Son instinct ne s'était pas trompé, il y avait bien une autre personne que lui et la fille effrayée, mais cela ne le rendait pas heureux. Il se fichait d'être seul. Ce qui l'intéressait plus que tout est ce qu'il avait ressèment ressenti, le sentiment qu'un danger traînait dans les environs. Il n'en avait pas peur, loin de là, il en était envoûter. Voyant cela comme un défi à relever, il devait faire face et l'affronter. Cette jeune fille en savait sûrement plus que lui. Taizone en était certain. Il était facile de lire dans les yeux de quelqu'un d'effrayée ou du moins, qui en avait l'air. Avait-elle vue le danger qui le captivait tant ou était-ce la simple vue de l'albinos ? Ce ne pouvait effectivement pas être la seconde possibilité car sa réaction aurait sûrement été différente lorsqu'elle l'avait vu sortir de la brume. Sa renommée et ses crimes le rendaient inhumain, elle l'aurait vu comme tel et un affrontement aurait débuté. La première possibilité était donc la seule et unique. Il devait savoir ce qu'elle savait à tout prix même s'il devait lui faire sortir avec violences ses informations si intéressantes.

Retirant sa main de son couteau, il devait faire preuve de bienveillance, montrer qu'il n'était pas un danger afin d'avoir sa confiance. Cette jeune fille n'était pas un risque. Il pouvait ainsi dévoiler son côté serviable et agréable même si ce n'était qu'au final pour accéder à de maigres informations.

Celle-ci répondit à l'albinos. Elle se trouvait également perdue sur cette incroyable et terrifiante île sans en connaître les circonstances, la façon dont elle fut arrivée et la raison car bien sûr qu'il y avait une raison pour emmener des gens sur une île de force pendant la nuit. Ne sachant ni le pourquoi, ni le comment des questions qui le travaillaient, le Nazario préféra passer à la suite et répondre à son interlocutrice.

- Ah si seulement je savais miss, je vous …

Stoppé dans sa parole par un cri strident, il ne pu empêcher son démoniaque sourire de dévorer son visage. Ce n'était pas humain. Cela approchait rapidement des deux étrangers. Dégainant l'un de ses sabres il avança dans la direction du cri. Cela venait de derrière la jeune fille. Il la poussa d'une main soudaine en appuyant sur l'épaule qui était la proche puis de l'autre, avec son sabre d'un mouvement sec et rapide, il décolla une lame d'air vers ce qui paraissait être le danger.

Malheureusement masqué par la brume, il ne put voir qu'une ombre se prendre de plein fouet son attaque, mais cela n'avait pas l'air de l'avoir perturbé tant que ça. Le danger continua sa route. Bientôt le danger n'était plus qu'une chose aussi monstrueuse que le pirate. Il devait en finir.

Cette chose qui arrivait droit sur lui disparu comme subitement, laissant place à un décor tout aussi sombre que le précédent. La brume était toujours présente, malheureusement pour l'albinos qui ne pouvait pas distinguer ce qu'il y avait à quelques mètres de lui mais ce qui perturba ce fut ce qui s'installa à ses pieds. Le sol devint comme ombreux, on ne pouvait plus voir ce qu'il y avait sous les pieds, ça devenait une situation des plus étranges. Il n'avait jamais vu un tel dénouement d’événements de la sorte.
Une singulière bouche entra en scène comme par miracle en apparaissant sur le sol, sous ses pieds et un rire aussi terrifiant que ceux qui quittaient désormais les éscagophones s'en échappa. Cela en devenait sinistre.

Un homme apeuré vint alors, criant à tout va qu'il a perdu son ombre. Il était plutôt âgé et semblait dire la vérité ou du moins croire que ce qu'il racontait était vrai. Comment une ombre pouvait être perdu ? Cela devait être un des personnages présents sur cette île qui s'amusait à faire peur comme il le pouvait à de pauvres âmes mais il en fallait bien davantage pour que le Nazario ressente un sentiment de ce type.

Ce pauvre fou commençait à irriter le pirate. Il continuait de crier encore et encore et une envie sanglante de commettre un meurtre le prit de vitesse. Poussé par une pulsion plus qu'animale, l'albinos allait se lancer sur cette homme mais un bouleversement vint tout bousculer. Celui-ci disparu en poussière. Pas dans un sens littéral, non, il devint réellement poussière. Ce fut l'incroyable vérité. Taizone n'en croyait pas ses yeux. Il ne pouvait pas comprendre comment cela avait pu arriver. Il devait savoir. Un nouveau mystère à résoudre qui était moins fascinant que celui qui ne tarda pas à se dévoiler.

L'albinos perdit connaissance sans raison apparente après quelques secondes de recherche dans son imagination de ce qui pouvait se tramer sur cette île. Lorsque qu'il revint à lui, il n'était plus le même. Il avait changé. Son corps plus particulièrement venait de changer. Il paraissait différent mais physiquement rien n'avait l'air d'avoir changer.

Ses armes étaient toujours à ses côtés, il se sentait intérieurement le même mais un truc venait de disparaître. Il ne comprenait toujours rien de ce qu'il se passait. Trouver quelqu'un sur cette île devenait primordial. Plus l'on est de fou, plus l'on rit. Il lui fallait donc trouver de la compagnie afin de ne pas rire tout seul.

Cette affreuse brume empêchait la possibilité de distinguer ce qui entourait le pirate, il ressentait des présences autour de lui, une menaçante. Toujours la même, moins dangereuse cependant que la première fois qu'il avait ressenti celle-ci. Il devait tout de même faire attention à ne pas prendre à la légère celle-ci, surtout que depuis qu'il s'était récemment évanoui, sa force avait subitement diminué . Il n'aimait pas vraiment cela car se sentant faible, il commençait à craindre de ne pouvoir surmonter les futurs obstacles qui éventuellement pourraient se dresser sur son chemin. Il devait au plus vite retrouver la variable manquante.

L'environnement devenait de plus en plus hostile. La terre trembla, ne présageant rien de bon. Une menace planait, elle ne venait pas d'apparaître mais sa folie obstruait avec sa vision de ce qui était inquiétant pour sa vie. Un événement aussi insensé que les précédents était à venir mais celui-ci allait être spectaculaire. Il sentait que ce qui allait se produire serait sensationnel. C'est pour quoi, il lui fallait retrouvé l'essentiel de ses capacités. Cherchant à retrouver son calme des beaux jours, il reprit une respiration normale et compta le nombre de présence qu'il sentait dans les horizons. En plus que lui, il comptait cinq dont trois qui semblait menaçante. Il n'en avait récence qu'une il y a peu et deux venaient donc de se joindre à la petite réception organisée par une personne qui était toujours inconnu.

Une des affreuses choses arriva vers lui, sortant de la brume comme par enchantement. Taizone, même privé d'une partie de ses chères capacités, avait toujours la main mise sur l'ensemble de ses réflexes. Il sorti du fourreau un de ses sabres et envoya une lame d'air rageuse dans sa direction.
L'albinos resta à fixer cette ignoble être en le défiant d'une manière hautaine, lançant des regards provocateurs qu'il semblait ne pas comprendre. Cela vexa dans son fort intérieur l'autre monstre, qui espérait réussir à le faire sortir de ses gonds. Le calme qu'il avait cherché à constituer se disloqua en un rien de temps. Tenant avec fermeté son sabre, il attendait la suite des événements, se forçant à contenir la bête qui espérait profiter de son état pour prendre part à ce qui allait se produire.

Taizone ne tenait plus sur place. Il sentait ses membres tremblés, cela n'était pas du à la peur de ce qui pouvait se produire mais à la peur que la bête prenne le contrôle sur lui sans son accord. Il devait garder cet incontrôlable atout pour ce qui pourrait éventuellement se produire car quelque chose se préparait dans l'ombre à frapper un grand coup et pour affronter cette soit disant chose, il allait également devoir retrouvé ce qu'il lui avait été enlevé. Une fois que tout se sera réglé, la bête aura le champ libre.
Il ne pouvait pas faire autrement que de laisser la bête prendre le contrôle total de son esprit à moins que ses intuitions ne le trompent et que ce qui devait arriver ne soit que pur mensonge.

C'est alors qu'une puissante et assourdissante alarme se déclencha subitement. Sortant l'albinos de son frêle état, la terre se mit à vibrer avec encore plus de brutalité comme si celle-ci cherchait à prévenir les étranger présent sur cette île que la fin était proche. La créature qui était précédemment sorti de la brume fut projeter au sol par les secousses. Elles n'étaient pas si fortes cependant la créature était étaler de tout son long sur le sol. Sans attendre que celle-ci reprenne ses esprits, le Nazario se jeta sur elle tel un animal se jetant sur une proie fébrile. Son sabre qu'il tenait d'une main vint s'enfoncer avec hargne dans le corps de la créature puis dans le sol, ce qui pu la maintenir pendant que de ses mains pleines d'acides l'étranglèrent d'abord avant de le décapiter dans un silence tragique sortant de l'ordinaire.
Il n'y avait pas eu un tel calme depuis qu'il était c'était réveillé sur cette maudite île. C'était intriguant que cela s'abatte aussi rapidement mais ce qui était certain c'est que le pire était à venir.

Ce n'était pas évident à décrire mais Taizone se sentait mieux, ses craintes n'avaient pas disparu cependant il était près à en découdre. Il avait l'impression d'avoir retrouvé ce qu'il avait perdu même si ce n'était peut-être qu'une bonne dose de folie.

Arborant un sourire machiavélique presque sournois, il récupéra son sabre de sa main droite et utilisa son pouvoir de sa main gauche. Elle était désormais recouverte de plusieurs couches d'acide, sa main avait comme triplé de volume.

La bête attendait patiemment son heure de gloire et le Nazario remarqua en se retournant, une présence humaine, un homme vêtu de blanc qui sorti de la brume. Ne sachant pas de quel côté celui-ci se trouvait, il n'osa pas aller à sa rencontre. Il ne le voyait pas comme une menace, ce n'était pas la menace qu'il attendait néanmoins son aide serait la bienvenue pour triompher du danger à venir.