Effectivement. Il n'y avait plus rien à dire. C'était le moment de repartir chacun de son coter. Retourner à nos occupations. Une fin triste il faut dire. Lentement, Vie monta jusqu'au pont. Ses pas étaient un peu lents. Sa tête baissée, les yeux rivés sur le sol. La marche entre la chambre semblait longue. Très longue. Mais, quand elle fut dehors, le Moby dick était assez près pour pouvoir communiquer. Elle voyait les membres au loin. Par contre, ils étaient trop loin pour qu'elle puisse voir leur expression. Elle avait peur de ce qu'ils allaient dire. Elle ne voulait pas faire quelque chose de mal.

Quand les deux navires furent côte à côte, Vie hésita un peu avant de monter. Mais, pour ne pas les faire attendre, elle rejoint son équipage. Elle adressa un dernier sourire, plutôt discret, à celui qui était resté avec elle tout au long des dernières heures. Elle y grava son nom dans sa mémoire : Anzû. Non, elle ne l'oublierait pas. Une fois sur son navire, presque tous les membres vinrent la voir. La rose était entourée par tout le monde. Certains lui disaient qu'elle aurait dû prévenir quelqu'un. D'autres étaient contents de la voir saine et sauve... Enfin, avec son pouvoir personne n'aurait pu se douter de ses blessures...

Donc, elle baissa la tête et murmura un : « Désoler ». La plupart soupirèrent et disent : « Tu es là maintenant, c'est ce qui compte. » Oui, on disait plusieurs choses. Plusieurs choses auxquelles elle ne s'attendait pas. Elle fit un petit sourire, soulager que personne ne l'ait vraiment chicané. La jeune femme tourna une dernière fois la tête pour voir le bateau de la marine disparaître au loin.

Puis, quand elle voulut parler au commandant Ace, quelqu'un l'arrêta pour lui dire qu'il était occupé. Elle hocha la tête et alla à sa chambre. Elle sortit une feuille et une plume pour écrire tout ce qui s'était passé. Aucun détail n'avait été négligé... D'accord, c'est faux. Elle évita le fait qu'elle était blessée. Mais, Vie écrit tout de même certaine chose un peu hors sujet. Comme le fait qu'elle fut surprise qu'un marine essayât de sympathiser avec elle. D'ailleurs, elle parla du fait que les marines et les pirates pouvaient se ressembler sur certains points. Quand elle finit d'écrire, elle mit les feuilles dans une enveloppe avant d'aller la glisser sous la porte de chambre du commandant.

C'est fou tout ce que l'on peut apprendre. Cette discussion avec Anzû créa plusieurs questions dans la tête de la rose. Qui sait, s'ils se rencontrent encore, elle pourrait lui poser