintenant, mais le temps avançait et ça jouait sur la mission de Cea. Quand il restait seulement quelques marchands, je fis signe à la révolutionnaire de partir.

« Part devant ! Tu perds du temps en restant ici, je vais te rejoindre après ! »

Je ne la regardais pas quitter le lieu, mais je sentais qu’elle s’éloignait. Elle n’avait pas le choix après tout… Moi je m’occupais des derniers ennemis. Quelques coups et ils étaient tous K.O. La rue était vide et je pris ma respiration. Je tremblais un peu grâce à ce combat et repris ma route. Je courrais pour rejoindre Cea en espérant qu’elle n’ait aucun problème.
[Pas de problème, et désoler du petit retard ^^ Mais cette semaine c'est les examens donc je pourrai pas répondre.]

Je continuais de courir comme une folle dans la foret. C’était l’enfer ici ! Les insectes attaquaient sans relâche et je sentais de petits boutons rouges se former sur ma peau. J’avalais presque les moustiques et autres bestioles. Mes yeux restaient fermer, surtout avec les feuilles qui me fouettaient le visage. Peut-être que j’aurais dû prendre le petit sentier battu qui n’était qu’à quelques mètres de moi.

Bien que mes paupières étaient à moitié fermer, je pouvais apercevoir une silhouette se déplacer et se rapprocher de moi. Le bruit que produisaient les feuilles était fort, mais ce petit son perçant qui arrivait vers moi n’était pas discret. Je me penchais immédiatement le dos vers l’arrière, à la Boa Hancock, et esquivai une flèche. Quand je me relevais de mon ancienne pose, je fixais la silhouette qui m’avait attaqué et attendais sa prochaine attaque. Ça ne prit que quelques secondes qu’une autre flèche arriva. Je transférais toute ma force dans ma main et tranchai la flèche en deux. Ma main devenait un peu un scalpel. Suite à la déviation de l’objet, j’approchais d’un pas dur vers l’homme et lui coulai mon poing sur la joue. Je ne sais pas à quel mètre il s’était arrêter et écrouler au sol, mais il n’était plus dans mon champ de vision.

Je repris ma petite course en accélérant le pas. Pitié… j’espère que Cea est encore là et en santé. Si occuper à réfléchir, je ne remarquais pas le rocher qui se situait devant moi. Mon pied heurta le rocher et je fis un volte planer, tête première au sol. Je me retrouvais allonger au sol avec un gros sourire étamper sur le visage. Je riais au éclat en me relevant.

« J’espère que personne n’a vu ça… » Dis-je en ricanant.

Mouais, je crois que j’ai perdu quelques cellules pour rire de pas propre chute. Bref, c’est en ricanant que j’arrivais enfin à la sortie de cette forêt. Mon sourire s’agrandit quand je vis Cea, en parfaite état.

« Hey ! »

Je retirais les quelques feuilles dans mes cheveux, en retirant mes deux élastiques, ce qui dévoilait ma longue chevelure blonde. Je continuais de sourire face à mon interlocutrice.

« C’était lourd dans cette forêt ! Je me suis fait attaquer. Tout va bien maintenant… Bon, je crois que tu dois partir. Je te souhaite bon courage pour la suite, c’était amusant d’être avec toi ! »

Un peu bref comme salutation… Mais je n’aimais pas dire au revoir, de plus, cette gamine me plaisait bien. Notre petite course contre la montre m’a bien amusé. Peut-être il y avait un moyen de la revoir… Je fouillais dans les poches de mon pantalon et ressorti un bout de papier et un stylo. Aller savoir ce que je foutais avec ça dans mes poches… Bref, j’écrivais des numéros et tendais le papier à Cea.

« Tien, tu peux communiquer avec moi quand tu veux ! Sauf si tu n’as pas de Den Den Mushi… Si tu veux me revoir un jour, ou si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, fais-moi signe ! Je me dirige vers Water Seven dans quelques jours. »